Surveillance

Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2015-2016

L’activité physique apporte son lot de bienfaits sur la santé des gens, mais comporte également des risques de blessures si elle n’est pas pratiquée dans un contexte sécuritaire et de façon progressive. Le but de cette étude est de mesurer l’ampleur des blessures liées à la pratique d’activités récréatives et sportives durant les temps libres. Ces blessures doivent être assez importantes pour nécessiter la consultation d’un professionnel de la santé.

Une vaste enquête menée d’avril 2015 à juillet 2016 auprès d’un échantillon de plus de 9 000 répondants québécois âgés de 6 à 74 ans a permis de brosser un portrait complet de ces blessures dans la population québécoise.

Cette étude permet de suivre l’évolution des blessures dans le temps, mais aussi de planifier des mesures préventives ciblées et de mettre en place des projets de promotion de la sécurité dans le loisir et les sports.

Les principaux constats

  • Cette étude…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2017

Pour l’année 2017

  • Les pneumocoques de sérotypes 22F, 3, 9N et 19A furent, par ordre décroissant, les plus fréquemment isolés durant l’année 2017.
  • Aucune diminution notable de l’incidence des cas causés par le sérotype 3 n’est constatée dans les différents groupes d’âge bien que ce sérotype figure dans les vaccins VPC‑13 et VPP‑23.
  • L’incidence du sérotype 19A semble stagner depuis 2014 tant chez les adultes (hôpitaux sentinelles) que chez les enfants (tous les laboratoires).

Données chez les enfants de 0 à 4 ans

  • Depuis les dernières années, le nombre de souches isolées pour l’ensemble des laboratoires a été en décroissance passant de 101 en 2010 à 50 souches en 2017.
  • Parmi les 50 souches isolées en 2017, une seule souche dont le sérotype (19F) est inclus dans le VPC-7 a été trouvée. Aucune souche de sérotypes additionnels au VPC-10 n’a été r…

Surveillance du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) au Québec

Ce rapport présente les données sur le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) tirées du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). Il renferme les plus récentes données disponibles du SISMACQ (2015-2016), ainsi que les données sur les tendances et les variations temporelles (2000-2016) du TDAH chez les personnes âgées de 24 ans et moins. 

  • Les estimations obtenues à partir du SISMACQ montrent un accroissement constant du TDAH dans le temps. En 2015-2016, il y avait au Québec 240 535 enfants de 1 à 24 ans avec un diagnostic de TDAH. La prévalence à vie s’établit à 11,3 % avec un ratio de deux garçons pour une fille.
  • La proportion de personnes avec TDAH diffère selon l’âge des personnes et varie entre les régions, allant de 6,9 % à 16,6 %. Les différences interrégionales pourraient être associées, en partie, à la disponibilité des ressources et des équipements en santé, et aux tr…

Les apports et les sources alimentaires de sucre, de sodium et de gras saturés chez les Québécois

La consommation élevée d’aliments riches en sucre, en sodium et en gras saturés est associée au développement de plusieurs maladies chroniques. La présente étude documente les apports et les principales sources alimentaires du sucre, du sodium et des gras saturés chez les Québécois âgés d’un an et plus à partir des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes conduite en 2015 par Statistique Canada et dont la thématique était la nutrition (ESCC Nutrition 2015).

Sucre

  • L’apport en sucre de la population québécoise est élevé et se situe en moyenne à 100 grammes par jour. Les apports en sucre représentent le quart de l’apport énergétique quotidien des jeunes âgés entre 1 et 18 ans tandis qu’ils représentent le cinquième chez les adultes.
  • Les légumes et les fruits, dans lesquels des sucres sont naturellement présents comme le fructose, contribuent au tiers du sucre consommé par les Québécois.
  • Les Autres a…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogues par injection - Épidémiologie du VIH 1995-2017 - Épidémiologie du VHC 2003-2017

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Pour être recrutés, les participants doivent avoir fait usage de drogue par injection dans les six derniers mois et être âgés de 14 ans ou plus. Un questionnaire est administré par un intervieweur et un prélèvement oral est obtenu pour la mesure des anticorps contre le VIH et le VHC1.

Le…

Les troubles liés aux substances psychoactives – Prévalence des cas identifiés à partir des banques de données administratives, 2001-2016

Ce rapport présente la prévalence annuelle et cumulée des troubles liés aux substances psychoactives (TLS). Il démontre la capacité du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) à étudier les TLS à partir des fichiers médico-administratifs. Les prévalences ont été obtenues à partir des données administratives du 1er avril 2001 au 31 mars 2016 pour toute personne admissible à la couverture de la Régie de l’assurance maladie du Québec et âgée de 12 ans et plus. Pour être considéré comme ayant un TLS, l’individu devra avoir eu au moins une visite médicale ou une hospitalisation avec un diagnostic principal ou secondaire de TLS.

  • Sur une période de 15 ans, 40 individus pour 1 000 ont reçu un diagnostic pour un trouble lié à l’alcool et 39 sur 1 000 pour un trouble lié à une drogue. Environ 13 pour 1 000 ont reçu à la fois un diagnostic lié à l’alcool et un diagnostic lié à une drogue.…

Utilisation communautaire d’antibiotiques – Projet de démonstration à partir des données du Système intégré de surveillance sur les maladies chroniques du Québec

En jumelant les données du régime public d’assurance médicaments et du fichier d’inscription des personnes assurées, le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), permet une surveillance de base de l’utilisation des antibiotiques selon les standards internationaux, chez les personnes de 65 ans et plus.

D’avril 2010 à mars 2015, l’utilisation communautaire totale d’antibiotiques s’élevait à 6 129 doses journalières définies par 1 000 assurés-années chez les personnes de 65 ans et plus. Au cours de cette période, une augmentation de 11,5 % de l’utilisation d’antibiotiques a été observée. Les assurés atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique ou d’asthme utilisaient 3,1 fois plus d’antibiotiques que ceux n’ayant aucune maladie chronique.

Pour une meilleure représentativité de la population québécoise, il faudrait inclure les personnes âgées de moins de 65 ans et comparer ces données à d’au…

Hospitalisations et complications attribuables à l’influenza : rapport de surveillance 2017-2018

Le projet de surveillance des hospitalisations et complications attribuables à l’influenza est mené par l’INSPQ depuis 2011 pendant les pics de circulation du virus de l’influenza dans 4 hôpitaux de soins aigus. Au cours des 9 semaines de surveillance de 2017-2018, un virus de l’influenza a été détecté chez la moitié (49 %) des 733 patients avec des symptômes respiratoires inclus dans l’analyse, 28 % des virus étaient de type A (86 % de sous-type A(H3N2)) et 21 % de type B. Plus de la moitié des patients adultes influenza-positifs (59 %, 178/304) avaient 75 ans et plus. La proportion de détection des virus de l’influenza était plus faible chez les enfants (30 %) que chez les adultes (55 %), alors qu’un virus respiratoire non-influenza (VRNI) a été détecté plus souvent chez les enfants (64 %) que chez les adultes (19 %).

La proportion d’admissions aux soins intensifs parmi les enfants avec une infection influenza a été de 4 %;…

Le suicide au Québec : 1981 à 2016 — Mise à jour 2019

  • Selon les données provisoires pour l’année 2016, le taux ajusté de suicide était de 12,1 par 100 000 personnes au Québec (n = 1 046 suicides).
  • Pour la période de 2014 à 2016, le taux de suicide des hommes et des femmes augmente avec l’âge pour atteindre un sommet chez les personnes âgées de 50 à 64 ans.
  • Le taux de suicide augmente progressivement avec l’augmentation des inégalités matérielles et sociales.

Plus spécifiquement chez les hommes :

  • Après avoir subi la plus importante diminution du taux de suicide chez les hommes, les jeunes âgés entre 15 et 19 ans ont un taux de suicide relativement stable depuis une dizaine d’années. Chez les hommes âgés entre 20 et 49 ans, la diminution du taux de suicide entamée au début des années 2000 semble se poursuivre. Depuis 2015, le taux de suicide le plus élevé est observé chez les hommes âgés de 50 à 64 ans. Ce taux semble stable depuis plusieur…

Sommaire des résultats du génotypage des souches de Clostridium difficile d’origine nosocomiale au Québec : 2017

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La surveillance provinciale visant la caractérisation et la distribution des différents génotypes de Clostridium difficile dans les centres hospitaliers québécois a été initiée en 2005. Pour l’année 2017, la surveillance s’est échelonnée du 8 janvier au 27 mai 2017. Une prolongation de la surveillance a été nécessaire afin d’atteindre un nombre suffisant de souches à analyser, résultat d’une baisse marquée du nombre de cas de diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) d’acquisition nosocomiale depuis 2016. Tous les centres hospitaliers de la province étaient ainsi invités à fournir les 10 premiers échantillons de selles pour lesquels la recherche de toxines de C. difficile ou du gène de toxine s’est avérée positive dans leur laboratoire.

L'étude des souches

L’étude des so…