La 5G et la santé : foire aux questions

Les radiofréquences sont utilisées depuis plusieurs décennies pour la communication sans fil. L’omniprésence de ces ondes et leur usage suscitent des inquiétudes chez une partie de la population. En effet, même si les effets sur la santé des radiofréquences ont fait l’objet de nombreuses études, il s’agit d’un sujet complexe pour lequel il peut être difficile de trouver de l’information fiable.

L’arrivée des réseaux cellulaires 5G au Canada et ailleurs dans le monde soulève des questions en lien avec l’exposition aux radiofréquences et la santé. S’appuyant sur la littérature scientifique, l’INSPQ en collaboration avec la Direction régionale de santé publique de Montréal répond aux principales questions à ce propos.

 

Les radiofréquences sont des ondes électromagnétiques non ionisantes comme les infrarouges et la lumière. Elles ne sont donc pas capables de briser des molécules comme l’ADN, contrairement aux rayons X et aux rayons gamma. Les radiofréquences sont utilisées pour transmettre de l’information sans l’aide d’un fil (ex. : radio, télévision, téléphonie cellulaire, etc.).

Les radiofréquences sont caractérisées par leur fréquence qui se mesure en hertz. Cette fréquence peut être de 3 kilohertz à 300 gigahertz (3 000 à 300 000 000 000 hertz).

Pour plus d’information sur les radiofréquences, consultez cette page du site du gouvernement du Canada.

Tableau 5G

Une partie des radiofréquences employées par la 5G aura des caractéristiques comparables à celles déjà utilisées par les technologies actuelles dont la 4G. Des radiofréquences ayant une fréquence plus élevée, appelées ondes millimétriques, seront aussi employées par la 5G.

Les radiofréquences peuvent être émises par différents appareils domestiques ou des antennes extérieures.

Exposition aux radiofréquences

Certaines sources d’exposition aux radiofréquences sont employées près du corps, par exemple les téléphones cellulaires et les téléphones sans fil de maison. Ces appareils constituent la source principale d’exposition aux radiofréquences des personnes qui les emploient.

Exposition aux radiofréquences

Des sources environnementales émettent aussi des radiofréquences, par exemple les antennes de station de radio et les routeurs Internet sans fil. Puisque la distance entre ces sources et les personnes exposées est souvent grande, l’exposition induite est donc généralement beaucoup plus faible que les limites d’exposition recommandées par les organismes de santé reconnus.

L’exposition aux radiofréquences dépend de plusieurs facteurs et pas seulement du nombre d’antennes dans un secteur ou de la proximité d’une antenne particulière. Elle est principalement influencée par :

  • la puissance des sources;
  • la distance entre les sources et la personne exposée;
  • la durée de l’exposition.

L’emploi du téléphone cellulaire engendre une partie importante de l’exposition aux radiofréquences comme cet appareil est souvent employé près du corps.

Pour en savoir plus, vous pouvez prendre connaissance du document suivant qui décrit l’influence des facteurs d’exposition aux radiofréquences : Radiofréquences émises par certaines antennes cellulaires dans l’arrondissement d’Outremont : évaluation de l’exposition et effets sur la santé.

Le Code de sécurité 6 de Santé Canada établit des limites d’exposition aux radiofréquences, qui protègent la santé de toute la population.

En vue d’établir les limites, les experts de Santé Canada ont trouvé les plus faibles niveaux d’exposition, qui produisent des effets sur la santé. Ensuite, ils ont ajouté des facteurs de sécurité pour protéger la santé de la population, même dans les pires situations. Les valeurs limites du Code de sécurité 6 sont similaires à celles de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), un organisme non gouvernemental reconnu par l’Organisation mondiale de la Santé. Cet organisme établit lui aussi des lignes directrices concernant l’exposition aux radiofréquences.

Au Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) doit s’assurer que le niveau d’exposition du public respecte les limites d’exposition. ISDE demande aux opérateurs de se conformer aux limites établies dans le Code de sécurité 6 (CS6) de Santé Canada. De plus, les opérateurs doivent tenir compte de l’ensemble des sources présentes dans l’environnement. ISDE effectue aussi des vérifications afin de garantir la conformité des appareils et des antennes aux normes en vigueur.

Consultez la page Les faits au sujet des pylônes du gouvernement canadien pour plus de détails.

Les opérateurs divisent les réseaux cellulaires d’un territoire en zones appelées cellules. Chacune de ces cellules comprend une antenne qui permet aux téléphones cellulaires de communiquer avec le réseau. L’information circulant entre les antennes et les téléphones est transmise à l’aide de champs de radiofréquences. Les radiofréquences émises par ces antennes sont similaires aux ondes émises par les antennes de radio AM/FM ou de télévision.

Plus le nombre d’utilisateurs dans une région est grand, plus le nombre d’antennes requises est important.

Pour en savoir plus à ce propos, consultez cette page du gouvernement canadien.

La technologie 5G vise à augmenter la vitesse de transmission de données, à réduire le temps d’accès au réseau (latence) et à accroître le nombre d’appareils pouvant se connecter à un même réseau. Pour en savoir davantage sur les objectifs de le technologie 5G, consultez la page Qu’est-ce que le 5G? du gouvernement du Canada.

Afin d’atteindre ces objectifs, Innovation, Sciences et Développement économique Canada prévoit que le nombre d’antennes nécessaires sera plus grand que celui des réseaux actuels : « […] le nombre de petites cellules sera de dix à cent fois plus élevé que le nombre d’antennes mobiles commerciales et de macrocellules actuelles. » (Gouvernement du Canada, 2018).

Les antennes destinées aux petites cellules ont généralement une moins grande puissance et donc une moins grande portée que celles destinées aux macrocellules. Les petites cellules sont déjà utilisées de manière ponctuelle pour la technologie 4G. Elles servent à répondre à la demande dans les zones densément peuplées.

La technologie 5G se servira quant à elle de deux types de radiofréquences. Une partie des radiofréquences aura des caractéristiques comparables à celles déjà employées pour les technologies actuelles. Des radiofréquences ayant une fréquence plus élevée, appelées ondes millimétriques, seront aussi utilisées.

L’exposition venant de la 5G devrait être similaire à celle des technologies précédentes.

Il est cependant difficile de prédire l’impact de la 5G de manière précise. L’exposition dépend de nombreux facteurs, dont l’utilisation personnelle du téléphone cellulaire.

L’usage des ondes millimétriques pourrait aussi avoir des impacts sur l’exposition. Ces ondes sont davantage absorbées à la surface du corps, plutôt qu’en profondeur dans les tissus de la peau. Les ondes millimétriques pénètrent donc moins profondément dans le corps humain que les ondes de plus basses fréquences qui sont utilisées par les réseaux cellulaires actuels. Ces ondes de basses fréquences seront par ailleurs toujours employées par les réseaux 5G.

Tableau 5G

Exposition aux radiofréquences

Les effets des radiofréquences sur la santé ne dépendent pas du nombre d’antennes ou de sources, mais plutôt de l’ampleur de l’exposition. Avec le déploiement de la 5G, il est possible que l’exposition aux radiofréquences émises par les antennes soit accrue, tout en demeurant largement sous les limites établies. Il se pourrait aussi que l’exposition aux radiofréquences émises par les téléphones cellulaires diminue. En effet, l’amélioration de la qualité du signal et l’augmentation de la vitesse de transmission des données pourraient réduire l’exposition des utilisateurs dans certaines situations.

Dans tous les cas, les autres facteurs influençant l’exposition aux radiofréquences seront les mêmes que pour les technologies actuelles. Prenez connaissance de la question 3 : Quels facteurs influencent l'exposition aux radiofréquences? pour plus de détails.

Exposition aux radiofréquences

Les ondes de la 5G sont déjà couvertes par la réglementation canadienne qui vise à protéger la santé de la population. Ces limites du Code de sécurité 6 de Santé Canada sont similaires à celles de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP).

Les effets néfastes potentiels de l’exposition aux radiofréquences sur la santé sont donc connus et déjà pris en compte par le Code de sécurité 6. Par ailleurs, il n’y a pas d’effets néfastes attendus lorsque ce dernier est respecté. Consultez la question 13 : Quels sont les effets sur la santé associés à l’exposition aux radiofréquences? pour en connaître davantage.

Les ondes de fréquences plus élevées, appelées ondes millimétriques, ne seront qu’une partie des fréquences dont se servira la technologie 5G. Une part importante des ondes seront de plus basses fréquences, soit de fréquences similaires à celles qu’emploie la technologie actuelle. Les ondes millimétriques ne sont pas plus dangereuses que les ondes de plus basses fréquences lorsque les limites réglementaires sont respectées. Par ailleurs, ces ondes sont facilement bloquées par l’environnement (arbres, murs, etc.). Cette caractéristique des ondes millimétriques fait qu’elles sont absorbées à la surface de la peau plutôt qu’en profondeur dans les tissus.

La population est exposée à de faibles niveaux de radiofréquences depuis l’apparition de la radio et de la télévision. En moyenne, les niveaux d’exposition générés par les réseaux de téléphonie cellulaire sont comparables à ceux générés par la radio et la télévision.

Même en choisissant de ne pas se servir d’un téléphone cellulaire ou d’autres sources individuelles (ex. : Wi-Fi), la majorité de la population est tout de même exposée aux radiofréquences qui sont sans danger pour la santé lorsque les limites établies sont respectées. Les sources de cette exposition comprennent notamment les antennes cellulaires, les ondes radio AM/FM et celles utilisées par la télévision.

La population est également exposée à des sources naturelles de radiofréquences. En effet, tout objet émettra des radiofréquences par le rayonnement thermique. Ce phénomène est appelé rayonnement de corps noir. Alors, même en l’absence de source artificielle, le corps humain est exposé à une faible quantité de radiofréquences.

Avec la 5G, il y aura plus d’antennes en milieu urbain. L’augmentation du nombre d’antennes n’entraînera pas nécessairement une hausse notable de l’exposition aux radiofréquences. L’exposition dépend de nombreux facteurs et pas uniquement du nombre d’antennes (voir la question 3 : Quels facteurs influencent l’exposition aux radiofréquences?). C’est le cellulaire qui demeurera toutefois la source principale d’exposition aux radiofréquences, en raison de la très petite distance entre la source et la personne exposée.

Dans son avis scientifique de 2016, l’INSPQ en est arrivé à la conclusion suivante : « […] la probabilité d’un risque sur la santé [des personnes vivant près des antennes est] faible ou inexistante ». Cette position, basée sur les connaissances actuelles, est similaire à celle de l’Organisation mondiale de la Santé et de Santé Canada.

Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter à propos de l’installation d’une antenne cellulaire à proximité d’une résidence.

Pour ce qui est des ondes millimétriques générées par la 5G, elles sont, de façon générale, plus facilement bloquées par la matière (végétation, toit, mur, etc.) comparativement aux ondes de plus basses fréquences.

La majorité des organismes de santé publique estime soit qu’il n’existe aucune preuve d’une relation entre l’exposition aux radiofréquences et le cancer, soit que ces preuves sont insuffisantes ou bien loin d’être concluantes. Cependant, puisqu’une grande partie de la population est exposée aux radiofréquences, des études sont encore réalisées afin de réduire l’incertitude restante entourant l’existence ou non de ce risque.

C’est cette incertitude qui a mené le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à classer les radiofréquences comme étant peut-être cancérogènes pour l’homme (Catégorie 2B). Ce classement est retenu lorsqu’une relation de cause à effet est jugée crédible, mais qu’il est impossible d’éliminer avec une certitude raisonnable que le hasard, un biais ou des facteurs de confusion pourraient expliquer la relation.

Aucun effet néfaste sur la santé n’est attendu lorsque les niveaux d’exposition respectent les limites établies par le Code de sécurité 6 de Santé Canada.

Si l’exposition dépasse les limites fixées, les effets des champs électromagnétiques sur la santé varient en fonction de la fréquence des ondes. Par exemple, aux fréquences les plus utilisées en télécommunication (autour de 1 gigahertz), une exposition supérieure aux limites peut augmenter la température du corps.

Les limites fixées par le Code de sécurité 6 de Santé Canada visent à protéger les personnes de tous les groupes d’âge. Les limites ont aussi été choisies de manière à protéger les personnes peu importe leur taille ou leur état de santé.

Exposition aux radiofréquences

Le Code de sécurité 6 de Santé Canada propose des valeurs limites d’exposition pour l’ensemble des radiofréquences, dont celles émises par la technologie 5G. Il protège contre l’ensemble des effets démontrés des radiofréquences sur la santé. Il n’y a donc pas d’effet néfaste sur la santé attendu lorsque ce code est respecté.

Les antennes, les téléphones et les appareils connectés qui se serviront de la technologie 5G devront respecter les limites du Code de sécurité 6 de Santé Canada. Comme pour les technologies précédentes, Innovation, Sciences et Développement économique Canada se doit d’assurer le respect des limites d’exposition du public. Ce ministère fait des vérifications pour certifier la conformité des appareils et des antennes émettant des radiofréquences.

Consultez la page Les faits au sujet des pylônes du gouvernement canadien pour plus de détails.

Certaines personnes disent ressentir des symptômes suivant une exposition aux champs électromagnétiques. Ce phénomène est souvent appelé hypersensibilité aux champs électromagnétiques (HSEM).

Le consensus scientifique à propos de l’HSEM est bien établi. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu que « […] des études bien contrôlées […] ont montré que ces symptômes n’étaient pas [liés à] l’exposition [aux champs électromagnétiques]. » Dans son aide-mémoire no296, l’OMS affirme aussi qu’il « […] n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM à une exposition aux [champs électromagnétiques]. En outre, la HSEM ne constitue pas un diagnostic médical. Il n’est pas non plus évident qu’elle corresponde à un problème médical unique. »

Pour plus d’information à ce sujet, consultez la page Web Champs électromagnétiques et santé publique : hypersensibilité électromagnétique de l’OMS.

Ainsi, les symptômes rapportés par une personne à la suite d’une exposition aux champs électromagnétiques sont réels, mais ils ne sont pas reliés à l’exposition aux champs électromagnétiques. Le ministère de la Santé et des Services sociaux recommande de consulter un médecin si les symptômes ressentis par les personnes se disant hypersensibles persistent ou s’aggravent.

Enfin, aucun effet néfaste sur la santé n’est attendu lorsque les limites d’exposition du Code de sécurité 6 sont respectées, que ce soit celles relatives à la 5G ou à toute autre source de radiofréquences.

Non. Les effets potentiels des radiofréquences émises par la technologie 5G sont déjà connus. Les antennes, les téléphones et les appareils employant la technologie 5G devront respecter les limites d’exposition déjà fixées par le Code de sécurité 6 de Santé Canada. Aucun effet sur la santé n’est attendu lorsque ces limites sont respectées.

De nombreux aspects techniques de la 5G sont encore à l’étude, par exemple la façon d’utiliser de manière optimale les ondes millimétriques pour améliorer les futurs réseaux 5G. Cependant, les expériences réalisées en lien avec ces aspects cherchent à valider et à améliorer l’efficacité de la technologie 5G. Ces expériences ne tentent pas d’évaluer la présence d’effets sur la santé, puisque les effets potentiels sont déjà connus et que les limites d’exposition pour protéger la population existent déjà.

Le Code de sécurité 6 de Santé Canada établit des limites d’exposition, qui protègent la santé de toute la population. Il n’y a donc pas d’effet néfaste sur la santé attendu lorsque ce code est respecté. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de se protéger contre l’exposition aux radiofréquences issues des antennes cellulaires, car les niveaux observés sont beaucoup plus faibles que les limites fixées visant à protéger la santé.

Les personnes s’inquiétant des radiofréquences émises par les téléphones cellulaires peuvent poser des gestes simples et efficaces pour réduire leur exposition rappelle Santé Canada.

Des études sur les effets des radiofréquences sont toujours en cours. En particulier, des études analysent l’existence ou non d’un lien entre certains types de cancers du cerveau et l’utilisation du téléphone cellulaire. Les études actuelles devraient permettre de réduire l’incertitude à propos de l’existence ou non d’un tel risque. À ce jour, aucun effet sur la santé n’a été démontré lorsque les limites d’exposition sont respectées.

Pour ce qui est de l’exposition aux radiofréquences venant des antennes des réseaux cellulaires, elle est généralement beaucoup plus faible que celle provenant des téléphones cellulaires. Il est improbable qu’elle cause un effet sur la santé.

Le document intitulé La gestion des risques en santé publique au Québec : cadre de référence indique que l’adoption du principe de précaution doit se faire « […] avec discernement, rigueur et transparence en tenant compte de la gravité et de la plausibilité du risque potentiel. »

Malgré les incertitudes scientifiques, l’existence d’un risque lié à l’exposition aux radiofréquences de la technologie 5G est peu plausible. De plus, les limites d’exposition actuelles protègent contre l’ensemble des effets établis des radiofréquences (Code de sécurité 6 de Santé Canada, lignes directrices de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants – ICNIRP, etc.).

Exposition aux radiofréquences

Quelques villes dans le monde ont effectivement arrêté temporairement le déploiement de la 5G. Au nombre des arguments évoqués pour expliquer ce choix on note par exemple : l’impact sur le paysage, l’acceptabilité sociale des projets en lien avec cette technologie ainsi que les risques perçus pour la santé. Les inquiétudes mentionnées à propos des risques pour la santé ne sont toutefois pas nécessairement basées sur des données scientifiques.

Au Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a le pouvoir d’approuver l’emplacement des antennes de téléphonie cellulaire, dont les antennes de la 5G. Sauf exception, ISDE exige que les opérateurs consultent le public et respectent la réglementation locale. Au Québec, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, les municipalités, dans les limites de leurs compétences et de la jurisprudence, ont le pouvoir de « […] régir ou restreindre par zone l’installation, l’entretien, le nombre et la hauteur des antennes de télécommunication et autres dispositifs semblables ».

L’INSPQ poursuit une veille scientifique sur les effets que pourraient avoir les radiofréquences sur la santé. Cette veille porte une attention particulière aux études sur les variations des taux d’incidence des cancers du cerveau chez l’humain, à celles portant sur les enfants et aux résultats des expertises collectives réalisées par des organismes de santé nationaux et internationaux reconnus.

L’INSPQ offre aussi des services d’expertise-conseil au ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi qu’aux directions régionales de santé publique.

Il n’y a pas de lien entre la 5G et la COVID-19. L’hypothèse selon laquelle les champs électromagnétiques produits par les appareils 5G pourraient causer la COVID-19 (ou augmenter ses symptômes) n’est pas plausible. Cette hypothèse n’est pas scientifiquement valide.

Selon la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), aucune preuve scientifique n’appuie cette hypothèse. L’ICNIRP estime également que les connaissances actuelles à propos des effets potentiels des champs électromagnétiques permettent de démontrer que l’hypothèse d’un lien entre la 5G et la COVID-19 est erronée.

Santé Canada est d’avis qu’il s’agit d’une allégation « fausse et trompeuse », et l’Organisation mondiale de la Santé fait une analyse similaire.

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