Traumatisme non intentionnel

Effet de l'utilisation du cellulaire au volant sur la conduite automobile, le risque de collision et pertinence d'une législation

Au Canada et partout ailleurs, le taux de possession d'un cellulaire est à la hausse depuis plusieurs années tout comme son utilisation par les automobilistes. À la suite de cette constatation, certains pays ont interdit l'utilisation du cellulaire en main tandis que d'autres vont même jusqu'à en interdire l'usage en tout temps lors de la conduite. Certaines études démontrent qu'une bonne partie des accidents routiers sont causés par diverses distractions, mais que le cellulaire est la plus importantes parmi toutes. C'est dans cet ordre d'idées que le présent mémoire vise à répondre à certaines interrogations reliées au risque de l'utlisation du cellulaire au volant et à donner des pistes de solutions pour éviter ce problème.

D’après les études consultées, il ne fait aucun doute que l’utilisation du cellulaire au volant constitue une importante source de distraction et augmente de façon significative le risque de collisions. Cinquante-six  des 57 études expérimentales c…

Mémoire déposé à la Commission parlementaire sur les transports et l'environnement lors des consultations particulières et audiences publiques dans le cadre du document d'orientation sur les véhicules hors route

Comme la ministre déléguée au Transport, Madame Julie Boulet, le souligne d'entrée de jeu dans son document d'orientation sur les véhicules hors route (VHR), « la popularité croissante des [VHR] suscite diverses préoccupations sur la protection de la santé et de l'environnement, chez les citoyens riverains. ».

Les risques à la santé liés à l'utilisation des véhicules hors route (i.e. motoneiges et véhicules tout terrain ou quad) sont en effet nombreux, complexes et importants. Nous avons choisi de mettre l'emphase sur les dimensions les plus importantes de cette problématique, à savoir les traumatismes graves et nombreux tant au point de vue de la mortalité que celui de la morbidité ainsi que les méfaits du bruit et l'exposition des citoyens et des utilisateurs aux gaz d'échappement.

Ainsi dans un premier temps, ce mémoire rappelle les connaissances sur ces risques à la santé pour les utilisateurs de VHR et pour les populations riveraines des sentiers ainsi que les c…

Les diagnostics locaux de sécurité : une étude comparée, pour mieux comprendre et mieux agir

De nombreuses questions ont guidé la présente étude. Dans quelle mesure les sources utilisées et les indicateurs retenus sont-ils comparables d'un pays à l'autre? Observe-t-on des différences fondamentales dans l'approche méthodologique? Privilégie-t-on par exemple des études à dominante qualitative ou celles à dominante quantitative, ou les deux? Quels sont les choix méthodologiques et les techniques de recherche privilégiés? Qui mène ces études comparatives? Cette dernière question paraît d'autant plus importante quand on sait que l'orientation des recherches dépend parfois de l'organisme qui les réalise et de son rapport avec le système public, privé ou universitaire. Différentes traditions en matière de politique de prévention et de sécurité marquent-elles les diagnostics de leur empreinte? Cherche-t-on à établir dans ces diagnostics des «nbsp;facteurs de risquenbsp;» d'entrée dans la délinquance? De quelle façon se sert-on des partenariats existants pour les mener? Cherche-t-on…

La vitesse au volant : son impact sur la santé et des mesures pour y remédier - Synthèse des connaissances

Le non-respect de la vitesse est un phénomène généralisé et non seulement réservé à un petit groupe délinquant : entre 50 et 80 % des conducteurs québécois enfreignent les limites légales. Le problème sévit autant en ville que sur les routes rurales et sur les autoroutes. Parler de vitesse excessive ne fait pas seulement référence aux grands excès ou aux grandes vitesses qui sont plutôt marginaux. La majorité du problème est due à des dépassements de vitesse moins grands, mais beaucoup plus fréquents.

Or, malgré l'émission croissante de contraventions pour vitesse au Québec, la perception du risque d'être arrêté reste faible. Et pour un risque comparable, peu d'interventions systématiques et soutenues ont été implantées à ce jour pour contrer la vitesse, comme ce fut le cas pour l'alcool au volant.

Enjeux pour la santé

La littérature mondiale a amplement démontré le lien entre la vitesse des véhicules à moteur et le risque de collision et de…

Les chutes chez les adultes âgés : vers une surveillance plus fine des données d'hospitalisation

On compte chaque année au Québec, 14 000 hospitalisations d'adultes âgés de 65 ans et plus à la suite d'une chute accidentelle, soit 2 % de toutes les hospitalisations, toutes causes et tous groupes d'âge confondus. MED-ECHO est un fichier de données administratives sur les volumes d'activités des centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés du Québec. L'utilisation secondaire de ces données administratives fournit de précieux renseignements sur la morbidité, sujet d'intérêt en santé publique.

Pour mesurer l’importance des blessures dans la population, les données d’hospitalisation ont jusqu’à maintenant été beaucoup moins utilisées que les données de mortalité. À la suite de stratégies nationales ayant pour cible la réduction des blessures non mortelles, quelques auteurs se sont interrogés sur les indicateurs à retenir (Cryer et al., 2002; Langley et al., 2002; McClure et al., 2002). Utilisant les données de la Nouvelle-Zélande, Langley…

Hospitalisations pour traumatismes d'origine récréative et sportive au Québec de 1994 à 2002

Ce document présente l’évolution, pour l’ensemble du Québec, des hospitalisations survenues à la suite d’un traumatisme d’origine récréative et sportive (TORS) de 1994 à 2002. Cette étude permet de mieux connaître le phénomène des TORS et contribue également à supporter les processus de planification des interventions en matière de promotion de la sécurité dans la pratique d’activités sportives et de loisir. Cette étude a été réalisée à la demande de la Direction de la promotion de la sécurité du ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, qui a également supporté financièrement sa réalisation.

Étude exploratoire de la relation entre l'exposition au bruit en milieu de travail, la perte d'audition permanente et la sécurité routière

Cette recherche porte sur la relation entre le fait d'être exposé au bruit en milieu de travail ou d'avoir une perte auditive permanente résultant d'une exposition au bruit et la sécurité routière. Les données utilisées proviennent de l'appariement entre des données audiométriques de l'INSPQ et des données de sécurité routière de la Société d'assurance automobile du Québec. La cohorte étudiée compte 78 008 conducteurs et conductrices. La capacité (ou acuité) auditive et le niveau de bruit en milieu de travail constituent les variables d'expositions. L'accident de la route où la personne examinée est conducteur, l'accident où la personne est un piéton de même que les infractions au Code de la sécurité routière survenus dans les cinq années suivant le dernier examen auditif sont considérés. L'âge du conducteur et son expérience en milieu bruyant sont des facteurs d'ajustement.

Les analyses ajustées pour l'âge confirment l'effet protecteur de l'âge, montrent que les variables d…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes : rapport d'activités 2003-2004

Le Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes existe depuis 1995. Il est formé d’un ensemble d’institutions du réseau de la santé publique du Québec, soit quatre directions régionales de santé publique (Montréal, Montérégie, Capitale Nationale et Bas-Saint- Laurent) ainsi que de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec (voir annexe 1). En vertu de leur mandat respectif, ces organismes mènent des activités de promotion de la sécurité et de prévention des traumatismes intentionnels et non intentionnels. Ces activités couvrent un ensemble de champs d’intervention, soit la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes en milieu urbain, dans les transports, à domicile et dans les loisirs et les sports, de même que la prévention de la violence et du suicide.

En 2002, l’OMS adoptait un nouveau plan…

Centre collaborateur OMS pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes

Traumatismes d'origine récréative et sportive : portrait des consultations à l'urgence de l'Hôpital de L'Enfant-Jésus de Québec de juillet 1997 à juin 2001

Entre juillet 1997 et juin 2001

Nombre de cas de traumatismes dans la banque du SCHIRPT-HEJ : 18 347

Pourcentage de cas d’origine récréative et sportive : 27,6 %

Victimes de traumatismes d’origine récréative et sportive (TORS)

Sexe : 72 % sont des hommes ou des garçons

Âge : 65 % ont moins de 25 ans

Sports les plus souvent pratiqués au moment du traumatisme :

  • Vélo 16,1 %
  • Surf des neiges 10,4 %
  • Hockey 8,5 %
  • Ski alpin et acrobatique 7,2 %
  • Soccer 4,6 %

Diagnostic le plus fréquent pour 7 des 16 sports ou activités :

no 1 : Fracture membre supérieur (en patins à roues alignées, surf des neiges, patinage libre, vélo, planche à roulettes, sports équestres et karaté et sports apparentés)

Second diagnostic le plus fréquent pour 6 des 16 sports ou activités :

(en patinage libre, karaté et sports apparentés, baseball, surf des neiges, p…

Portrait des traumatismes liés aux appareils de jeu : données SCHIRPT de l'Hôpital de L'Enfant-Jésus de juillet 1997 à juin 2001

Pour l’ensemble des traumatismes survenus dans les balançoires, les glissoires, les trampolines et autres appareils de jeux :

Entre juillet 1997 et juin 2001

Nombre de cas d’origine récréative ou sportive dans la banque du SCHIRPT-HEJ : 5 069

Pourcentage de cas survenus dans les balançoires, les glissoires, les trampolines et les autres appareils de jeux notamment les trapèzes : 5,1 %

Sexe des victimes : 51,4 % de filles

Âge des victimes : 69,3 % entre 6 et 11 ans

Blessures : 51,8 % de fractures, huit fois sur dix au membre supérieur, 4 traumatismes à la colonne vertébrale dont 2 lésions neurologiques à la moelle épinière (trampoline et balançoire), 6 commotions cérébrales

Suivi médical : 33,5 % d’hospitalisations

Endroits : 43,8 % à l’école et 26,4 % au domicile

Circonstances : 72,4 % de chutes