Julie Goulet
Jason Disano, Marc Turcotte et Carol Brulé
Contexte :
Des études ont montré que des écarts significatifs existent pour le bien-être socioéconomique et la santé globale des canadiens. Ces écarts sont particulièrement apparents dans les régions urbaines du Canada, où les écarts relatifs à la santé sont le résultat d'inégalités du statut socioéconomique (SSE) qui peuvent être analysées au niveau des quartiers ou des aires de diffusion (Statistique Canada). Donner une vue d'ensemble des liens entre le SSE et la santé dans le Canada urbain en examinant comment la santé, mesurée par une variété d'indicateurs de santé, varie au sein de petites régions géographiques urbaines ayant différentes caractéristiques socioéconomiques.
Méthode :
L'indice de défavorisation pour la santé au Canada a été utilisé pour cette étude et 13 indicateurs de santé ont été examinés, dont les taux d'hospitalisation pour plusieurs conditions médicales (provenant de la Base de données sur les congés des patients et du Registre national sur les traumatismes). Les aires de diffusion urbaines ont été classées dans un des trois groupes socioéconomiques; SSE faible, moyen et élevé. Les taux d'hospitalisation ont été calculés à l'intérieur de chacun des trois groupes socioéconomique.
Résultats :
Le SSE a été mesuré à l'aide d'indicateurs qui considèrent à la fois des facteurs de défavorisation matérielle et sociale et les données ont été analysées à un niveau géographique très détaillé (aire de diffusion) qui permettra de comparer les résultats à travers les régions.
Conclusion :
Pour plusieurs indicateurs de santé, un gradient a été observé à travers les trois groupes socioéconomiques, avec des variations au niveau de la pente du gradient selon l'indicateur étudié. En général, les analyses montrent que les localisations caractérisées par un SSE faible étaient plus susceptibles d'expérimenter une moins bonne santé que les localisations ayant un SES moyen ou élevé.