Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Membres du comité

Boissonneault, Karine
Desmarteau, Natasha
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale

Bégin, Nathalie
Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre

Doualla-Bell, Florence
Fafard, Judith
Roger, Michel
Laboratoire de santé publique du Québec

Dubreuil, Bruno
Institut de cardiologie de Montréal

Dufour, Kevin
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Dufresne, Catherine
Centre hospitalier de l’Université Laval

Frenette, Charles
Centre universitaire de santé McGill

Roy, Marie-Claude
Thibeault, Roseline
Trépanier, Pascale
Centre hospitalier universitaire de Québec - Université Laval

Caron, Stéphane
Grenier, Dominique
Hudson, Patricia
Massicotte, Josée
Villeneuve, Jasmin
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Longtin, Yves
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal

Moisan, Danielle
Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent

Paquet-Bolduc, Bianka
Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec

Pominville, Sara
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie

McMurray, Zeke
Perna, Silvana
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

Savard, Noémie
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Savard, Patrice
Centre hospitalier de l’Université de Montréal

Membres de l’INSPQ participant au CINQ

Anctil, Geneviève
Boulais, Annick
Charest, Josiane
Desjardins, Fanny
Massicotte, Josée
Parisien, Natasha
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Soutien à la planification, programmation et recherche

Richard, Chantal
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Soutien administratif

St-Onge, Murielle
Direction des risques biologiques et de la santé au travail

Mesures de prévention et de contrôle des infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) au Québec - 2e édition - version intérimaire

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Les infections nosocomiales sont des complications infectieuses bien reconnues survenant suite à la prestation de soins de santé. Le Staphylococcus aureus domine la liste des microorganismes responsables des infections nosocomiales. Au contact des antibiotiques, cette bactérie a acquis progressivement des résistances multiples aux antibiotiques, dont celle à la méthicilline et ce, sans perdre de sa virulence. Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) s'est disséminé progressivement dans la majorité des établissements de soins à l'échelle mondiale incluant le Québec, d'où la première parution en 2000 de lignes directrices pour différents établissements et types de soins sur les mesures de contrôle et prévention des infections à SARM au Québec. Depuis 2000, la situation épidémiologique globale au Québec ne s'est pas améliorée au sein de la majorité des établissements de soins et des cas d'infections à SARM acquis dans la communauté commencent à émerger.

La…

Mesures de contrôle du Burkholderia cepacia et d'autres pathogènes multi-résistants chez les patients atteints de fibrose kystique du pancréas

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

L’acquisition de Burkholderia cepacia peut avoir des conséquences sérieuses chez les patients atteints de fibrose kystique du pancréas (FKP). Ce microorganisme vit habituellement dans l’eau, le sol et la végétation. Il peut survivre pendant des mois dans un environnement humide mais résiste mal à la sécheresse. B. cepacia présente une résistance naturelle à de nombreuses classes d’antibiotiques. Son pouvoir pathogène est généralement très limité; les patients à risque de s’infecter avec ce microorganisme sont les immunosupprimés, les nouveau-nés, les patients hospitalisés gravement malades et les patients atteints de FKP. Des bactériémies nosocomiales dont des éclosions associées à des solutions intraveineuses contaminées, des infections urinaires et des infections de plaies ont été rapportées. Les souches isolées des patients atteints de FKP diffèrent souvent des souches environnementales et de celles impliquées dans les éclosions associées à des solutions contaminées.

Mesures de contrôle et prévention des éclosions de cas de gastro-entérite infectieuse d'allure virale (Norovirus) à l'intention des établissements de soins

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Des cas de gastro-entérite aiguë peuvent être causés par une variété d’agents infectieux dont plusieurs sont responsables d’éclosions nosocomiales. Des bactéries (Salmonella, Shigella, Campylobacter, Escherichia coli O157 :H7, Clostridium difficile), des virus (Caliciviridae, Rotavirus, Adénovirus entériques, Astrovirus, Coronavirus, Torovirus) et des protozoaires (Giardia, Cryptosporidium et Entamoeba histolytica) sont une cause commune d’infection entérique aiguë chez des enfants et adultes des pays développés. Les éclosions de gastro‑entérite infectieuse sont des problèmes relativement fréquents dans les établissements de soins. Même si les virus sont plus souvent impliqués, certains agents pathogènes bactériens, comme le Clostridium difficile, ont aussi été associés à des éclosions chez les résidants d’établissements de soins de longue durée. De plus, certaines éclosions de cas gastro-entérite infectieuse pourraient être causées par la circulation de plus d’un agent…

Précautions contact +

Comité sur les infections nosocomiales du Québec Les visiteurs doivent se présenter au poste des infirmières avant d'entrer dans la chambre.  Le patient doit demeurer dans la chambre. Porter des gants en tout temps dans la chambre. Revêtir une blouse à manches longues en tout temps dans la chambre. L'enlever avant de quitter la chambre. Procéder au lavage antiseptique des mains avant de quitter la chambre. Réserver l'équipement de soins à l'usage exclusif du patient ou le désinfecter s'il est utilisé pour plusieurs patients.

I wash my hands step by step

Comité sur les infections nosocomiales du Québec Wet hands. Add 3 to 5 mL of soap or antiseptic solution. Scrub hands palm to palm. Scrub right hand’s palm on the back of the left hand, and vice versa. Scrub palm to palm, interlacing fingers. Scrub outer side of the fingers against the palm of the opposite hand. Scrub thumbs rotatively. Scrub fingertips of each hand in opposite palm. Rince and dry hands using paper towels; turn off water using the paper.

Je me lave les mains en respectant chaque étape

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Je me lave les mains en respectant chaque étape :

Mouiller les mains. Ajouter de 3 à 5 ml de savon ou de solution antiseptique. Savonner paume à paume. Frotter la paume de la main droite sur la surface dorsale de la main gauche et vice-versa. Frotter paume à paume, les doigts entrelacés. Frotter la face externe des doigts dans la paume de la main opposée. Frotter les pouces avec des mouvements rotatifs. Frotter le bout des doigts dans la paume de la main opposée. Rincer et sécher à l’aide de serviettes de papier. Fermer les robinets avec le papier.

Ordre pour retirer l'équipement de protection

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Avant de sortir de la chambre

Enlever les gants. Détacher le cordon de la taille. Détacher le cordon du cou. Enlever la jaquette sans contaminer les vêtements. Tourner la jaquette à l’envers. Rouler la jaquette en boule et la jeter dans le sac à linge souillé ou à déchets (si à usage unique). Aller au lavabo et se laver les mains. Ouvrir la porte en utilisant le papier à main et jeter le papier dans la poubelle de la chambre, et puis sortir. Décontaminer les mains avec le gel alcoolisé.

Prévention et contrôle de la diarrhée nosocomiale associée au Clostridium difficile au Québec : lignes directrices pour les établissements de soins - 3e édition

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Les infections nosocomiales sont des complications bien reconnues survenant suite à la prestation de soins de santé dans un milieu hospitalier ou suite à des interventions médicales de tout genre. Elles sont le résultat d'une interaction complexe entre l'hôte, ses conditions médicales de base, les organismes pathogènes de sa flore microbienne et de son environnement et les modes de transmission de ceux-ci. Ce n'est qu'au début des années 1980 que l'on a pu identifier de façon plus précise la portion de ces infections nosocomiales que l’on pouvait prévenir, environ le tiers, ainsi que les principes nécessaires et essentiels pouvant amener cette réduction (Haley, 1985). Depuis lors, l'application de ces principes a entrainé une explosion des connaissances à l'égard des mesures de prévention précises pouvant réduire l'incidence des infections nosocomiales spécifiques. Cependant, ces mesures requièrent généralement un investissement important dans les outils de prévention nécessaires.…

Precautions contact +

Comité sur les infections nosocomiales du Québec Visitors must show up at the nursing station prior to enter the room.  The patient must stay in the room. Always wear gloves when in the room. Throw them in the garbage before leaving the room. Always wear a long-sleeved gown when in the room. Take it off before leaving the room. Proceed to antiseptic handwashing when leaving the room. Reserve the medical equipment for the patient’s exclusive use, or disinfect it if it is being used for several patients.

Stratégie de prévention des infections lors du processus d'évaluation des patients en milieu de soins

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

L’émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002 s’est traduite par une épidémie dont la transmission est, heureusement, actuellement déclarée interrompue (Organisation Mondiale de la Santé, annonce faite le 5 juillet 2003). Cependant, la possibilité d’une résurgence du SRAS constitue quand même une menace globale de santé publique dont les répercussions médicales (hospitalières et communautaires) pourraient être considérables puisque sa gravité est significative : sa létalité globale atteint 10 à 15 % (mais elle est de plus de 50 % chez les patients âgés de 65 ans et plus) et sa morbidité est importante (ex. : insuffisance respiratoire, séjour prolongé à l’hôpital). La transmission nosocomiale de l’agent étiologique, le Coronavirus-SRAS (CoV-SRAS), en milieu de soins et sa facilité à infecter des travailleurs de la santé, d’autres patients hospitalisés et même des visiteurs soulignent l’importance d’appliquer consciencieusement et en tout temps les mesures reconnues…