SRAS-CoV-2 : choix et port du masque médical en milieux de soins

Le terme masque médical inclut le masque de procédure et le masque chirurgical. Il est fabriqué de plusieurs couches de matériaux et il est généralement plat avec des plis, ou prémoulé. Il offre à celui qui le porte une protection contre les éclaboussures de sang, les liquides organiques, les sécrétions ou les excrétions (Guay et al., 2020). Il agit donc comme une barrière empêchant les particules d’une source infectée de contaminer l’utilisateur en protégeant les muqueuses de la bouche et du nez. Il est également utile pour emprisonner les particules émises par le porteur en agissant comme un contrôle à la source. Il offre un certain niveau de filtration des particules, même s’il peut y avoir des fuites.

En réduisant les fuites, un masque médical qui épouse bien le visage du porteur favorise le passage de l’air à travers les matériaux filtrants, ce qui permet la filtration d’une plus grande proportion de l’air inspiré ou expiré (Clapp et al., 2020). Toutefois, les caractéristiques du masque médical ne correspondent pas aux critères d’un appareil de protection respiratoire (APR) et en conséquence, il ne nécessite pas un test d’ajustement.

Les masques attestés par le bureau de normalisation du Québec (BNQ) ne sont pas des masques médicaux conformes aux normes pour les milieux de soins. Cette attestation s’applique aux masques utilisés dans les milieux de travail et exclu « les environnements cliniques et les environnements où se trouvent des personnes présentant des symptômes compatibles avec la COVID-19 » (BNQ, 2020).

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Mis à jour le 18 juillet 2023

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COVID-19
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