Santé mentale

Les rôles de la santé publique en matière de promotion de la santé mentale et du mieux-être mental des populations

Ce rapport constitue un document d’orientation au sujet des rôles de la santé publique en matière de promotion de la santé mentale et du mieux-être mental des populations (PSMMEMP) au Canada. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19 actuelle, laquelle a mis la santé mentale à l’avant-plan des interventions de nombreux pays, le renforcement des capacités de la main-d’œuvre et des organisations de santé publique en matière de PSMMEMP devient plus que jamais pertinent.

Ce document a été élaboré par le Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS), et il s’appuie sur des conversations survenues dans le cadre du Forum sur la promotion de la santé mentale et du mieux-être mental des populations (le Forum), en février-mars 2018. Le Forum a été organisé par les six Centres de collaboration nationale en santé publique (CCN), en collaboration avec quatre organisations partenaires : l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM)…

Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables

De nombreuses données scientifiques à travers le monde font état des effets néfastes des risques psychosociaux du travail sur la santé mentale1 et physique. Au cours des dernières années, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collaborateurs et collaboratrices ont développé une Grille d’identification de risques psychosociaux du travail qui permet d’identifier et d’analyser ces risques et de proposer des orientations à privilégier afin de réduire leurs impacts dans le milieu de travail. Pour plus d’information, consulter la section du site Web de l’INSPQ : Risques psychosociaux du travail.

De quels risques parle-t-on?

Les facteurs de risques psychosociaux du travail sont liés à l’organisation du travail, aux pratiques de gestion, aux con…

Intervenir sur les risques psychosociaux du travail : leviers et stratégies de mobilisation

De nombreuses données scientifiques à travers le monde font état des effets néfastes des risques psychosociaux du travail sur la santé mentale1 et physique. Au cours des dernières années, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collaborateurs et collaboratrices ont développé une Grille d’identification de risques psychosociaux du travail qui permet d’identifier et d’analyser ces risques et de proposer des orientations à privilégier afin de réduire leurs impacts dans le milieu de travail. Pour plus d’information, consulter la section du site Web de l’INSPQ : Promotion de la santé des travailleurs.

Il peut parfois être difficile d’obtenir l’adhésion d’un milieu de travail à une démarche d’identification et d’évaluation des risques psychosociaux du tr…

Être gestionnaire ou médecin en temps de pandémie : enjeux de santé mentale et pistes d’action

Ce rapport présente les résultats de l’analyse d’entrevues de groupe qui ont été réalisées à l’hiver 2021 afin de documenter l’expérience de gestionnaires et de médecins œuvrant dans le réseau de la santé et des services sociaux durant la pandémie de la COVID-19. L’objectif principal de la démarche était de guider les acteurs de ce réseau vers le développement de stratégies préventives appropriées en vue de protéger la santé mentale des personnes appartenant à ces deux groupes. Voici, de façon synthétique, ce que les analyses nous ont appris.

Les risques psychosociaux du travail

Alors que les risques psychosociaux du travail (RPS) sont de mieux en mieux documentés chez le personnel soignant, il en est autrement pour les gestionnaires et les médecins qui sont plus rarement l’objet de travaux sur la question et qui, par ailleurs, témoignent peu de leur situation de travail.

Disparités en santé mentale et ses déterminants chez les jeunes du secondaire au Québec selon la langue d’enseignement

Ce document porte sur une analyse comparative selon la langue d’enseignement de quelques indicateurs de santé mentale et de ses déterminants. Les données analysées proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-2017.

Pour la plupart des indicateurs analysés, on ne retrouve pas d’écart entre les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est l’anglais et ceux dont la langue d’enseignement est le français. Et pour les indicateurs pour lesquels on note un écart entre les deux groupes, cet écart est tantôt en défaveur des jeunes qui étudient en anglais, tantôt en défaveur des jeunes qui étudient en français. 

Ainsi, les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est l’anglais sont proportionnellement plus nombreux que les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est le français à déclarer :

  • avoir reçu un diagnostic médical de dépression;
  • avoir reçu un diagno…

Le suicide au Québec : 1981 à 2019 — Mise à jour 2022

 

Faits saillants

  • Selon les données pour l’année 2019, 1128 personnes se sont enlevé la vie au Québec. C’est un taux brut de suicide de 13,3 par 100 000 personnes.
  • Le taux de suicide semble atteindre un plateau après avoir diminué depuis plusieurs années.
  • Au Québec, le suicide représente 1,7 % de tous les décès pour les années 2017-2019. Il est au 7e rang des causes de décès dans la province.
  • Le ta…

Vigie des idéations suicidaires et des tentatives de suicide en période de COVID-19 à partir du Système d’information de gestion des urgences

Ce rapport contribue à caractériser l’impact potentiel de la COVID-19 sur les comportements suicidaires au Québec sur les visites aux urgences en raison d’une tentative de suicide et d’idéations suicidaires pour la période prépandémie (2014-2019) et perpandémie (2020-2021). Il s’agit d’une initiative de l’INSPQ s’inscrivant dans le cadre de ses activités de vigie.

  • Dans les années précédant la pandémie, une diminution progressive du taux annuel de visites aux urgences pour tentative de suicide au Québec a été observée passant de 65/100 000 personnes, en 2014, à 50/100 000 personnes en 2019;
  • Depuis le début de la crise de la COVID-19, le taux annuel de visites aux urgences en raison d’une tentative de suicide semble avoir diminué de façon légèrement plus importante que la tendance observée depuis 2016;
  • La tendance à la hausse du taux annuel de visites aux urgences pour des idéations suicidaires observée au cours des cinq…

Des actions pour une utilisation et une conception optimales des infrastructures extérieures à vocation récréative

Ce qu'il faut retenir

  • Les infrastructures extérieures à vocation récréative sont bénéfiques pour la santé physique, notamment parce qu’elles fournissent un environnement propice à l’activité physique à différents groupes de la population.
  • Les infrastructures extérieures à vocation récréative offrent des possibilités d’activités plaisantes et facilitent les interactions sociales, pouvant ainsi contribuer à la santé mentale et au bien-être.
  • Une réflexion s’impose sur la manière de construire les infrastructures extérieures à vocation récréative. Celle-ci doit s’articuler autour d’une planification en fonction du contexte hivernal ou bien par des infrastructures flexibles et évolutives (dans l’espace et dans le temps, selon les besoins et les tendances).
  • Outre les caractéristiques de l’environnement bâti, il est important de prendre en considération les accessibilités économique et symbolique ainsi que la promotion des infrastructures pour…

La santé cognitive des personnes aînées : pourquoi et comment la préserver?

Depuis longtemps, la santé physique et la santé mentale occupent une place importante dans le réseau de la santé. Plus récemment, la santé cognitive est devenue un sujet d’intérêt en gérontologie. Les démences de type Alzheimer, qui constituent la majorité des troubles neurocognitifs majeurs, augmentent avec l’avancement en âge. Le nombre et la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus croissent rapidement au Québec, reflet, entre autres, du vieillissement de la forte cohorte des baby-boomers. Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour ces maladies. Toutefois, il serait possible d’agir en amont pour prévenir ou retarder certaines atteintes cognitives et ainsi diminuer leurs impacts.

Dans le cadre du Plan d’action 2018-2023 Un Québec pour tous les âges issu de la politique Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté au Québec, l’Institut national de santé publique du Québec collabore à « promouvoir auprès des intervenan…

Étude sur la détresse psychologique des travailleurs de la santé atteints de la Covid-19 au Québec durant la deuxième vague pandémique

Au Québec, entre le 12 juillet 2020 et le 16 janvier 2021, 23 142 travailleurs de la santé ont eu un diagnostic de COVID-19. En date du 22 février 2021, 5 330 de ces travailleurs et 1 515 travailleurs non atteints de la COVID-19 (groupe témoin) ont rempli le questionnaire de l’enquête épidémiologique sur les travailleurs de la santé atteints par la COVID-19. Ce rapport présente les résultats de l’analyse portant sur la détresse psychologique et les risques psychosociaux liés au travail qui y sont associés.

Principaux résultats 

  • Près de la moitié (48,1 %) des 5 330 participants à l’étude atteints de la COVID-19 durant la deuxième vague, rapporte une détresse psychologique élevée ou très élevée pendant le mois précédant l’enquête (50,9 % chez les femmes et 38,2 % chez les hommes). À titre de comparaison, la prévalence de la détresse psychologique élevée et très élevée était de 27,6…