Traitement et prise en charge

La prévention combinée – une stratégie pour réduire l’incidence du VIH et des ITSS

L’équipe des services intégrés de dépistage et de prévention des ITSS (SIDEP) du CIUSSS du Centre-sud-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS-CSMTL), en collaboration avec la direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), ont récemment ouvert une nouvelle clinique publique et gratuite de prévention combinée, adaptée aux hommes gais/HARSAH afin d’offrir des interventions reconnues efficaces pour la prévention du VIH et des autres ITSS. Espace ITSS s’est entretenu à ce sujet avec Dre Sarah-Amélie Mercure, responsable médicale du Service ITSS et réduction des méfaits, et Nicolas Hamel, conseiller en soins infirmiers, tous deux impliqués dans le développement de cette clinique à la DRSP.

La prise en charge et le traitement de la syphilis chez les PVVIH

Le ministère de la Santé et des Services sociaux  (MSSS) a récemment publié un guide de pratique professionnelle sur la prise en charge et le traitement de la syphilis chez les adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ce document a été rédigé en collaboration avec un groupe de travail du Comité consultatif sur la prise en charge clinique des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH).

Le Guide vise à préciser la prise en charge et le traitement de la syphilis chez les PVVIH adultes à la lumière de la littérature scientifique sur le sujet. Les données les plus récentes utilisées pour la rédaction datent de juin 2015. Le guide ne traite pas de la prise en charge de la syphilis chez la femme enceinte ou de la syphilis congénitale.

Le Guide aborde les éléments suivants :

l’épidémiologie de la syphilis au Québec; l’histoire naturelle de la syphilis; les indications et la fréquence concernant le…

Drogues, buzz et ITSS

Données québécoises sur la consommation de drogues  Le Portrait de l’environnement au Québec, fait par le Centre québécois de lutte aux dépendances, avance que les 15 à 24 ans sont les plus grands consommateurs de drogues. Le document indique aussi que le cannabis est la substance illégale la plus consommée, particulièrement chez les hommes. Si l’alcool est inclus, celui-ci surpasse la consommation de cannabis. Cependant, le Québec arrive à l’avant-dernier rang au Canada pour la consommation problématique d’alcool.

Les données québécoises indiquent aussi que plus de la moitié des Québécois n’ont jamais consommé de produits illicites de leur vie, qu’environ le tiers ont déjà fait usage de drogues et qu’environ 13 % des individus sondés consommaient des drogues durant la période de référence. Parmi les autres drogues consommées au Québec, en 2011, on retrouve :

Guide d'usage optimal - INESSS / Syphilis

Cette version du guide n'est plus à jour. Vous pouvez consulter la dernière version.

Une resurgence de la syphilis infectieuse est observée au Québec. Si la syphilis infectieuse était pratiquement disparue à la fin des années 1990, on compte maintenant plusieurs centaines de cas à chaque année. Cette resurgence touche surtout les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH).

Le nombre de cas déclarés de syphilis infectieuse chez les femmes en âge de procréer augmente aussi sensiblement depuis 2009. Pour la première fois depuis le début des années 2000, un cas documenté de syphilis congénitale chez un bébé né au Québec d'une mère québécoise a été déclaré en 2011. Un autre cas de syphilis congénitale a été déclaré en 2012. La vigilance des praticiens s'impose.

Vous trouverez de l’information pertinente concernant…

Règlement autorisant le traitement de certaines ITS par les infirmières habilitées - En vigueur depuis le 11 janvier 2016

Depuis le 11 janvier 2016, le Règlement permettant aux infirmières et infirmiers de prescrire le traitement de l’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae chez une personne asymptomatique est entré en vigueur.

Le Règlement

Toutes les infirmières visées par ce Règlement peuvent faire leur démarche auprès de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) dans le but d’obtenir leur numéro de prescripteur.

Pour les infirmières détentrices d’un diplôme de niveau baccalauréat, seule la réussite de la formation de l’OIIQ sur les considérations déontologiques et la démarche de prescription est requise. Pour les infirmières détentrices d’un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers, des conditions supplémentaires sont exigées pour se prévaloir de la clause transitoire du Règlement en plus de la réussite de la formation de l’OIIQ sur les considérations déontologiques et la démarche de prescription.

L’ensemble…

Personnes utilisatrices de drogues par injection et VHC : excellente TACTIC à Québec

Depuis 1990, près de 40 000 cas d’hépatite C (VHC) ont été déclarés au Québec, dont 1 166 en 2013. Le taux d’incidence est en régression, mais de nombreuses personnes infectées ignorent leur état. Qui plus est, les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) sont particulièrement à risque d’infection à cause, bien entendu, du partage de matériel d’injection. Et seulement 10 % de tous les cas de VHC seraient traités. On estime également que 60 à 70 % des nouveaux cas sont liés à la consommation de drogues par injection.

Services à bas seuil d'accès

À Québec, la docteure Lucie Deshaies du CSSS de la Vieille-Capitale s’est attaquée à cet épineux problème du VHC touchant les personnes UDI; une clientèle marginalisée à haut risque de contracter le VHC. Pour ce faire, elle s’est appuyée sur la politique de son CSSS à l’égard des services à bas seuil d’accès.

« En fait, la littérature scientifique démontre que les taux de fidélité aux…

Le rôle d'une infirmière dans le traitement des PVVIH

Martine Paradis, infirmière clinicienne auprès de l’Unité hospitalière de recherche, d’enseignement et de soins sur le SIDA (UHRESSS) du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHU) et infirmière experte au Programme national de mentorat sur le VIH/Sida a récemment pris sa retraite après une riche carrière consacrée aux personnes vivant avec le VIH. Espace ITSS l’a rencontrée et nous livre ici les principales conclusions de son travail. Un témoignage vibrant et éclairant. Bonne écoute.

La thérapie antirétrovirale pour les adultes infectés par le VIH

Le docteur Jean-Guy Baril, médecin de famille à la Clinique du Quartier Latin et médecin à l’UHRESS nous présente les grandes lignes du guide La thérapie antirétrovirale pour les adultes infectés par le VIH. Cet ouvrage est destiné à tous les professionnels de la santé qui agissent auprès des PVVIH.

Il a été mis à jour afin d'intégrer les avancées thérapeutiques en cette matière. Ce guide est l'oeuvre d'un groupe de travail dirigé par la docteure Danielle Rouleau et dont le contenu fut entériné par le Comité consultatif sur la prise en charge des PVVIH. C’est un document important qui devrait inspirer tous les professionnels de la santé engagés dans le traitement du VIH. Il traite, bien sûr, de l’utilisation des médicaments antirétroviraux afin d’aider ces professionnels à maintenir la santé de leurs patients, à réduire la morbidité et la…

Consensus d'experts sur la charge virale indétectable du VIH

Selon le Consensus d’experts sur la charge virale indétectable et le risque de transmission du VIH, un traitement antirétroviral qui abaisse la charge virale à un niveau indétectable réduit de manière importante le risque de transmission du VIH. Ainsi, le risque de transmission lors de relations sexuelles vaginales non protégées par un condom passe d’un niveau élevé à un niveau négligeable ou très faible lorsque six conditions indispensables sont respectées. Entrevue avec le Dr Marc Steben, président du Comité sur les ITSS de l'INSPQ, sur cette analyse d'experts dont les résultats étaient fort attendus.

Le risque de transmission lors de relations orales ou anales non protégées par un condom passerait également à un niveau négligeable ou très faible si ces mêmes conditions sont remplies soit :

Échecs du traitement de Neisseria gonorrhoeae : analyse de la situation en Alberta

Annick Trudelle propose un article sur les échecs au traitement de Neisseria gonorrhoeae

Retrospective review of pharyngeal gonorrhea treatment failures in Alberta, Canada.
Analyse rétrospective d’échecs au traitement pour des cas de gonorrhée pharyngée, rapportés en Alberta, Canada [traduction libre] 
Gratrix JBergman JEgan CDrews SJRead R…