Les infections par le VIH et par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection représentent un enjeu de santé publique important au Québec.
Les données les plus récentes du réseau SurvUDI indiquent que la cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants (sauf à Ottawa où les opioïdes médicamenteux rattrapent la cocaïne), suivie par le Dilaudid, l'héroïne, la morphine, l'oxycodone et le crack/freebase. L'injection de certains opioïdes (Dilaudid, oxycodone) a augmenté de façon importante, de même que la consommation de crack/freebase non injecté.
Après une diminution observée entre 1995 et 2002, le taux d'incidence du VIH est maintenant relativement stable, mais demeure élevé. Le taux d'incidence du VHC, quant à lui, continue à osciller à des niveaux très élevés (entre 20 et 30 séroconversions par 100 personnes-année).
La proportion de participants qui déclarent avoir utilis…