COVID-19 - Habitudes de fréquentation des parcs et espaces verts et de la rue pour les transports actifs

Dans le cadre de la pandémie de COVID-19, plusieurs municipalités ont limité l’accès à une diversité d’espaces publics, particulièrement ceux intérieur, en vue de freiner la propagation du virus1. Ces restrictions peuvent avoir un impact négatif sur la pratique de l’activité physique et favoriser l’isolement social. Il a en effet été démontré que la population est généralement moins active en période de confinement, et ce, sans égard à l’âge ou aux conditions de santé préexistantes. Or, la pratique d’une activité physique contribue au maintien d’une bonne santé physique, sociale et mentale et les espaces publics, tels que la rue et les parcs, sont des lieux propices à la pratique d’une activité physique et au maintien d’une vie sociale. Les parcs, les espaces verts et les rues offrent la possibilité de s’adonner à différentes activités tout en diminuant le risque de propagation de la COVID-19 comparativement aux activités réalisées en espaces clos. Ces espaces contribuent ainsi au bien-être et à la santé des gens. En effet, avoir des contacts avec la nature, comme il est possible de le faire dans les espaces verts urbains ou sur des rues bordées d’arbres, aurait un effet positif sur le système immunitaire, la santé physique, la santé mentale et la cohésion sociale. Lorsque les consignes sanitaires peuvent y être maintenues, la santé publique recommande d’ailleurs de continuer à fréquenter ces lieux, car ils favorisent la capacité de résilience de la population.

Le présent feuillet a pour objectif de voir si des tendances se dégagent pour les données de sondage (méthodologie présentée à la page 10) collectées du 9 au 21 octobre 2020 quant aux habitudes de fréquentation des espaces publics extérieurs en période de COVID-19 et de savoir si les mesures ajoutées dans l’espace public pour favoriser le maintien des consignes sanitaires contribuent à favoriser leur fréquentation. Le feuillet présente ultimement quelques stratégies, identifiées dans la littérature pour soutenir l’utilisation des parcs, des espaces verts et des infrastructures de transport actif en période de pandémie. Celles-ci seront utiles aux décideurs tant du milieu de la santé et des services sociaux que du milieu municipal. La méthodologie est disponible à la fin du document.

A retenir

  • La conception d'espaces publics accessibles et sécuritaires favorise leur utilisation.
  • Les Québécois(es) des milieux les plus densément peuplés sont celles et ceux qui ont le plus augmenté la fréquence de leurs visites dans les parcs et les espaces verts et l’utilisation de la rue pour du transport actif.
  • L’accès à des parcs, des espaces verts et des infrastructures de transport actif de qualité est particulièrement important dans les milieux défavorisés où la population n’a pas nécessairement accès à un espace extérieur privé.
  • Par rapport aux personnes des autres groupes d’âge, les Québécois(es) âgé(e)s de 70 ans et plus sont plus nombreux(ses) à avoir diminué la fréquence d’utilisation des parcs, des espaces verts et des rues pour du transport actif.

1 L'espace public est ici désigné comme : les parcs et espaces verts, les rues (p. ex. : infrastructures de transports actifs), les bâtiments municipaux (p. ex. : centres communautaires), les infrastructures publiques pour le sport intérieur (p. ex. : arénas), les infrastructures pour le sport extérieur (p. ex. : terrain de tennis) et les cours d’école.

COVID-19 - Habitudes de fréquentation des parcs et espaces verts et de la rue pour les transports actifs
Sujet(s)
COVID-19
Type de publication
Notice Santécom
Date de publication