Dans cet avis, on constate que même si les données sur la prévalence de l’hépatite C ne sont pas complètes pour le Québec, elles nous indiquent une prévalence plus élevée au sein de la cohorte des naissances de 1950 à 1969. Les données probantes sont toutefois insuffisantes pour justifier la mise en place au Québec d’un programme de dépistage systématique de l’hépatite C chez les personnes nées entre 1950 et 1969, comme c’est le cas aux États-Unis. Les membres du Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (CITSS) recommandent d’offrir le dépistage, sur une base opportuniste, aux personnes nées entre 1950 et 1969, une fois à vie, et ce, même en l'absence d'autres facteurs de risque pour l'hépatite C.
Contexte
Au Québec, comme dans le restant du Canada, le principal facteur de risque, et de loin, de contracter l'infection par le VHC est l'utilisation de drogues par injection au moyen de seringues et de matériel d'injection déjà utilisés par d'autres…