L'intimidation : de quoi parle-t-on?

Faits saillants

  • Le terme intimidation est souvent utilisé à tort pour nommer différents gestes d’agression posés en personne ou en ligne. Cette mauvaise utilisation du terme a une influence sur la compréhension du problème et sur la manière de le mesurer. Elle peut mener à une surestimation de son ampleur.
  • L’intimidation est un type de violence interpersonnelle qui se caractérise par une inégalité des rapports de force entre la personne auteure et la personne victime, une répétition des gestes posés et par le fait que les gestes qui sont généralement délibérés ont pour effet de nuire ou de faire du mal. Ces caractéristiques sont semblables pour l’intimidation et la cyberintimidation, mais peuvent s’exprimer différemment.
  • Les gestes d’intimidation peuvent être directs en visant directement la personne victime ou être indirects lorsqu’ils sont posés en son absence. Ils sont généralement posés en présence de témoins.
  • Puisqu’une différence perçue chez l’autre est souvent à la base des gestes d’intimidation, il faut tenir compte du contexte dans lequel les personnes évoluent et des normes sociales qui y prévalent afin de mieux comprendre le problème et de pouvoir le prévenir.
  • L’intimidation peut entraîner différentes conséquences potentielles pour les personnes auteures et les personnes victimes. Ces conséquences peuvent perdurer dans le temps et aller même parfois jusqu’aux idéations suicidaires. Il faut cependant garder à l’esprit que l’impact de l’intimidation sur les idéations ou les comportements suicidaires seraient modulés par certains facteurs tels que la dépression et l’anxiété. Il faut également éviter de considérer l’intimidation comme étant la seule et unique cause d’un suicide.

La définition de l’intimidation

Afin de dresser un portrait le plus précis possible de l’intimidation, cette trousse média a été rédigée en fonction de la littérature scientifique portant spécifiquement sur l’intimidation telle que définie dans le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation, plus précisément en fonction des manifestations et du caractère répétitif des gestes posés. Par conséquent, les gestes uniques pouvant parfois être considérés comme des manifestations d’intimidation ne seront pas considérés dans cette trousse. De plus, il faut souligner que la notion d’inégalité des rapports de force qui est un élément important de cette définition est malheureusement très peu mesurée dans les études scientifiques.

L’intimidation est un type de violence interpersonnelle qui se définit ainsi : « tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l'inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d'engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser »1. Cette définition, présentée dans la Loi sur l’instruction publique, a été reprise dans le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et élargie à l’ensemble des milieux de vie.

L’intimidation peut prendre différentes formes. Elle peut être physique (ex. : faire trébucher, bousculer), verbale (ex. : insulter, menacer, faire des remarques sexistes), sociale (ex. : propager des mensonges ou des rumeurs, humilier) ou matérielle (ex. : vandaliser, s’approprier le bien d’autrui).

L’intimidation peut être vécue à différents stades de la vie et dans différents milieux comme l’école, la famille, le milieu sportif et les résidences pour personnes aînées. Cependant, la documentation disponible porte essentiellement sur l’intimidation vécue par les jeunes en contexte scolaire et sur l’intimidation vécue par des groupes présentant des réalités ou des vulnérabilités particulières.

Par ailleurs, certains comportements d’agression pouvant être considérés comme des gestes d’intimidation (ex. : insulter, menacer, humilier) peuvent se produire dans différents contextes comme celui de la maltraitance, de la négligence, de la violence conjugale, familiale ou sexuelle.

L’intimidation directe ou indirecte

L’intimidation peut être directe ou indirecte. Elle est directe lorsque les gestes visent directement la cible (ex. : coups, messages textes) et elle est indirecte lorsque les gestes ne sont pas directement dirigés vers la cible (ex. : propager des rumeurs, partager des photos de la cible par l’entremise des réseaux sociaux)3. Tandis que l’intimidation directe peut être physique, verbale ou matérielle, l’intimidation indirecte peut être sociale ou matérielle.


Qu’est-ce qui caractérise l’intimidation?

Bien que de nombreuses définitions et spécificités existent, il est généralement reconnu que l’intimidation se caractérise par une inégalité des rapports de force entre la personne auteure et la personne victime, une répétition des gestes posés et par le fait que les gestes sont généralement délibérés et ont pour effet de nuire ou de faire du mal. Ces caractéristiques sont semblables pour l’intimidation et la cyberintimidation, mais ne s’expriment pas concrètement de la même manière.

Traditionnellement, l’intimidation vise une personne directement ou par l’entremise de tiers (ex : propager des rumeurs). L’émergence des technologies de l’information et des communications nous amène à la distinguer de la cyberintimidation, qui se fait par l’entremise de messages textes, courriels, blogues ou réseaux sociaux.

L’intimidation

L’inégalité des rapports de force

Une des définitions souvent reprise dans la littérature scientifique stipule que l'intimidation, contrairement à d'autres formes de victimisation par les pairs, implique une inégalité des rapports de force entre la personne auteure et la personne victime4 qui peut faire en sorte que la personne qui subit les gestes d’intimidation ait de la difficulté à se défendre et se sente impuissante face à la personne qui les pose3. Cette inégalité des rapports de force est généralement considérée comme une caractéristique déterminante qui distingue cette forme particulière d'agression d'autres formes d’agressions3.

L’inégalité des rapports de force peut être associée au fait que les gestes soient dirigés vers quelqu’un qui n’est pas en mesure de se défendre5-9 ou être lié à une différence au niveau de la force physique, du statut social et de l’âge2,6,10-12.

Le caractère répétitif des gestes

L’intimidation se définit essentiellement par le caractère répétitif des gestes posés. La répétition peut être attribuable au fait qu’un même geste se produit à plusieurs reprises sur une certaine période de temps (ex. : un élève en pousse un autre lorsqu’il se retrouve en même temps que lui aux casiers et la situation dure depuis quelques semaines) ou au fait que plusieurs personnes différentes posent le même geste envers une même personne (ex. : enlever la casquette, pousser, insulter). Dans ce cas, la somme des gestes individuels constitue de l’intimidation pour la personne qui en est la cible2.

Le caractère intentionnel des gestes

Les gestes d’intimidation réfèrent généralement à un comportement délibéré. Cependant, dans certaines situations, ils peuvent être commis sous un autre motif que celui de faire du mal à l’autre (ex. : faire rire les amis, conserver son statut social au sein d’un groupe). Ils peuvent aussi être commis par un jeune ou une personne présentant des troubles neurologiques associés notamment à un trouble du spectre de l’autisme, à un traumatisme craniocérébral ou encore au vieillissement qui ne mesurent pas nécessairement la portée de leurs gestes ou peuvent être privés de l’inhibition nécessaire pour s’abstenir de commettre certains gestes2. Qu’ils soient posés avec ou sans l’intention de faire du mal ou de blesser, les gestes posés sont tout de même vécu comme de l’intimidation pour la personne qui en la cible et ont pour effet de lui faire du mal ou de la blesser.

La cyberintimidation

L’inégalité des rapports de force

Alors que les différentes définitions de l’intimidation tiennent généralement compte du caractère intentionnel et répétitif des gestes posés impliquant une inégalité des rapports de force6-9,11,13-22, il ne semble pas y avoir de consensus entourant la définition de la cyberintimidation. Certains auteurs reprennent les caractéristiques de l’intimidation (inégalité des rapports de force, caractère répétitif, caractère intentionnel)6,7,14,23,24, tandis que d’autres vont jusqu’à dire qu’on ne devrait pas parler de cyberintimidation, notamment parce que les caractéristiques des gestes posés en ligne diffèrent de celles des gestes d’intimidation25.

Une définition souvent citée dans la littérature scientifique définit la cyberintimidation comme « des actions agressives et intentionnelles commises par un individu ou un groupe, en utilisant des formes de contact électronique, de manière répétée et sur une période de temps contre une victime qui ne peut pas aisément se défendre » [traduction libre]24.

L’inégalité des rapports de force n’est pas prise en compte dans toutes les définitions de la cyberintimidation26 . Les définitions qui en tiennent compte l’associent généralement au fait d’avoir de meilleures connaissances de l’informatique pour la personne auteure11,12,14,27,28 ou de ne pas avoir de moyens de se défendre pour la personne victime11. L’anonymat peut également dans certains cas faire naître un sentiment de force pour la personne qui pose les gestes de cyberintimidation par rapport à sa cible6,11.

Le caractère répétitif des gestes

Le caractère répétitif du geste n’est pas nécessairement présent dans les définitions de la cyberintimidation6,12,26, mais la large diffusion presque instantanée peut avoir un effet similaire6,29,30 ou un effet boule de neige11,25. De plus, l’information partagée par l’entremise des réseaux sociaux et d’Internet peut rester accessible très longtemps (pérennité de l’information)31.

Le caractère répétitif de la cyberintimidation peut donc être associé à la répétition des gestes ou au fait que la technologie permet de rejoindre un large auditoire et de répéter rapidement et un nombre incalculable de fois le même geste30,32.

Le caractère intentionnel des gestes

La notion d’intention n’est pas nécessairement claire dans tous les gestes pouvant être considérés comme étant de la cyberintimidation. Ce qui peut paraître comme une blague aux yeux de la personne qui pose les gestes peut devenir de l’intimidation pour la personne qui en est victime14,29. Qu’ils visent ou non à faire du mal, les gestes posés ont pour effet de nuire ou de blesser la personne qui en est la cible.


Qui sont les personnes impliquées dans l’intimidation?

L’intimidation est un phénomène social qui implique différents acteurs. En plus des personnes qui posent des gestes d’intimidation et de celles qui en sont la cible, l’intimidation se déroule très souvent en présence de témoins3. Ces derniers peuvent réagir de différentes façons, ils peuvent encourager la personne auteure ou participer aux gestes, prendre la défense des personnes victimes, dénoncer la situation ou encore demeurer passifs3,33. Le manque de réaction de la part des témoins est souvent perçu par les personnes auteures comme étant une réponse positive ou de renforcement34.


Les facteurs associés à l’intimidation

L’intimidation est un phénomène social complexe qui s’inscrit dans un contexte, c’est-à-dire dans un ensemble de réalités matérielles (ex. : aménagement des lieux physiques), de structures sociales (ex. : fonctionnement de la vie institutionnelle), de modèles de relations sociales (ex. : relations parent-enfant) et de systèmes de croyances partagées (ex. : hétéronormativité, stéréotypes sexuels)3. L’importance grandissante des réseaux sociaux et de l’utilisation d’Internet ainsi que la disponibilité des téléphones multifonctions sont également à prendre en compte pour bien comprendre la problématique de la cyberintimidation.

Le modèle écologique peut nous aider à mieux comprendre les causes et les conséquences de la violence35-37. Appliqué à l'intimidation, ce modèle fournit un cadre global pour comprendre l'intimidation en illustrant l'interaction des facteurs sociétaux, communautaires, relationnels et individuels qui peuvent influencer le risque d’être une personne victime ou auteure d’intimidation ou encore venir atténuer ou diminuer certaines conséquences pouvant découler des gestes posés3.

Le modèle écologique

Le niveau sociétal tient compte de l’influence des caractéristiques de la société (ex. : normes culturelles et sociales, lois, inégalités) sur l’adoption de comportements violents. Le niveau communautaire réfère à l’influence des caractéristiques des contextes et des milieux (ex. : milieu scolaire, sport, voisinage, lieu de travail) dans lesquels ont lieu les relations sociales. Le niveau relationnel examine l’influence des relations sociales étroites ou proximales, c’est-à-dire les liens entre les membres de la famille, les partenaires amoureux, les amis ou les pairs, et les conséquences de ces facteurs sur les trajectoires individuelles et familiales. Le niveau individuel considère l’influence des facteurs liés aux caractéristiques personnelles de l’individu sur la survenue de la violence.

Niveaux : Individuel, Relationnel, Communautaire et Sociétal

Source : Tiré du Rapport mondial sur la violence et la santé36

Au-delà des caractéristiques individuelles, il faut donc tenir compte des facteurs sociétaux, communautaires et relationnels qui peuvent avoir une influence sur le fait qu’une personne soit ou non auteure ou victime d’intimidation et qui peuvent venir atténuer ou exacerber le risque associé à certaines caractéristiques individuelles3. Puisqu’une différence perçue chez l’autre, peu importe sa nature, est souvent à la source des gestes d’intimidation2, une importance doit être accordée au contexte dans lequel les individus évoluent et aux normes sociales qui y prévalent.

L’influence des normes sociales

Les normes sociales renvoient aux règles de conduite et aux comportements attendus au sein d’un groupe social donné. Elles ont une influence sur le comportement individuel, notamment sur le recours à la violence. Elles peuvent protéger contre la violence, mais peuvent aussi la favoriser ou l’encourager38.

Certaines normes sociales pouvant contribuer à renforcer des stéréotypes et des préjugés peuvent être à la base de situations d’intimidation. Ainsi, une personne évoluant au sein d’une société qui dévalue certaines caractéristiques, identités ou statuts peut être plus à risque d’être victime d’intimidation3. À titre d’exemple, les personnes qui sont perçues comme étant différentes, notamment en raison de leur orientation sexuelle, de leur apparence, de leurs problèmes personnels ou de leurs incapacités, peuvent être plus à risque de vivre des situations d’intimidation2.

Puisque les normes sociales peuvent varier d’un milieu à l’autre, certaines caractéristiques pouvant être des facteurs associés au risque dans un milieu ne le seront pas nécessairement dans un autre milieu où les normes sont différentes. À titre d’exemple, les normes relatives au poids corporel peuvent varier selon les groupes ethniques3.


Les conséquences potentielles

L’intimidation est susceptible d’entraîner différentes conséquences qui peuvent varier selon l’âge et les caractéristiques de la personne victime et perdurer dans le temps. Les personnes qui vivent de l’intimidation peuvent ressentir de l’insécurité et de l’angoisse et développer une faible estime de soi, de l’anxiété ou des symptômes de dépression pouvant aller jusqu’aux idéations suicidaires2.

Le lien entre l’intimidation et le suicide

La cause d’un suicide étant généralement multifactorielle, l’intimidation ou certaines conséquences qui en découlent peuvent être considérées comme des facteurs associés au risque mais ne doivent pas être présentées comme les causes uniques d’un suicide. Les études s’étant intéressées au lien entre l’intimidation et le suicide ne permettent pas d’établir un lien de causalité3. L’impact de l’intimidation sur les idéations ou les comportements suicidaires serait plutôt modulé par certains facteurs tels que la dépression et l’anxiété39,40.


Considérations méthodologiques

Confusion entourant l’utilisation du terme intimidation

Il semble y avoir de la confusion entourant l’utilisation des termes intimidation et cyberintimidation. Tandis que certains auteurs font la distinction entre l’intimidation, le harcèlement et l’agression par les pairs ou entre la cyberintimidation, le cyberharcèlement ou la cyberagression, ces termes sont généralement utilisés comme étant des synonymes.

En contexte sportif, bien que le terme intimidation soit couramment utilisé, certaines études font référence à d’autres concepts pour parler de comportements correspondant pourtant à la définition de l’intimidation. Par exemple, des auteurs vont utiliser le terme agression par les pairs pour caractériser des comportements d’agression entre athlètes41.

Dans le même esprit, différents termes apparentés à l’intimidation sont utilisés pour faire état de la victimisation des jeunes de la diversité sexuelle ou de genre. Dans l’ensemble, peu d’auteurs utilisent des outils de collecte permettant de mesurer distinctement ces phénomènes, ce qui a des conséquences importantes sur la compréhension de l’intimidation vécue par les jeunes de la diversité sexuelle ou de genre et conséquemment sur l’intervention et la prévention.

De plus, tandis qu’il semble y avoir un certain consensus entourant la définition de l’intimidation, surtout lorsqu’appliquée aux jeunes, les auteurs ne s’entendent pas sur la définition de la cyberintimidation. Cette absence de consensus et le fait que les différentes définitions ne tiennent pas nécessairement compte du caractère répétitif des gestes posés et de l’inégalité des rapports de force a un impact sur la compréhension du problème et sur la manière d’en mesurer la prévalence28,42,43.

Confusion entourant la manière de mesurer l’intimidation

La méthodologie utilisée pour mesurer la prévalence de l’intimidation, ainsi que les facteurs pouvant y être associés et les conséquences qui peuvent en découler, est très variable selon les études, et ce, tant en raison de la manière de collecter l’information (ex. : données autorapportées, données rapportées par les pairs), de la période de temps sur laquelle l’intimidation est mesurée (ex. : au cours du dernier mois, au cours de la dernière année, au cours de votre vie) que des termes utilisés pour décrire ou définir l’intimidation. En effet, alors que certains auteurs utilisent le terme intimidation sans le définir (ex. : Avez-vous été intimidé dans la dernière année?, Avez-vous intimidé quelqu’un dans la dernière année?), d’autres mesurent différents comportements pouvant être interprétés comme de l’intimidation s’ils se produisent à répétition (ex. : Avez-vous été insulté ou traité de noms dans la dernière année?, Avez-vous insulté ou traité quelqu’un de noms dans la dernière année? Avez-vous reçu un message électronique inapproprié?) sans parler directement d’intimidation ni faire référence au caractère répétitif des gestes ou à l’inégalité des rapports de force. Cela fait en sorte qu’il peut être difficile de distinguer l’intimidation d’autres types d’agression pouvant être commis par les pairs, de comparer les statistiques présentées dans les différentes études3 et de déterminer la prévalence de l’intimidation au sein de la population. Puisque les études mesurant la prévalence de l’intimidation en personne ne tiennent pas nécessairement compte du caractère répétitif des gestes commis ni de l’inégalité des rapports de force et que certaines études portant sur la cyberintimidation semblent plutôt mesurer la prévalence des cyberagressions ou du cyberharcèlement11, il faut rester prudent dans l’interprétation des statistiques qui peuvent en surestimer la prévalence.

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