Counseling - réduction des risques

Violence conjugale : sensibiliser et informer les intervenants pour prévenir

« Personne n’est à l’abri de la violence conjugale. On retrouve de la violence conjugale à tous les âges de la vie, dans toutes les classes socio-économiques et dans toutes les communautés culturelles ou religieuses »

Citation tirée de la Trousse Média sur la violence conjugale, Institut national de santé publique du Québec.

La violence conjugale est reconnue comme un problème de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé.

Sa prévalence s’estime difficilement vu le nombre de cas qui ne sont pas rapportés. Cependant, selon les données policières au Québec, près de 20 000 personnes auraient rapporté avoir été victimes de violence conjugale en 2015, des femmes pour la plupart(78 %). Tel qu’on le mentionnait dans l’Espace ITSS il y a quelques années, parce qu’elles sont souvent moins enclines à exiger l’…

MONBUZZ.ca

RÉZO, un organisme œuvrant pour la santé et le mieux-être des hommes gais et bisexuels, cisgenres et transgenres, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Sherbrooke ont lancé à la fin du mois de septembre la nouvelle plateforme MONBUZZ.ca.

Qu’est-ce que MONBUZZ.CA?

Développé pour les HARSAH, ce nouveau site internet leur permet de faire un bilan de leur consommation d’alcool et de drogues et sur les effets possibles sur leur sexualité. MONBUZZ.ca est un outil interactif qui vise à aider ces HARSAH à mieux comprendre l’influence de leur consommation sur leur vie et leur sexualité.

Ce site est une plateforme d’intervention en ligne qui permet à un HARSAH de clavarder…

Réduction du risque de transmission du VIH avec les traitements antirétroviraux (ARV) : étude Partner

Cet été, le Journal of the American Medical Association (JAMA) publiait un article sur les résultats de l’étude européenne Partner, une cohorte prospective observationnelle. Cette étude a pour objectif de mesurer le taux de transmission du VIH dans des couples stables hétérosexuels et HARSAH sérodifférents qui ont des relations sexuelles non protégées. Depuis septembre 2010, 1 166 couples ont été suivis dans l’étude à partir de 75 sites cliniques à travers 14 pays européens pour un total de 22 000 relations sexuelles non protégées analysées chez les couples HARSAH et de 36 000 chez les couples hétérosexuels.

Pour participer à cette étude, les partenaires devaient être âgés de plus de 18 ans, avoir des relations sexuelles non protégées dans le mois qui précédait l’étude et envisager d’avoir des activités sexuelles dans les mois qui suivent. Le partenaire séropositif devait…

Drogues, buzz et ITSS

Données québécoises sur la consommation de drogues  Le Portrait de l’environnement au Québec, fait par le Centre québécois de lutte aux dépendances, avance que les 15 à 24 ans sont les plus grands consommateurs de drogues. Le document indique aussi que le cannabis est la substance illégale la plus consommée, particulièrement chez les hommes. Si l’alcool est inclus, celui-ci surpasse la consommation de cannabis. Cependant, le Québec arrive à l’avant-dernier rang au Canada pour la consommation problématique d’alcool.

Les données québécoises indiquent aussi que plus de la moitié des Québécois n’ont jamais consommé de produits illicites de leur vie, qu’environ le tiers ont déjà fait usage de drogues et qu’environ 13 % des individus sondés consommaient des drogues durant la période de référence. Parmi les autres drogues consommées au Québec, en 2011, on retrouve :

Pouvoir Partager / Pouvoirs Partagés

Pouvoir Partager/Pouvoirs Partagés (PP/PP) est un programme qui s’adresse aux femmes vivant avec le VIH concernant la question du dévoilement et du non-dévoilement de son statut sérologique. D’abord un projet de recherche communautaire, puis un projet pilote, Pouvoir Partager/Pouvoirs Partagés est devenu un programme offert par différentes organisations à travers le Québec en partenariat avec les femmes vivant avec le VIH. Plusieurs partenaires communautaires et universitaires ont contribué au développement de ce programme innovateur.

Dans le cadre de ce programme, des intervenantes et des paires-aidantes soutiennent l’ empowerment des participantes afin qu’elles développent une plus grande confiance en elles, particulièrement concernant l’intention de dévoiler ou non leur statut sérologique aux personnes qui les entourent, par exemple au partenaire sexuel, à un membre de sa famille, à un collègue de travail, à un ami, etc.

Le dévoilement et le non-dévoilement du statut…

Consensus d'experts sur la charge virale indétectable du VIH

Selon le Consensus d’experts sur la charge virale indétectable et le risque de transmission du VIH, un traitement antirétroviral qui abaisse la charge virale à un niveau indétectable réduit de manière importante le risque de transmission du VIH. Ainsi, le risque de transmission lors de relations sexuelles vaginales non protégées par un condom passe d’un niveau élevé à un niveau négligeable ou très faible lorsque six conditions indispensables sont respectées. Entrevue avec le Dr Marc Steben, président du Comité sur les ITSS de l'INSPQ, sur cette analyse d'experts dont les résultats étaient fort attendus.

Le risque de transmission lors de relations orales ou anales non protégées par un condom passerait également à un niveau négligeable ou très faible si ces mêmes conditions sont remplies soit :

Décision de la Cour Suprême en matière de dévoilement du statut séropositif lors de relations sexuelles

Le 5 octobre dernier, la Cour suprême du Canada a rendu son jugement dans deux causes, concernant le non dévoilement du statut sérologique positif au VIH à son partenaire avant d'avoir une relation sexuelle (vaginale) - Mabior (Manitoba) et D.C. (Québec).

Le jugement de la Cour a reconduit la jurisprudence à l'effet que les personnes vivant avec le VIH ont l'obligation de dévoiler leur statut sérologique avant d'entreprendre une activité sexuelle comportant un « risque important de lésions corporelles graves ». La Cour précise que: « La possibilité réaliste de transmettre le VIH établit le risque important de lésions corporelles graves. Selon la preuve au dossier, la possibilité réaliste de transmission [du VIH] est écartée par la preuve selon laquelle, lors de la relation sexuelle considérée, la charge virale de l’accusé était faible et un condom a été utilisé ».

En somme, selon le jugement de la Cour, les personnes vivant avec le VIH ont l'obligation,…

Clinique régionale de soins intégrés en VIH-sida : expérience infirmière en Abitibi-Témiscamingue

Aucun doute: le rôle de l'infirmière est en constante évolution depuis l'adoption de la Loi 90. Qu'en est-il aujourd'hui? Comment les régions jonglent-elles avec les innovations, les nouvelles responsabilités et les pistes de collaboration?

Danielle Gélinas nous en parle ici avec un savant mélange de conviction et de réalisme.

L'infirmière clinicienne nous entretient d'abord d'un projet fort inspirant qui a vu le jour en Abitibi-Témiscamingue: la Clinique régionale de soins intégrés en VIH-sida, une plateforme qui fait travailler l'infimière autrement, tout en étant davantage à l'écoute des besoins des patients.

Le deuxième extrait permet à Mme Gélinas d'explorer avec nous les raisons qui font de l'Abitibi-Témiscamingue une région florissante, et bien souvent au-devant lorsqu'il s'agit d'innover.

L'entrevue fait également un bref détour pour mieux comprendre l'approche de réduction de méfaits, cette stratégie à la base de nombreux projets…

Pourquoi les jeunes prennent-ils des risques?

M. Michel Dorais, professeur en sciences sociales à l'Université Laval, se penche ici sur des pistes de réflexion tout en vous invitant à repenser vos pratiques d'intervention.

On se demande souvent pourquoi les avis et les campagnes de prévention peinent à rejoindre les jeunes générations. Il faut bien le reconnaître, le risque, ça peut devenir excitant, surtout quand on est jeune. À ce moment dans la vie, c’est une façon de tester son courage, sa force, sa témérité, sa chance aussi. Affronter la mort par des conduites dites à risque donnerait, à la limite, plus de valeur à la vie. Comme si du danger traversé émergeait un surplus de sens et d’énergie. Comme si la transgression même des règles de prudence ajoutait à la puissance, sinon à l’invulnérabilité de celui ou celle qui s’en sort tout de même indemne1.

Si les jeunes sont plus enclins à la prise de risque, c’est d’ailleurs précisément qu’ils se sentent magiquement à l’abri des accidents et de la mort, que le…

La prévention chez les jeunes - la réduction des risques

Marie-Claude Drouin vous propose un article sur la prévention chez les jeunes

The effectiveness of group-based comprehensive risk-reduction and abstinence education interventions to prevent or reduce the risk of adolescent pregnancy, human immunodeficiency virus, and sexually transmitted infections 
L’efficacité des interventions de groupe misant sur la réduction des risques et l’abstinence dans le but de prévenir ou de réduire le risque de grossesse à l’adolescence, le VIH et les ITS [Traduction libre]
Chin, H.B., Sipe, T.A., Elder, R.  et al.  |  Paru en mars 2012

Deux principales approches sont mises de l’avant dans les programmes de prévention de la grossesse à l’adolescence et des ITSS : la réduction des risques et l’abstinence.

Cet article du American Journal of Preventive Medecine dresse le portrait d’une évaluation menée par un groupe de chercheurs américains quant à l’efficacité de ces deux approches dans des…