Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec

La problématique de la prévention des maladies attribuables aux virus du papillome humain (VPH) déborde le champ des maladies infectieuses traditionnellement couvert par la vaccination. C’est pourquoi le CIQ a suivi une procédure un peu différente pour la préparation de ce rapport en travaillant avec un groupe élargi d’experts provenant notamment des secteurs de la gynécologie, de la lutte contre le cancer et des infections transmissibles sexuellement.

La synthèse des connaissances a été effectuée par un comité de rédaction de quatre personnes en suivant le modèle développé par Erickson et De Wals (Vaccine, 2005) qui constitue actuellement la référence en ce domaine. Cette synthèse des connaissances couvre les informations disponibles jusqu’au 15 août 2007. Une rencontre élargie du CIQ à laquelle participait plus de 20 experts des domaines intéressés par les maladies attribuables au VPH a eu lieu les 31 mai et 1er juin 2007 à Longueuil. Les recommandations énoncées dans ce rapport ont été élaborées durant cette rencontre. Le CIQ a ensuite tenu une réunion spéciale le 15 juin pour finaliser l’énoncé des recommandations. Elles ont ensuite été envoyées en consultation durant l’été aux principaux organismes intéressés par cette problématique. Lors de sa rencontre du 27 septembre 2007, le CIQ a pris acte des commentaires, fait les modifications appropriées et adopté la version finale du rapport.

Le rapport est divisé en deux parties : un résumé exécutif qui souligne les principaux éléments du problème et énonce les recommandations du CIQ, suivi de la synthèse détaillée des connaissances. Sans occulter les autres maladies causées par le VPH, le rapport se concentre sur la prévention du cancer du col utérin. C’est l’objectif prioritaire qui a été retenu lors de la rencontre élargie du CIQ où les recommandations ont été élaborées. Cela ne diminue en rien l’intérêt de prévenir également les autres maladies causées par le VPH.

La possibilité de prévenir le cancer du col utérin par la vaccination est à la fois une opportunité extraordinaire et un défi difficile à relever. Le cancer du col utérin reste un tueur malgré les efforts considérables qui sont investis dans le dépistage et sa quasi-disparition serait un gain remarquable. Mais la complexité scientifique et organisationnelle de ce nouveau programme n’a pas de commune mesure avec celle des autres programmes d’immunisation, principalement à cause de la nécessité de faire travailler de concert des secteurs qui n’avaient jamais travaillé ensemble jusqu’à maintenant et qui ont des traditions fort différentes.

Auteur(-trice)s
Bernard Duval
Institut national de santé publique du Québec
ISBN (électronique)
978-2-550-51327-8
ISBN (imprimé)
978-2-550-51326-1
Notice Santécom
Date de publication