HARSAH

Le chemsex et les hommes gais, bisexuels ou queer+ : mieux comprendre pour adapter les services

Le chemsex ou party and play (PnP) désigne l’utilisation de certaines drogues synthétiques par des hommes gais, bisexuels ou queer+ (cis et trans) avant ou pendant les relations sexuelles, dans l’intention spécifique de faciliter, de faire durer ou de rehausser l’intensité des rencontres sexuelles.

L’intervention auprès des hommes gais, bisexuels ou queer+ (GBQ+) concernés par le chemsex peut être un défi pour des prestataires de soins et de services qui ne sont pas adéquatement préparé·es à répondre aux besoins culturellement spécifiques des GBQ+ dans les champs croisés de la sexualité et de l’utilisation de substances.

La formation Chemsex : des savoirs pour adapter nos interventions avec sensibilité et compétence vise à développer les savoirs en intervention auprès des GBQ+, tout en dressant un portrait détaillé et nuancé du phénomène du chemsex selon une approche biopsychosociale, ce qui permettra aux prestataires de soins et services d’offrir un meilleur soutien adapté aux personnes concernées par le chemsex. Elle est maintenant disponible pour tous·tes sur l’ENA.

Recueil de Tableaux et Outils – Engage Montréal Cycle 2017-2018

Ce recueil présente un large éventail d’observations colligées auprès des 1 179 participants du cycle 2017-2018 de l’étude Engage Montréal au moyen d’une compilation de tableaux. Il s’adresse aux professionnel·le·s et intervenant·e·s engagé·e·s dans la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang, ainsi que dans la promotion de la santé sexuelle des sexuelle des hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH).

Éclosion d’infections à méningocoque en Floride

Une éclosion importante d’infections à Neisseria meningitidis (méningocoque) de sérogroupe C sévit en Floride depuis avril 2022. Cette éclosion touche actuellement principalement des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).

L’infection à méningocoque se manifeste habituellement sous l’une ou l’autre des formes cliniques suivantes : méningite ou méningococcémie (septicémie). Toutes les formes de la maladie sont graves et peuvent devenir rapidement mortelles.

Le CDC encourage actuellement les HARSAH qui prévoient vivre ou voyager en Floride à recevoir le vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque (Men-C-ACWY). Le vaccin conjugué contre le méningocoque de groupe C (Men-C-C) pourrait également être offert (si disponible). Au Québec, cette vaccination est aux frais des voyageurs, à moins qu’ils ne soient éligibles à la gratuité selon le…

L’importance de dépister aux sites extragénitaux : prévalence de la chlamydia et la gonorrhée chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, y compris les hommes trans

Dans le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec, on constate une hausse du nombre d’infections à Chlamydia trachomatis (Ct) et à Neisseria gonorrhoeae (Ng) au fil des années. On estime que cette augmentation est entre autres le reflet d’une meilleure capacité de détection des infections et d’un dépistage plus intensif dans la communauté. Il reste que malgré tout, l’épidémiologie exposée dans le Portrait des ITSS nous renseigne à l’effet que ces infections sont bien présentes au sein de la population et que la situation est préoccupante.

Un groupe de chercheurs a voulu dresser le portrait de la prévalence de ces infections chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH), y compris les hommes trans. Les résultats de leur étude…

Faits saillants de l'étude Engage Montréal

L’étude Engage a pour objectif de brosser un portrait actualisé de divers aspects de la santé sexuelle des hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH) afin d’appuyer des interventions de prévention. Elle est conduite auprès de résidents des régions métropolitaines de Vancouver, Toronto et Montréal. La Direction régionale de santé publique de Montréal mène le volet montréalais en collaboration avec une équipe formée de représentants des milieux communautaire, universitaire et de santé publique. Engage est la plus récente étude combinant des informations recueillies par questionnaire ainsi que par prélèvements biologiques à avoir été entreprise au Québec auprès de gbHARSAH (la dernière étude de cette nature date de 2008).  Entre février 2017 et juin 2018, un total de 1 179 hommes cis et transgenres âgés entre 18 et 80 ans ont participé.  Le document "Faits saillants" ci-joints fait état de quelques-uns des indicateurs captés concernant les activités sexuelles et le contexte de rencontre de partenaires sexuels, la consommation de tabac, d'alcool ou de drogues, la discrimination vécue en tant que gbHARSAH, le recours aux mesures de prévention et la prévalence d'ITSS.

Groupe de travail chemsex… Objectifs atteints et nouveaux outils!

On vous présentait récemment sur Espace ITSS l’affiche présentée aux Journées annuelles de santé publique (JASP) par le groupe de travail (GT) chemsex, sous-comité du Comité HARSAH de la Direction régionale de la santé publique (DRSP) de Montréal.

 

Rappel du contexte

À Montréal, les deux tiers des nouveaux diagnostics de VIH concernent des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH). Cette population fait face à de multiples facteurs de vulnérabilité (biologiques, sociaux) déjà connus et documentés. Ces dernières années, certaines pratiques de consommation de drogues en contexte sexuel ont attiré l’attention des organismes communautaires, des soignants et des acteurs de la santé publique. Ce phénomène est connu sous l’appellation « chemsex », un terme anglais qui décrit l’utilisation de drogues, particulièrement le crystal meth, le GHB et…

22es Journées annuelles de santé publique

Les 22es Journées annuelles de santé publique (JASP) ont eu lieu les 4 et 5 décembre 2018 à l’Hôtel Bonaventure de Montréal. Elles se sont déroulées sous le thème Dessiner Demain, en référence au rôle des acteurs de santé publique et leurs partenaires qui s’efforcent à travers leurs travaux et leurs réflexions d’avoir un impact positif sur l’avenir de la société.

Dans le cadre de ces journées, plusieurs équipes de santé publique ont présenté des affiches sur leurs travaux dans les domaines de surveillance, de recherche, d’évaluation de programme, d’intervention, de projet novateur ou de transfert de connaissances. Le cahier des abrégés des communications affichées est disponible sur le site des JASP : Télécharger le cahier des abrégés des communications affichées. Les affiches elles-mêmes sont également disponibles cette année, en cliquant sur le titre de chaque affiche à partir du lien suivant.

Nous attirons votre attention sur 4 affiches concernant des travaux dans le domaine des ITSS. Nous vous invitons à consulter l’abrégé de ces affiches ou les affiche elles-mêmes en cliquant sur les titres.

La considération de la charge virale comme stratégie de réduction des risques

Et voici la dernière manchette sur le projet Mobilise! Le sujet qui termine l’année sur Espace ITSS concerne l’utilisation de la charge virale comme stratégie de réduction des risques par les HARSAH participant à l’étude Mobilise. La considération de la charge virale, le sérotriage (choisir son partenaire selon son statut sérologique vis-à-vis du VIH) ou encore le traitement comme prévention sont moins connus des répondants à l’étude que les méthodes présentées lors de la première manchette. Respectivement 65 %, 62 % et 57 % connaissaient ces stratégies de prévention, alors qu’on était autour de 80% pour la PPE et la PrEP, et au-delà de 90 % pour les autres méthodes.

Pour aider les professionnels de la santé à être mieux outillés face aux situations de violence dans les relations amoureuses et intimes entre hommes

Les personnes issues de la communauté LGBT sont particulièrement vulnérables aux violences en contexte conjugal. Selon l’Enquête sociale générale sur la victimisation de Statistique Canada (2014), 8 % des personnes homosexuelles rapportent avoir été victimes de violence conjugale au pays. Cette statistique ne prend évidemment pas en compte toutes les situations de violence dans leurs relations intimes non dénoncées. Par contre, selon cette Enquête, le pourcentage de personnes homosexuelles qui rapportent avoir été victimes de violences conjugales serait deux fois plus élevé que dans les couples hétérosexuels.

On vous en parlait il y a quelques mois : la violence conjugale entre hommes homosexuels se manifeste parfois par des formes bien spécifiques, par exemple, menacer de dévoiler l’orientation sexuelle ou le statut séropositif à leur famille.…

Parcours d'accès aux services pour la santé mentale, les problèmes de dépendances et de violences chez les gbHARSAH

Après les deux premières manchettes du projet Mobilise! qui se concentraient sur la santé sexuelle des hommes gais et bisexuels et autres hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH), voici maintenant une manchette axée sur leur santé mentale, les problèmes de dépendances et de violences.

L’évaluation de l’état de santé dans les 12 derniers mois a été réalisée à l’aide de l’Échelle état de santé général (GEN), également utilisée dans l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) – 2015. Les diapos 2 à 4 présentent quelques informations d’ordre général sur l’autoévaluation de la santé de l’échantillon (pour ceux ayant répondu à ces questions). La santé mentale est celle pour laquelle on observe une plus grande proportion de ‘mauvaise ou moyenne’ (31%). Également 13% des répondants présentent un niveau de détresse psychologique élevé dans les 30 derniers jours.  Afin de pouvoir…