Contexte de vulnérabilité : femmes autochtones

Avec la collaboration de Suzanne Bruneau, Odile Bergeron et Faisca Richer, Équipe Santé des Autochtones de l’Institut national de santé publique du Québec

Faits saillants

  • La présence d’un cumul de facteurs défavorables qui opèrent dans un contexte social et historique particulier contribue à expliquer la prévalence élevée de violence conjugale dans les communautés autochtones 7,9,28,30.
  • Les femmes autochtones ont un risque plus élevé d’être victimes de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones 9,10.
  • Les femmes autochtones sont surreprésentées en tant que victimes d’homicide aux mains d’un partenaire amoureux 9.
  • La prévention de la violence conjugale en contexte autochtone devrait prendre en compte les impacts du passé et s’appuyer sur une approche holistique qui inclut toutes les personnes interpellées par la violence : les femmes, les hommes, les enfants, les familles et les collectivités 2,30.

Le terme autochtone désigne trois peuples fondateurs officiellement reconnus dans la Loi constitutionnelle de 1982 du Canada, soit les Premières Nations, les Inuit et les Métis. De plus, les membres des Premières Nations sont dits « inscrits » ou « non-inscrits » selon qu’ils sont, ou non, reconnus comme tels en vertu de la Loi des Indiens du gouvernement fédéral.

Au Canada, de nombreux experts ont démontré que l’héritage des politiques de colonisation et d’assimilation a créé un fossé entre les peuples autochtones et l’ensemble de la société canadienne au regard de ces conditions et ressources fondamentales à la santé. Pour comprendre l’accumulation des situations à risque auxquelles les Autochtones font face, il faut donc reconnaître l’influence directe des facteurs historiques, politiques et structurels sur la santé et le bien-être de ces populations et sur leur accès au développement économique et à des services éducatifs et de santé adéquats.

Comme ailleurs au Québec, la violence conjugale est un problème social et de santé vécu au sein de nombreuses communautés autochtones de la province. Toutefois, on y rapporte habituellement des taux de violence conjugale plus élevés qu’ailleurs au Québec. Même si cette violence affecte l’ensemble des membres d’une communauté, les femmes et les enfants demeurent les principales victimes de la violence conjugale 1 ,2.

Plusieurs organismes et chercheurs se sont intéressés à la violence conjugale (et familiale) en milieu autochtone pour tenter de comprendre pourquoi la prévalence est particulièrement élevée dans ces communautés 19,27,28,29,30. Différentes perspectives théoriques ont été mises de l’avant pour expliquer cette violence, certaines mettant davantage l’accent sur des circonstances et conditions sociohistoriques (effets du colonialisme, inégalités entre les hommes et les femmes) et d’autres sur des facteurs d’ordre individuel. La plupart attribuent les niveaux élevés de violence conjugale dans les communautés autochtones à une interaction de plusieurs facteurs 28,29.

Parmi ceux les plus souvent évoqués dans la documentation scientifique, on retrouve des conditions socioéconomiques précaires auxquelles bon nombre d’Autochtones sont confrontés (niveau élevé de pauvreté, faible niveau de scolarité, logements surpeuplés et en mauvais état, manque d’accès aux services sociaux et de santé, etc.), un isolement géographique et social, un taux élevé de consommation abusive d’alcool et de drogues et une structure des âges beaucoup plus jeune 3,4,5,6,9,10,28. Ces conditions ressortent comme étant associées à la violence conjugale, tant dans les études portant sur la population générale que celles réalisées auprès d’Autochtones au Canada. Or, il s’avère qu’on observe souvent un cumul de ces facteurs dans les communautés autochtones. À cela s’ajoute des facteurs structurels tels que le racisme et l’exclusion sociale, ainsi que les traumatismes et la transmission intergénérationnelle de la violence engendrés par des politiques de colonisation et d’assimilation à l’égard des populations autochtones 4,5,7,9,10,27,28,30,31. En effet, nombre de ces conditions découlent d’événements historiques (colonisation, perte de droits liés aux territoires et à leurs ressources) et de politiques gouvernementales (Loi sur les Indiens, régime des pensionnats) qui, en plus d’avoir entraîné des bouleversements sociaux et identitaires, ont influencé de façon durable et persistante les déterminants de la santé chez les Autochtones du Québec et du Canada 32.

Ampleur de la violence conjugale chez les femmes autochtones

Les limites méthodologiques liées aux données disponibles concernant les peuples autochtones au Canada sont nombreuses. L’ESG est réalisée uniquement en français et en anglais. Les Autochtones qui ne parlent pas l’une ou l’autre de ces langues sont donc exclus de cette enquête 11. On observe une grande variation de la prévalence de la violence conjugale dans les études réalisées auprès de la population autochtone. Cette variation peut s’expliquer en partie par les méthodes d’échantillonnage et les types d’instruments utilisés afin de mesurer les formes et les manifestations de la violence 12.

En ce qui a trait aux données policières, les services de police ne consignent pas de manière systématique l’identité autochtone des victimes et des auteurs présumés dans le cadre du programme uniforme de déclaration de la criminalité (DUC 2). Ces données disponibles sous-estiment donc l’ampleur réelle de la violence conjugale vécue par les femmes autochtones 8,13.

Deux principales sources de données nous informent sur la violence conjugale vécue par les femmes autochtones.

Enquête sociale générale sur la victimisation (ESG) de Statistique Canada

  • Environ 10 % des femmes autochtones ont déclaré avoir subi de la violence physique ou sexuelle de la part d’un conjoint ou d’un ex-conjoint au cours des cinq années précédant l’enquête, comparativement à 3 % des femmes non autochtones 14. Source : ESG 2014
  • Les femmes autochtones étaient presque deux fois plus nombreuses (25 %) à rapporter avoir déjà subi de la violence psychologique ou de l’exploitation financière de la part d’un conjoint que les femmes non autochtones (13 %) 35. Source : ESG 2014
  • Les femmes autochtones victimes de violence conjugale étaient aussi plus nombreuses à déclarer avoir subi des blessures corporelles (58 % comparativement à 41 % chez les femmes non autochtones) 9. Source : ESG 2009
  • Plus de la moitié (52 %) des Autochtones victimes de violence conjugale, comparativement à 23 % des victimes non autochtones, ont rapporté la forme la plus sévère de violence conjugale documentée dans l’ESG soit avoir été agressées sexuellement, battues, étouffées ou menacées avec une arme à feu ou un couteau 14. Source : ESG 2014

Données policières portant sur la criminalité en contexte conjugal au Canada

  • Entre 2001 et 2011, alors que les femmes autochtones représentaient 4 % de la population du Canada, elles constituaient au moins 11 % des victimes d’homicide aux mains d’un partenaire amoureux 9. Source : DUC 2 Statistique Canada

Selon l’Enquête de santé conduite Qanuippitaa? au Nunavik en 2004 :

  • 57 % des femmes inuites ont déclaré avoir été victimes de violence physique au cours de leur vie adulte, le conjoint ou l’ex-conjoint étant l’agresseur principal dans la majorité des cas 15.

Selon l’Enquête régionale de santé des Premières Nations du Québec tenue en 2008 :

  • Deux fois plus de femmes que d’hommes (38,5 % c. 18,3 %) vivant dans les communautés autochtones ont rapporté avoir déjà été victimes de violence conjugale 1.

Facteurs de vulnérabilité à la violence conjugale chez les femmes autochtones

La documentation scientifique permet de dégager un certain nombre d’éléments pouvant expliquer la plus grande vulnérabilité des femmes autochtones à la violence conjugale. Voici quelques-uns de ces éléments :

Comme dans de nombreux milieux ruraux, isolés ou en petites communautés, la stigmatisation entourant la violence peut rendre difficile le dévoilement et la recherche d’aide 11,16. Le fait que « tout le monde se connaît » peut parfois rendre les initiatives de dévoilement plus complexes. Aussi, le fait de vivre dans un milieu de vie géographiquement restreint et souvent éloigné des centres urbains ou pôles régionaux peut s’avérer un obstacle important à la dénonciation et à la capacité des femmes de s’en sortir 17. Beaucoup se voient forcées de quitter leur communauté pour obtenir de l’aide formelle 18. Enfin, le soutien informel est souvent limité puisque les relations sociales de la victime recoupent généralement celles du conjoint 17.

La dénonciation de la violence conjugale semble d’autant plus difficile vu le peu de moyens déployés pour la faire cesser. L’absence de sanctions pour les conjoints ayant des comportements violents, les rapports inégalitaires entre les hommes et les femmes, un manque de leadership communautaire ainsi qu’un niveau d’information et de sensibilisation faible eu égard aux manifestations et aux répercussions de la violence sont autant de facteurs qui contribuent à perpétuer le problème 19.

Beaucoup de femmes autochtones vivent une situation de pauvreté conjuguée à une rareté et une difficulté d’accès des logements sûrs et abordables. Ces conditions précaires font en sorte que plusieurs femmes victimes n’ont d’autres choix que de rester dans une situation de violence 2,10,17.

Plusieurs obstacles peuvent décourager les femmes autochtones à faire appel à des services de soutien (ressources d’hébergement, système de justice, police, etc.) lorsqu’elles sont victimes de violence conjugale. Ces obstacles sont :

  • Les craintes à l’égard de la confidentialité;
  • La peur de vivre une revictimisation par les institutions 20;
  • La crainte que les enfants soient retirés du milieu familial en raison, entre autres, des taux élevés de prise en charge des enfants autochtones par le système de protection de l’enfance 2;
  • La rareté et l’éloignement géographique des ressources d’hébergement;
  • L’accès limité à des ressources spécialisées 18;
  • Le manque de personnel autochtone au sein des ressources disponibles 20;
  • La méconnaissance des services disponibles;
  • La méfiance associée à la stigmatisation découlant de préjugés racistes dans la population et au sein d’institutions, méfiance renforcée par l’inadéquation des services aux besoins des Autochtones 17,30;
  • Les barrières linguistiques, etc. 1,2,17,29.

L’expérience des pensionnats a contribué à la transmission intergénérationnelle de la violence, car les enfants autochtones qui sont aujourd’hui parents, grands-parents et arrière-grands-parents étaient placés dans des institutions exemptes d’un environnement familial aimant et où ils pouvaient être exposés à des abus de toutes sortes (physiques, sexuels, psychologiques, spirituels) 21,22,23. Plusieurs de ces enfants ont ainsi grandi sans développer d’habiletés parentales et relationnelles, perpétuant ainsi le cycle de comportements violents 24.

« Les séquelles laissées par les pensionnats et les politiques et mécanismes de nature juridique et politique qui marquent leur histoire sont toujours d’actualité. Cette réalité se reflète dans les disparités importantes observées entre les peuples autochtones et les autres Canadiens sur le plan de l’éducation, du revenu, de la santé et de la vie sociale. Cela se reflète également dans le racisme virulent dont certaines personnes font preuve à l’endroit des Autochtones, de même que dans la discrimination systémique et les autres formes de discrimination dont sont régulièrement victimes les Autochtones dans ce pays. (…) Les conditions actuelles, telles que le nombre disproportionné d’Autochtones incarcérés et victimes de crimes, et le nombre disproportionné d’enfants autochtones pris en charge par les agences de protection de l’enfance, peuvent être attribuables, en partie, à la façon dont les enfants autochtones ont été traités dans les pensionnats et aux séquelles que leur a laissées le fait d’être privés d’un environnement caractérisé par des rapports parents-enfants favorables, la présence de dignes dirigeants communautaires et un sentiment d’identité et d’estime de soi positif. »
Extrait du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada 34

Au Canada, les Autochtones évoluent dans un cadre législatif complexe dont de nombreuses dispositions ne sont pas toujours clairement définies. Ce cadre prive les Autochtones de jouir des mêmes droits que l’ensemble de la population et porte entrave au plein développement socioéconomique de leurs communautés.

La Loi sur les Indiens est un cadre législatif qui définit les obligations du gouvernement fédéral à l’égard des Premières Nations de plein droit (Indiens inscrits) dans différents domaines. Malgré la correction de plusieurs mesures discriminatoires, plusieurs considèrent que la Loi sur les Indiens continuent de porter atteinte aux droits des femmes des Premières Nations, par exemple au regard du partage des biens matrimoniaux dans les réserves 2,25.

En 2013, le Gouvernement du Canada a adopté la Loi sur les foyers familiaux situés dans les réserves et les droits ou intérêts matrimoniaux afin de combler ce vide juridique. Auparavant, le certificat de possession était d’emblée attribué aux hommes de la réserve. En cas de séparation, les femmes qui le souhaitaient devaient intenter des recours civils pour obtenir l’occupation exclusive du logement. Depuis l’adoption de cette loi, les tribunaux peuvent, dans les cas de violence conjugale, ordonner à un époux ou un conjoint de fait de quitter, même temporairement, une résidence familiale située dans une réserve 26.

Prévention de la violence conjugale chez les personnes autochtones

Les mesures de prévention doivent pouvoir s’attaquer aux causes profondes de la violence en s’attardant aux conditions liées à l’organisation de la communauté et à l’impact des rapports historiques de domination qui ont marqué le passé et façonnent toujours le quotidien des femmes 29. Elles doivent faire appel à un processus global de guérison des personnes interpellées par cette violence, ce qui inclut les femmes, les hommes, les enfants, les familles et les collectivités 30. Elles devraient enfin considérer l’ensemble des dimensions (spirituelle, psychologique, physique et émotionnelle) qui définissent la santé et le bien-être dans les milieux autochtones 21.

Bien qu’il existe peu de documentation scientifique ayant porté sur l’efficacité des mesures pour prévenir et briser le cycle de la violence en milieu autochtone 33, un certain consensus se dégage quant à des éléments nécessaires à mettre en place. Ces mesures doivent inclure la dimension culturelle par la mise en place de solutions holistiques et appropriées à la vision du monde des Autochtones ainsi que viser à :

  • Mobiliser et soutenir les collectivités dans leur processus d’autodétermination afin qu’elles puissent trouver des solutions aux problèmes de violence 6,32;
  • Agir en amont sur différents déterminants de la santé : la pauvreté, l’emploi, l’éducation, le logement, les dépendances à l’alcool et aux drogues ainsi que la valorisation de la culture et de la langue 28,30,32;
  • Effectuer des campagnes de sensibilisation en vue de débanaliser la violence envers les femmes autochtones 17;
  • Offrir de la formation spécialisée aux intervenants (juges, policiers, travailleurs sociaux, professionnels de la santé, etc.) sur les enjeux, les problèmes et les spécificités culturelles vécus en milieu autochtone et encourager la formation d’intervenants autochtones 2,11;
  • Accroître l’accessibilité à des services d’aide à la famille (aux femmes, aux enfants et aux hommes) basés sur un processus de guérison 2,6,33;
  • Offrir des services adaptés à la culture autochtone et à la langue (ex. : cercle de guérison) 2,17,28,30;
  • Miser sur la collaboration multisectorielle et interagences pour faciliter un meilleur arrimage et efficacité des services 11,28.

Mythes et réalité entourant la violence conjugale chez les personnes autochtones

Des mythes entourant la violence conjugale sont véhiculés dans la population. Certains d’entre eux ont trait à la violence vécue par les personnes autochtones.

Mythe : La violence, l’alcoolisme et l’abus des enfants, etc. sont des traits culturels autochtones.

Réalité : Le fait que ces problèmes soient très répandus ne fait pas de ceux-ci des traits culturels. Au contraire, ils sont plutôt le reflet de bouleversements identitaires engendrés notamment par les pensionnats. De plus, comme dans toute autre population, ces problèmes sont le reflet de la détresse occasionnée par les conditions de vie défavorables : pauvreté, surpeuplement des logements, faible accès à l’emploi et à l’éducation, etc.

Mythe : Les victimes autochtones restent avec leur conjoint car elles ne veulent pas s’en sortir.

Réalité : Les raisons qui expliquent la difficulté pour plusieurs femmes de ne pas dénoncer la violence ou de ne pas quitter leur conjoint violent sont plutôt liées à :

  • l’absence ou l’insuffisance des ressources locales (plusieurs communautés n’ont pas de foyer pour femmes);
  • l’absence ou l’insuffisance de logements disponibles (les femmes voulant quitter la violence devront quitter la communauté, ce qui peut être très difficile si on a peu de moyens et plusieurs enfants);
  • le manque de confiance envers les ressources locales (médicales, sociales, de sécurité publique, etc.) car dans les petites communautés tout le monde se connait et il existe donc des enjeux de respect de la confidentialité indéniables.

Pour en savoir plus :

Ressources d’aide pour les personnes impliquées dans la violence conjugale

Contacts médias

Références

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