Virus du papillome humain

Test VPH et test cytologique

Au cours de l’été, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a publié un document intitulé « Comparaison des stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus avec le test de détection des virus du papillome humain (test VPH) ou la cytologie gynécologique (test Pap) ». Cet état de connaissances permet de mieux comprendre les forces et les limites de ces tests dans le dépistage du cancer du col de l’utérus.

En 2011, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié ses Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec. Ces recommandations établissent les paramètres de dépistage appuyés par les meilleures données scientifiques…

Vaccination contre les VPH pour les garçons

Le 3 décembre dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a annoncé qu’il allait de l’avant pour inclure de nouvelles catégories de personnes dans le Programme de vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH). Cette décision a été prise à partir des études scientifiques et selon les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

L'Avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) recommandait :

L’implantation d’un programme gratuit de vaccination en milieu scolaire des garçons en 4e année du primaire. Ceci permettrait d’offrir aux hommes, et particulièrement à ceux qui auront des relations sexuelles avec d’autres hommes…

Résultats de l’étude PIXEL - Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec, 2013-2014

En 2013-2014, une vaste étude sur la santé sexuelle des jeunes adultes de 17 à 29 ans a eu lieu au Québec, combinant des données recueillies par questionnaire avec des prélèvements biologiques pour la détection de certaines infections transmissibles sexuellement (ITS), dont le virus du papillome humain (VPH). Quelque 3 500 jeunes de plusieurs régions du Québec ont participé à l’étude et près de 2 000 femmes ont fourni un échantillon vaginal autoprélevé pour la détection des ITS. Les données de prévalence des infections au VPH, analysées selon l’âge et le statut vaccinal contre le VPH, permettent d’estimer les premiers impacts du programme de vaccination offert au Québec depuis 2008.

Dans l’ensemble, la prévalence globale des infections génitales au VPH observée chez les femmes actives sexuellement est de 39,4 %, avec un gradient significatif selon l’âge soit de 31,7 %, 42,1 % et 46,6 % respectivement pour les femmes de 17-19 ans, 20-22 ans et…

Vaccination contre les VPH : les faits

Données mises à jour le 27 septembre 2017

À chaque automne, il est particulièrement pertinent de revenir sur le sujet de la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH). C’est la période où les jeunes peuvent être vaccinés en milieu scolaire et où le sujet peut être abordé dans les médias.

À ce sujet, Dre Chantal Sauvageau et Dre Caroline Quach, deux médecins spécialistes dans le domaine de l’immunisation à l’Institut national de la santé publique du Québec, rappellent les faits sur le fardeau de l’infection par les VPH et les interventions disponibles pour le réduire, particulièrement la vaccination contre ces virus (1).

Dans le cadre de l’intervention en prévention des ITSS, le professionnel de la santé est amené à proposer la vaccination contre les VPH aux personnes pour qui elle est recommandée. Il doit souvent répondre à plusieurs questions concernant l’efficacité, l’innocuité et les bénéfices de ce vaccin. Il est normal et…

Cancers associés au VPH : un premier portrait du Québec

Le VPH est retrouvé chez la très grande majorité des personnes atteintes du cancer du col utérin et en est reconnu comme la cause principale. Depuis quelques années, on associe le VPH à plusieurs autres cancers (vulve, vagin, anus, pénis et certains cancers oropharyngés), mais dans une moindre proportion.

Au Québec, on observe annuellement plus de 700 cas de cancers potentiellement causés par le VPH. Le cancer du col utérin demeure le plus fréquent avec 281 cas, suivi des carcinomes épidermoïdes de l’oropharynx avec 187 cas, dont 75 % surviennent chez des hommes. Les cancers de l’anus, de l’oropharynx et de la vulve sont en progression, alors que les cancers du col utérin continuent à baisser, en raison du dépistage et du traitement des états précurseurs.

Des centaines de cas évitables

On estime que de ce nombre, 331 cas de cancers chez les femmes et 154 chez les hommes pourraient être évitables annuellement au Québec par la vaccination contre les VPH. Cette…

Guide de pratique pour les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS - Détection du VPH à haut risque

Ce guide de la série Guide de pratique pour les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS a pour titre : Détection du virus du papillome humain à haut risque. Il décrit les procédures de détection des virus du papillome humain à haut risque (VPH HR), aussi appelés VPH oncogènes, à partir de spécimens de brossage du col utérin. Il est à noter que seuls les établissements désignés sont autorisés à mettre en place l’analyse de détection du VPH. L’analyse n’est pas encore disponible sur tout le territoire, mais le sera sous peu.

Deux doses de vaccin contre les VPH pour les préadolescentes : recommandation du Comité sur l'immunisation du Québec

Après avoir évalué les données scientifiques et consulté des experts, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a recommandé par consensus de ne pas offrir de dose de rappel en 3e année du secondaire aux filles ayant été vaccinées contre les virus du papillome humain (VPH) en 4eannée du primaire. Celles-ci avaient alors reçu deux doses du vaccin. Cette mesure est entrée en vigueur à l’automne 2013.

Rappelons que le CIQ avait proposé, en 2007, un calendrier allongé pour la vaccination des filles contre les VPH débutant en 4e année du primaire. La seconde dose était administrée six mois après la dose initiale et la 3e devait survenir cinq ans plus tard. Il avait toutefois été entendu « que la 3e dose devait être administrée… si cela s’avérait nécessaire. »

D’ailleurs, le Mexique et la Colombie-Britannique, qui ont adopté des programmes similaires, se sont également réservé le droit de reconsidérer ultérieurement la pertinence de la 3e…

Dépistage du cancer du col utérin dès 21 ans : lignes directrices inchangées au Québec

Malgré les recommandations du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs publiées dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) en 2013, le dépistage du cancer du col utérin devrait se pratiquer, au Québec, dès l’âge de 21 ans et non pas à 25 ans.

C’est ce qu’a annoncé le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) dans un récent communiqué diffusé à l’intention des cliniciens. Il existe, en effet, certaines différences entre les recommandations du Groupe d’étude canadien et les lignes directrices du Québec, publiées en 2011, notamment à l’égard de l’âge pour commencer le dépistage et en cesser la pratique chez les femmes testées régulièrement ne présentant pas d’anomalies.

Après avoir consulté des experts, il a été décidé de ne pas modifier pour l’instant les lignes directrices du Québec qui ont été définies en fonction des caractéristiques du milieu. Toutefois, des travaux seront menés au cours des prochaines années afin de…

Guide d'usage optimal des médicaments / CONDYLOMES

Ce guide d’usage optimal concerne la prise en charge du traitement pharmacologique des condylomes (verrues génitales).

Faits saillants

Rappelez-vous que la moitié des condylomes seront disparus en 4 mois et la plupart, à l’intérieur d’une période de 2 ans, avec ou sans traitement et qu’ils ont un taux élevé de récurrence après le traitement. Notez que les traitements recommandés servent à améliorer les symptômes et ultimement à faire disparaître les lésions et qu’aucun traitement ne permet d’éradiquer le VPH. Révisez la posologie, les précautions et les principaux avantages et inconvénients des traitements appliqués par les patients pour les condylomes externes (solution de podofilox/podophyllotoxine 0,5 %, Imiquimod 5 % en crème, Imiquimod 3,75 % en crème) et des traitements administrés par un professionnel de la santé pour les condylomes externes (cryothérapie, acide bi- ou tri-chloracétique). Trouvez également grâce à ce guide les réponses à vos questions…

La vaccination contre les VPH au Québec : mise à jour des connaissances et propositions du comité d'experts

Thème

Cet avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) porte sur le programme de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH). Il comprend une mise à jour des connaissances et des recommandations émises par un groupe d’experts.

Public cible

Rédigé d’abord à l’intention des décideurs au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, le rapport est également pertinent pour tous les intervenants, chercheurs ou gestionnaires qui s’intéressent à la prévention des maladies causées par les VPH, aux stratégies de vaccination ainsi qu’aux études économiques dans le domaine de la santé.

Faits saillants

Un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) est offert gratuitement au Québec depuis 2008. Ce programme, visant initialement la prévention du cancer du col utérin, ciblait les jeunes filles de 9 à 17 ans. Avec l’évolution des connaissances sur le VPH et la présence de nouvelles données d’efficacité pour…