Toxicologie

Document d'appui à la définition nosologique : angiosarcome du foie : maladies à déclaration obligatoire d'origine chimique ou physique

Ce document d'appui présente les fondements de la définition nosologique de l'angiosarcome du foie. Cette définition, établie à des fins de surveillance épidémiologique, a été acceptée officiellement par le MSSS dans une lettre du directeur national de santé publique adressée aux directeurs de santé publique. Elle est disponible dans le document intitulé Surveillance des maladies à déclaration obligatoire au Québec - Définitions nosologiques - Maladies d'origine chimique ou physique et accessible au www.msss.gouv.qc.ca.

L’angiosarcome est un cancer malin qui prolifère rapidement et dont la létalité est élevée. Il est constitué de cellules anaplasiques qui originent des vaisseaux sanguins et des cellules endothéliales qui bordent les sinusoïdes hépatiques. C’est un cancer des tissus mous qui peut se déve…

Profil toxicologique du 2,4-D et risques à la santé associés à l'utilisation de l'herbicide en milieu urbain

Le Code de gestion des pesticides interdit actuellement l'utilisation du 2,4-D ainsi que certains autres pesticides sur les surfaces gazonnées des espaces verts publics, parapublics et municipaux et il est prévu que la même interdiction s'applique pour les surfaces gazonnés des espaces verts privés et commerciaux dès le mois d’avril 2006. Or, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a évalué cet herbicide en 2005 et considère qu’il ne présente pas de danger pour la santé humaine lorsqu’il est utilisé sur les gazons et ce, même si plusieurs incertitudes persistent encore sur l’innocuité de ce produit. Considérant les résultats de cette nouvelle évaluation, le ministère de la santé et des services sociaux du Québec (MSSS) a demandé au Groupe scientifique sur les pesticides de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de produire un avis sur la toxicité du 2,4-D et sur ses impacts potentiels sur la santé dans le contexte de son utilisation en milieu u…

Comparaison des dépôts de malathion générés par les applications UBV terrestres et aériennes avec les estimations d'AGDISP

Une série d'essais sur le terrain a été complétée, entre le 4 et le 15 octobre 2004, afin de comparer les dépôts de pesticides générés par des applications terrestres et aériennes en mode ultra bas volume (UBV) de l'adulticide malathion (Fyfanon®) et de comparer ces résultats avec les modélisations du modèle de dispersion AGDISP. Pour les applications terrestres, un générateur d'aérosols à froid (Clarke GRIZZLY) a été utilisé dans des conditions de vent se situant entre 3,6 et 12,4 kilomètres à l'heure (km/h). Des échantillonneurs constitués de matière inerte (filtres de fibre de verre) ont été placés à des intervalles de 10 mètres (m) sur une distance de 500 m dans le sens du vent. Des tiges rotatives à impaction d'une largeur de 3 millimètres (mm) ont été placées en alternance près de certains filtres pour caractériser le nuage de gouttelettes à une hauteur de 1,4 m. Ce dispositif permettait de mesurer la densité et le diamètre des gouttelettes. Les essais aériens ont é…

Pertinence et faisabilité d'une étude épidémiologique visant à évaluer les effets nocifs de la contamination du réseau d'eau potable par du trichloroéthylène dans la municipalité de Shannon

Dans une lettre datée du 9 mars 2004 et adressée au Dr Marc Dionne, directeur de la Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le Dr François Desbiens, directeur de la santé publique de la région de la Capitale nationale demandait la collaboration et l’expertise de l’INSPQ, afin d’évaluer la pertinence et la faisabilité d’une nouvelle étude épidémiologique, destinée à évaluer les effets potentiellement nocifs de la contamination du réseau d’eau potable par le trichloroéthylène (TCE) dans la municipalité de Shannon. À la suite de cette demande, un comité ad hoc a été constitué, composé de personnes ayant une expertise en santé environnementale, en épidémiologie et en statistique. Ce comité a effectué une revue critique des écrits portant sur les effets nocifs du TCE, ainsi que des différents rapports concernant les observations faites dans la région de Shannon. Des professionnels de la Dir…

Profil toxicologique des insecticides retenus pour le contrôle des insectes adultes impliqués dans la transmission du virus du Nil occidental au Québec

Dans l'éventualité où la transmission du virus du Nil occidental atteindrait un niveau épidémique suffisamment élevé, le contrôle des insectes piqueurs adultes pourrait constituer un élément clé de la lutte contre la propagation de ce virus. À la lumière des données disponibles, il est maintenant bien connu que les insectes piqueurs constituent le principal vecteur de transmission du virus à l'humain.

Or, l'utilisation d'insecticides à cette fin n'est pas sans représenter certains risques pour la santé humaine. Dans ce contexte, il devient très important de choisir le produit qui offre la meilleure innocuité, tant pour la population que pour les travailleurs qui auront à effectuer les traitements.

Afin de déterminer quel adulticide offre la plus grande marge de sécurité, le processus d'évaluation des impacts sur l'environnement mis sur pied par le ministère de l'Environnement du Québec exige la réalisation d'une évaluation des risques toxicologiques associés à l'util…

Substances chimiques avec indicateur biologique : seuils de déclaration par les laboratoires - Rapport final

Le groupe de travail a reçu de l'Institut national de santé publique (INSPQ) le mandat de, en collaboration avec le réseau des Directions de santé publique (DSP), le laboratoire de la Direction de la toxicologie humaine de l'INSPQ et l'Institut Robert Sauvé de recherche en santé et en sécurité du travail (IRSST), proposer, en tenant compte des valeurs normales dans la population générale et pour les substances chimiques pour lesquelles un indice biologique existe, les valeurs seuils de déclaration par les laboratoires.

Le groupe de travail propose une première révision des niveaux de déclaration après la première année de mise en vigueur du règlement puis à tous les trois ans selon les nouvelles données disponibles. Parallèlement à la date de révision, de nouvelles substances pourront être ajoutées à la liste au besoin.

Substances chimiques avec indicateur biologique : seuils de déclaration par les laboratoires - Avis scientifique sur les valeurs seuils proposées pour le mercure sanguin et urinaire

Cet avis vient en support au groupe de travail sur les maladies à déclaration obligatoire d'origine chimique, dirigé par M. Guy Sanfaçon. Suite à la relecture du document d'appui permettant de définir les seuils des indicateurs biologiques à déclaration obligatoire (LeBlanc et al., 2003a), le groupe de travail a revu les seuils proposés pour certains contaminants notamment dans une perspective de mieux protéger la santé de la population générale. Le présent avis vise à donner un éclairage au groupe de travail sur les niveaux de mercure dans le sang et l'urine considérés anormalement élevés et sur la valeur seuil à partir de laquelle les laboratoires seraient dans l'obligation de déclarer à la santé publique.

Les valeurs guides pour le mercure dans le sang et l'urine proposées dans ce document sont complémentaires à celles déjà suggérées dans le document d'appui du groupe de travail dirigé par Alain LeBlanc de la Direction de la toxicologie humaine de l'INSPQ. Les va…

Substances chimiques avec indicateur biologique : seuils de déclaration par les laboratoires - Document d'appui

En décembre 2001, la Loi sur la santé publique (Projet de loi no 36 ; 2001 chap. 60) était promulguée. Parmi ses articles nous retrouvons au chapitre VIII l’article suivant :

Chapitre VIII  Intoxications, infections et maladies à déclaration obligatoire

79. Le ministre dresse, par règlement, une liste des intoxications, des infections et des maladies qui doivent faire l’objet d’une déclaration au directeur de santé publique du territoire et, dans certains cas prévus au règlement, au directeur national de santé publique ou à l’un et l’autre.

Afin de permettre de rencontrer les exigences du règlement ministériel (L.R.Q., c. S-2.2), le ministère de la Santé et des Services sociaux a confié à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) divers mandats dont celui de : proposer, en collaboration avec le réseau des directions de santé publique (DSP), le laboratoire de la Direction de la toxicologie humaine de l’INSPQ et de l’Ins…

Présence d'hexazinone dans l'eau de consommation au Saguenay-Lac-Saint-Jean : toxicité de l'herbicide et appréciation des risques pour la santé humaine

L'hexazinone fait partie des outils dont disposent les producteurs de bleuets pour accroître la production des bleuetières. Cet herbicide de contact, non sélectif et à large spectre, agit par inhibition de la photosynthèse et il occupe une place de choix dans ce type de culture depuis le milieu des années 1980. Même s'il est très efficace et qu'il permette de bons rendements, ce produit possède malheureusement plusieurs caractéristiques qui favorisent la contamination de l'eau souterraine. Un tel problème a été soulevé en 2001 dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean par la Direction régionale de la santé publique.

Bien qu'elles soient relativement faibles, les concentrations mesurées dans l'eau de consommation soulèvent certaines inquiétudes d'ordre sanitaire. D'une part, même si les applications d'hexazinone sont peu fréquentes, il est probable que le problème de contamination perdurera en raison de la persistance de l'hexazinone au niveau de la nappe phréatique. D'autre…

Étude sur l'établissement de valeurs de référence d'éléments traces et de métaux dans le sang, le sérum et l'urine de la population de la grande région de Québec

Cette étude nous a permis de déterminer des valeurs de référence pour une gamme d’éléments d’intérêt toxicologique et ce, à l’intérieur d’un territoire géographique dans lequel nous vivons. La mise à jour de ces valeurs va ainsi nous permettre, dans certains cas, de détecter plus tôt des expositions à ces contaminants. Les éléments où l’on retrouve les plus importantes modifications, en terme d’ajustement des valeurs de référence, sont l’antimoine, l’arsenic, le manganèse, le mercure, le molybdène, le nickel, le plomb et le sélénium.

La planification de cette étude, spécifiquement dans la grande région de Québec, nous a permis de recenser des personnes essentiellement non exposées en milieu de travail puisque ce territoire n’est pas une région très industrialisée.

Certains dosages nécessiteraient peut-être l’utilisation de méthodes analytiques plus sensibles car on retrouve à l’occasion des résultats inférieurs aux seuils de détection. Cependant, ceci ne nous semble…