Substances psychoactives

Réduction de la limite d'alcool permise dans le sang pour la conduite d'un véhicule automobile

L'alcool au volant comme problématique actuelle de sécurité routière

Malgré les progrès réalisés au cours des 40 dernières années, la conduite d'un véhicule automobile sous l'influence de l'alcool demeure toujours un problème important et actuel de santé et de sécurité publique. Selon une enquête réalisée en 2008, 5,2 % des Canadiens sondés ont admis avoir conduit leur véhicule au cours des douze derniers mois même s'ils croyaient dépasser le taux d'alcoolémie (TA) permis par le Code criminel canadien (80 mg/100 ml). Au Québec, cette proportion est de 7,5 % (Fondation de recherche sur les blessures de la route, 2008a et 2008b).

La conduite sous l'influence de l'alcool demeure encore aujourd'hui la principale cause de décès routiers. Au Canada, 3 122 personnes sont décédées des suites d'une collision routière en 2006. De ce nombre, 37,1 % étaient associées à l'alcool, ce qui signifie que 1 161 sont mortes lors…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2007 à mars 2008

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Ce sont des organismes communautaires spécialisés dans la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) auprès des UDI ou avec des clientèles et des vocations multiples, des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des pharmacies.

Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à d…

Avis sur la pertinence des services d'injection supervisée : analyse critique de la littérature

Envisagés depuis plusieurs années, les services d'injection supervisée (SIS) ont été formellement inscrits au Programme national de santé publique du Québec (PNSP) en 2008. Bien que plusieurs autres objectifs soient visés par la mise en place de cette mesure, elle s'ajoute plus spécifiquement à celles proposées pour lutter contre les épidémies de VIH et de VHC chez les personnes faisant usage de drogues par injection (UDI). Certaines questions ayant été soulevées entourant les résultats des études portant sur les effets des SIS, l'INSPQ a pris l'initiative de procéder à une analyse critique des recherches effectuées. Le groupe de travail a bénéficié de la collaboration de membres du Service de lutte aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), des directions de santé publique de Montréal et de la Capitale-Nationale. Le document a aussi été soumis à des experts externes dont la liste apparaît à la page des auteurs.

Objectifs de l'avis

L'avis a p…

L'usage de substances psychoactives chez les jeunes québécois : portrait épidémiologique

Au Québec, de nombreuses personnes sont interpellées par l'usage non médical de substances psychoactives (SPA) chez les jeunes et par les conséquences possibles de cet usage sur leur développement et leur épanouissement. Qu'ils proviennent du réseau scolaire ou de la santé, des milieux universitaires ou communautaires, qu'ils agissent en réadaptation, en prévention ou en recherche, tous tentent de mieux comprendre ce phénomène dans le but de mieux intervenir.

Le présent travail s'ajoute aux actions entreprises en ce sens et vise essentiellement à rassembler l'information existante pour tracer un état de situation le plus fidèle possible de l'usage de SPA chez les jeunes québécois, des conséquences de cet usage et des interventions probantes en matière de prévention. Il s'inscrit dans le cadre d'une entente entre la Direction générale des services sociaux (DGSS) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et…

Enquête de santé auprès des Cris 2003, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, Cycle 2.1 Iiyiyiu Aschii, 2003 : Habitudes de vie en matière de consommation d'alcool, de drogues et les pratiques de jeux de hasard et d'argent

Cette enquête a été effectuée au cours de l’été 2003 auprès d’un échantillon représentatif des résidents de 12 ans et plus des neuf communautés d’Iiyiyiu Aschii : Chisasibi, Eastmain, Mistissini, Nemiscau, Oujé- Bougoumou, Waskaganish, Waswanipi, Wemindji, Whapmagoostui.

La consommation d'alcool

  • Un peu plus de la moitié (54 %) des résidents d’Iiyiyiu Aschii sont des buveurs actuels.
  • Parmi ces buveurs, on compte surtout des hommes (61 %) et des jeunes adultes de 18 à 29 ans (80 %).
  • Les personnes séparées, divorcées ou veuves se retrouvent majoritairement du côté des buveurs actuels (64 %), alors que les personnes mariées ou conjoints de fait de même que les célibataires et les personnes jamais mariées se répartissent presque équitablement entre les buveurs actuels et les anciens buveurs.
  • La proportion de buveurs actuels est passée de 49 % à 53 % entre 1991 et 2003 dans la région d’Iiyiyiu Aschii. La proportion de personnes n’ayant…

L'accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l'hépatite C au Québec : document synthèse

Au Québec, près de 2000 cas d’hépatite C sont diagnostiqués chaque année et la population des utilisateurs de drogues par injection est la plus touchée par cette infection. Les personnes infectées par le virus de l’hépatite C ne ressentent généralement pas les effets à court terme, mais bon nombre d’entre elles deviennent des porteurs chroniques et peuvent continuer de transmettre l’infection. De plus, un certain nombre de ces porteurs chroniques développeront des complications au cours des décennies suivant la primo infection. Depuis quelques années, il existe un traitement pour les personnes séropositives au virus de l’hépatite C (VHC). Le traitement comporte des effets secondaires importants nécessitant une prise en charge des individus à traiter pour en assurer l’efficacité. Dans les conditions actuelles, il semble que le système de santé ne permette pas de répondre adéquatement à la demande des personnes infectées dont le nombre s’accroît chaque année. D’une part, les clientèle…

Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 : consommation d’alcool, de drogues et utilisation des jeux de hasard et d’argent chez les Inuits du Nunavik : profil épidémiologique

Consommation d’alcool et de drogues

L’Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik, menée à l’automne 2004 dans les 14 communautés de la région, dresse le portrait de l’utilisation de l’alcool et des autres drogues au sein de la population de 15 ans et plus, et identifie les caractéristiques sociodémographiques associées à ces pratiques.

Au Nunavik en 2004, la proportion de personnes ayant consommé de l’alcool au cours de l’année précédant l’enquête était de 77 %, un pourcentage moins élevé que celui observé dans le reste du Canada et du Québec. Ce pourcentage représente toutefois une augmentation de près de 17 % comparativement à 1992 pour le Nunavik. De façon générale, la proportion de buveurs était plus élevée chez les participants de moins de 45 ans, ceux ayant un niveau d’éducation plus élevé, un emploi et vivant dans une communauté où la vente d’alcool est permise.

La consommation élevée d’alcool (cinq consommations ou plus en une même…

L'accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l'hépatite C au Québec - Analyse de l'offre de services

Au Québec, plus de 2000 cas d'hépatite C sont diagnostiqués chaque année et la population des utilisateurs de drogues par injection est la plus touchée par cette infection. Les personnes infectées par le virus de l'hépatite C ne ressentent généralement pas les effets à court terme, mais bon nombre d'entre elles deviennent des porteurs chroniques et peuvent continuer de transmettre l'infection. De plus, un certain nombre de porteurs chroniques développeront des complications au cours des décennies suivant la primo infection. Depuis quelques années, il existe un traitement à l'Interféron pour les personnes séropositives au virus de l'hépatite C (VHC). Ce traitement onéreux comporte des effets secondaires importants nécessitant une prise en charge des individus à traiter pour en assurer l'efficacité. Dans les conditions actuelles, il semble que le système de santé ne permet pas de répondre adéquatement à la demande des personnes infectées dont le nombre s'accroît chaque année. D'une pa…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2006 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2006

Au 30 juin 2006, 17 480 questionnaires avaient été administrés à 10 252 individus.

Les trois quarts sont des hommes (7 526/9 949). L'âge moyen chez les hommes est de 33,8 ans. L'âge moyen des femmes est de 28,7 ans.

Peu sont scolarisés, un sur quatre (707/2 785) seulement ayant terminé son cours secondaire.

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (87 % des 10 243 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 33 %. La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 73 % (7 376/10 161) des participants.

L'usage des drogues injectées varie beaucoup d'une région à l'autre. Si la cocaïne est la drogue la plus répandue dans toutes les régions (82 à 97 % des répondants dans chaque région), l'injection d'héroïne est particulièrement répandue à Montréal (50 % des 4 480 répondants) et celle de dilaudid à Québec, en Mauricie/Centre du Québec et à Ottawa (de 13 à 16 %). L'injection de morphine non prescrite est beaucoup pl…

Usage de drogues par injection et interventions visant à réduire la transmission du VIH et VHC : revue systématique de la littérature et validation empirique

L’usage de drogues par injection compte parmi les principaux facteurs de risque dans la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et du virus de l’hépatite C (VHC). Des actions préventives ont été mises en oeuvre et soutenues par la stratégie de lutte aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) du Service de lutte aux ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS). Cette stratégie fait périodiquement l’objet d’une évaluation en vue d’ajuster les pratiques aux situations qui évoluent dans le temps. Le but du présent rapport est de fournir des informations sur la base de données factuelles et de résultats probants afin de guider la réflexion sur les aspects entourant la prévention du VIH et du VHC chez les personnes faisant usage de drogues par injection.

Au plan méthodologique, la recherche s’organise autour de trois objectifs. Objectif 1 - une revue systématique de littérature québécoise entourant les personnes uti…