Pistes visant à soutenir une couverture adéquate des tueries de masse

Le travail des journalistes étant d’aider le public à comprendre la tuerie de masse dans toute sa complexité, elles ou ils sont appelés à exposer le contexte social et les divers éléments qui sous-tendent la nouvelle rapportée :

  • le déroulement et le résultat de l’homicide en tant que tel;
  • les conséquences sur les proches et les communautés endeuillés;
  • les motivations de l’auteur;
  • ses revendications potentielles;
  • son parcours de vie;
  • les failles de sécurité possibles, etc.

En prenant en considération la nécessité de récolter et de rapporter les renseignements jugés d’intérêt public, les pistes suivantes, basées sur un principe de précaution, pourraient être prises en compte lors de la couverture des tueries de masse, afin de limiter les conséquences négatives de la médiatisation de ces homicides sur la santé.

Pistes Messages clés

Relativiser l’importance des tueries de masse et rendre compte de la complexité du phénomène en mettant l’accent sur le fait qu’elles sont multifactorielles et qu’il existe des mesures de prévention.

  • Souligner qu’une tuerie de masse ne se fait pratiquement jamais sur un « coup de tête » et évoquer le fait qu’un tel geste n’est pas absolument imprévisible pourrait dissiper l’idée qu’un tel crime est totalement impossible à prévenir.
  • L’importante couverture donnée à ce type d’homicide peut porter certaines personnes à croire que ces évènements sont fréquents, alors qu’ils sont en réalité extrêmement rares, surtout au Québec et au Canada. Il est important d’expliciter ce fait.

Privilégier l’utilisation d’un vocabulaire neutre et sans équivoque pour décrire l’évènement et le profil de son auteur.

  • L’utilisation de termes neutres et sans équivoques tels que crime ou homicide multiple sont préférables à ceux de massacre ou tragédie, qui exacerbent le côté dramatique et violent du crime.
  • En ce qui concerne la santé mentale de l’auteur, les termes médicaux tels schizophrénie ou anxiété sont à privilégier, sans être juxtaposés à ceux de fou ou débile.
  • Un lexique neutre et sans équivoque permettrait d’atténuer les sentiments d’insécurité, les effets de contagion et d’imitation, ainsi que la stigmatisation envers les individus atteints d’un trouble mental en dissociant les troubles mentaux de la violence.

Favoriser le recours à des sources officielles et à des experts pour commenter les tueries de masse afin de limiter le recours aux témoins et aux proches des victimes pour obtenir des renseignements sur l’évènement.

  • Certains témoins ou victimes d’évènements violents peuvent ne pas être aptes à commenter. Dans tous les cas, il serait important que ces personnes puissent consentir d’une manière éclairée à parler ou non de leur expérience.
  • Les expertes et experts sont des acteurs tout désignés pour rendre compte du phénomène social que représentent les tueries de masse, dans la mesure où elles et ils peuvent rendre compte du côté multifactoriel de ce crime, enlever une pression sur les témoins, les survivantes et les survivants, et faire en sorte que l’homicide et son auteur soient discutés dans des termes précis et non préjudiciables.
  • Le groupe professionnel en autorité tel qu’un corps policier représente une source d’informations primaires privilégiée lors d’une tuerie de masse.

Limiter la médiatisation de la tuerie et éviter une couverture exhaustive de son auteur.

  • Une couverture exhaustive de la tuerie de masse et de son auteur pourrait inciter un individu à la recherche d’une telle attention médiatique à reproduire un crime similaire, et ce, dans le but de recevoir la même attention. Cet intérêt médiatique porté à un individu peut inciter quelqu’un à passer à l’acte.
  • Certaines informations portant sur l’auteur pourraient être laissées de côté dans le but de minimiser l’exposition à la violence médiatisée ; le contenu d’un manifeste ou les images de l’auteur en tenue de combat, armé, par exemple, pourraient le glorifier.

Éviter de décrire dans le détail les démarches préparatoires, l’idéologie ou les revendications potentielles de l’auteur.

  • Se pencher exhaustivement sur les motivations lors de la couverture de l’homicide pourrait faire paraître l’auteur de ce crime, aux yeux de certains individus, comme le « héros » d’une contreculture ou d’un mouvement social marginal.
  • Indiquer seulement que l’auteur d’une tuerie adhère à des idées racistes ou qu’il se revendique d’un mouvement qualifié comme terroriste par les autorités pourrait suffire pour permettre de comprendre les motivations qui sous-tendent l’acte ayant mené au crime.

Porter davantage attention aux conséquences de la tuerie qu’à l’origine ethnique, nationale ou confessionnelle de son auteur.

  • Un cadrage de la nouvelle mettant l’accent sur les conséquences de la tuerie plutôt que sur le profil de son auteur ou des individus visés pourrait limiter les risques de stigmatisation qui, dans certains cas, peuvent mener à une hausse de crimes haineux envers une partie de la population.

Considérer le risque de traumatismes pour les journalistes pouvant découler de la couverture d’évènements violents.

  • Pour le bien-être des journalistes, il est essentiel de les sensibiliser aux traumatismes pouvant découler de la couverture des tueries de masse et entourés de collègues sensibilisés aux signes précurseurs de détresse.

Encourager la recherche d’aide et faire état des ressources disponibles.

  • Il serait bien avisé d’encourager la recherche d’aide auprès d’organismes spécialisés dans les interventions auprès des victimes d’actes criminels, dans la prévention du suicide et dans les centres de références en santé mentale, tout en partageant ces ressources ainsi que les moyens d’entrer en contact avec elles.

1. Relativiser l’importance des tueries de masse et rendre compte de la complexité du phénomène en mettant l’accent sur le fait qu’elles sont multifactorielles et qu’il existe des mesures de prévention.

Il est important de souligner qu’une tuerie de masse ne se fait pratiquement jamais sur un « coup de tête »; il ne s’agit pas d’un geste impulsif, mais bien d’un acte qui est, la plupart du temps, méticuleusement planifié.

Il existe des signes précurseurs identifiables chez l’individu en préparation ou sur le point de passer à l’acte : radicalisation, isolement, discussions avec des proches ou sur les réseaux sociaux d’un projet de tuerie, troubles comportementaux, etc.2,6,8,9.

  • Évoquer lors de la couverture de l’évènement le fait qu’un tel geste n’est pas absolument imprévisible et qu’il existe des mesures de prévention, pourrait dissiper l’idée qu’un tel crime est totalement impossible à prévenir. Cela pourrait contribuer à diminuer les sentiments d’insécurité dans la population à la suite d’une tuerie.
  • Sans aller dans le détail des éléments qui sous-tendent la tuerie, la couverture de l’évènement pourrait sommairement évoquer certains de ces facteurs afin de souligner les origines multifactorielles d’une tuerie, et ce, si possible avec le témoignage d’experts en la matière. Ce faisant, les sentiments d’insécurité souvent observés auprès de la population à la suite d’une tuerie pourraient ainsi être atténués.
  • Il ne faudrait en aucun cas dépeindre un homicide telle une tuerie de masse comme étant le résultat d’un seul facteur ou comme étant inexplicable. Mettre l’accent sur le fait qu’un individu puisse être passé à l’acte simplement après avoir vécu un épisode difficile, tel qu’une rupture amoureuse ou une perte d’emploi, est réducteur, voire fallacieux. Cela pourrait laisser sous-entendre que quiconque traversant une épreuve particulièrement pénible ou ayant eu un parcours difficile est sujet à commettre une tuerie de masse.

L’importante couverture donnée à ce type d’homicide peut porter certaines personnes à croire que ces évènements sont fréquents, alors qu’ils sont en réalité extrêmement rares, surtout au Québec et au Canada. Il est important d’expliciter ce fait30.

2. Privilégier l’utilisation d’un vocabulaire neutre et sans équivoque pour décrire l’évènement et le profil de son auteur.

Si un homicide multiple tel qu’une tuerie de masse peut être décrit comme, par exemple, un massacre, un drame, un carnage ou une tragédie, ce type de qualificatif peut néanmoins exacerber le côté dramatique et violent du crime, marquant ainsi davantage l’imaginaire de la population.

Les mots visant à décrire les démarches de l’auteur telles que tactique, mode opératoire et stratégie pourraient amplifier ou valoriser les capacités stratégiques de l’auteur.

L’utilisation de termes sensationnalistes dans les médias reflèterait ainsi les attentes de l’auteur d’une tuerie de masse quant au choc provoqué par son geste. L’un des objectifs des auteurs d’une tuerie est de créer le chaos, un état de désespoir et d’impuissance, et ce, afin de projeter une image de puissance, lui donnant ainsi l’impression de dominer et de contrôler l’agenda public.

  • L’utilisation de termes neutres et sans équivoques tels que crime ou homicide multiple pourrait atténuer :
    • les phénomènes de contagion et d’imitation, dans la mesure où un individu à la recherche de notoriété et valorisant une scène dépeinte comme étant « chaotique » pourrait être tenté de reproduire un environnement similaire2;
    • les sentiments d’insécurité et la détresse dans l’ensemble de la population, en ce sens que ce lexique décrirait adéquatement la portée et la gravité de l’évènement28,29,31,33.

Lorsqu’arrive le moment presque inévitable où l’équilibre mental de l’auteur d’une tuerie de masse est soulevé, il est important d’utiliser un vocabulaire neutre et précis58.

  • Il peut être question, par exemple, de dépression profonde, d’anxiété, de schizophrénie ou de comportements suicidaires. Ces termes, par contre, ne devraient jamais être juxtaposés à ceux de fou, débile ou malade mental. Ces derniers reflètent une opinion péjorative plutôt qu’un état médical défini. Leur exclusion de la couverture journalistique pourrait éviter de stigmatiser les individus souffrant de troubles mentaux.
  • Comme suggéré par une étude citée plus tôt39, il serait important de mentionner au cours d’un reportage établissant un lien entre santé mentale et violence, que la très grande majorité des individus souffrant de troubles mentaux ne sont pas violents, et que cette violence s’exprime rarement sous la forme d’un homicide.

L’utilisation d’un lexique neutre et sans équivoque permettrait d’atténuer les sentiments d’insécurité, les effets de contagion et d’imitation, ainsi que la stigmatisation envers les individus atteints d’un trouble mental en dissociant les troubles mentaux de la violence.

3. Favoriser le recours à des sources officielles et à des experts pour commenter les tueries de masse afin de limiter le recours aux témoins et aux proches des victimes pour obtenir des renseignements sur l’évènement.

Comme indiqué préalablement, certains témoins ou victimes d’évènements violents peuvent ne pas être aptes à commenter. Il a été documenté que :

  • des personnes présentes sur les lieux d’une tuerie ne comprenaient pas ou ne se souvenaient plus a posteriori avoir donné une entrevue aux médias51-53;
  • les journalistes, lors de situations de stress, peuvent facilement être confondus avec les premiers répondants de la crise51.

Il est recommandé d’éviter de solliciter sur-le-champ un entretien auprès d’un témoin et surtout d’une survivante ou d’un survivant dans la mesure où ces sollicitations peuvent comporter des effets néfastes chez les survivants.

Dans tous les cas, il serait important que les témoins, les survivantes et les survivants puissent eux-mêmes et elles-mêmes consentir d’une manière éclairée à parler ou non de leur expérience59. Pour ce faire, un média pourrait :

  • faire circuler de l’information quant à leur désir d’interviewer une personne présente sur les lieux de la tuerie, en relayant le moyen avec lequel elle pourrait entrer en contact avec un ou une journaliste ;
  • s’assurer que, lorsqu’une personne accepte de témoigner, celle-ci comprenne que ses paroles et potentiellement son image seront publiques et accessibles à tous60.

Si les expertes et experts — de tout horizon — ne peuvent témoigner de la tuerie et de son déroulement en tant que tel, ces personnes peuvent tout de même rendre compte du phénomène social que sont les tueries de masse.

  • Faire appel à des expertes et des experts crédibles et diversifiés pour commenter les éléments qui sous-tendent une tuerie de masse pourrait ainsi :
    • aider à rendre compte du côté multifactoriel de ce phénomène;
    • enlever une pression sur les témoins, les survivantes et les survivants;
    • faire en sorte que le crime et son auteur soient discutés dans des termes précis et non préjudiciables.

La capture d’images par un grand nombre de journalistes, même si elles ne sont pas diffusées, peut être perçue négativement par les témoins et les victimes en exacerbant leur stress, comme cela fut le cas lors de la tuerie de Jokela, en Finlande60.

  • Les pistes à l’égard des entretiens seraient tout autant valables pour les photos et les vidéos portant sur la scène du crime et les individus impliqués. Elles permettront, dans l’idéal, d’atténuer le stress vécu par les témoins ainsi que par les survivantes et les survivants d’une tuerie de masse.

Bien qu’il doive se limiter dans l’information transmise pour des raisons liées au déroulement de l’enquête, le groupe professionnel en autorité, c’est-à-dire le corps policier sur place, ou encore l’armée, représente une source d’informations primaires privilégiée lors d’une tuerie de masse.

4. Limiter la médiatisation de la tuerie et éviter une couverture exhaustive de son auteur.

Réduire une tuerie de masse à une nouvelle de second ordre est difficilement envisageable.

  • Cet évènement, néanmoins, ne devrait pas occuper entièrement le fil de l’actualité. Non seulement cela ne reflèterait pas l’information du jour, mais cette pratique exposerait davantage la population au phénomène de la violence médiatisée, avec toutes les conséquences que cela peut engendrer.
  • Certaines informations pourraient être laissées de côté dans le but de minimiser l’exposition à la violence médiatisée. Par exemple :
    • bien que l’auteur d’une tuerie laisse bien souvent derrière lui un plan de communication truffé d’artéfacts violents tels que des photos ou un manifeste, il serait préférable de ne pas les diffuser. Le contenu détaillé d’un manifeste ou les images de l’auteur d’une tuerie en tenue de combat, armé, ajoutent peu à la compréhension de l’évènement. Ce type d’image, en plus de glorifier l’auteur, peut avoir un effet traumatisant auprès de la population;
    • les images choquantes prises après ou lors de la tuerie pourraient, elles aussi, être évitées ou mises de côté. Les images de cadavres ou de l’auteur en action peuvent être blessantes pour certaines personnes et provoquer un état de détresse. De plus, ces informations ne permettent pas de mieux comprendre le crime. Un impact de balle ou quelques taches de sang pourraient, par exemple, tout aussi bien communiquer le ton de la scène61.

En définitive, une couverture exhaustive de la tuerie de masse et de son auteur pourrait inciter un individu à la recherche d’une telle attention médiatique à reproduire un crime similaire, et ce, dans le but de recevoir la même attention. Cet intérêt médiatique porté à un individu pourrait contribuer au passage à l’acte60.

5. Éviter de décrire dans le détail les démarches préparatoires, l’idéologie ou les revendications potentielles de l’auteur.

Décrire dans le détail une idéologie ou les revendications d’un mouvement n’est pas une information essentielle à la compréhension de l’évènement rapporté, soit la tuerie de masse.

  • Indiquer seulement que l’auteur d’une tuerie adhère, par exemple, à des idées racistes ou qu’il se revendique d’un mouvement qualifié comme terroriste par les autorités pourrait suffire pour permettre de comprendre les motivations qui sous-tendent l’acte ayant mené au crime. Ne pas aller dans le détail des motivations permettrait ainsi d’éviter de participer à la glorification de l’auteur d’une tuerie et diminuer les risques de contagion et d’imitation de ce type de crime.

Se pencher exhaustivement sur les motivations lors de la couverture de l’homicide pourrait faire paraître l’auteur de ce crime, aux yeux de certains individus, comme le « héros » d’une contreculture ou d’un mouvement social marginal23.

  • En plus d’éviter de dépeindre l’auteur sous un angle pouvant être perçu comme positif par certaines personnes, il est tout aussi important de ne pas le diaboliser ou de le dépeindre comme un « monstre »58. Cet attribut peut tout autant être valorisé par certains individus. Ces derniers, pour de multiples raisons, peuvent davantage s’identifier à la figure de l’« antihéros » ou de l’antagoniste de la société qu’à celle du citoyen ordinaire ou modèle vaquant à ses occupations au quotidien.

Le débat quant aux bienfaits de l’anonymisation des tueries est toujours en cours. Les bénéfices potentiels d’une telle pratique ne sont à ce jour pas connus. Certaines personnes demandent à ce que les médias taisent les images et les noms des auteurs de tuerie de masse afin d’éviter les effets de contagion et d’imitation62,63. D’autres, cependant, avancent que ce type de pratique journalistique pourrait favoriser la méfiance envers les médias ainsi que faire augmenter l’anxiété dans la population61.

6. Porter davantage attention aux conséquences de la tuerie qu’à l’origine ethnique, nationale ou confessionnelle de son auteur.

Une forme de stigmatisation fréquente à la suite d’une tuerie de masse est celle portant sur les communautés ethniques, nationales ou religieuses. La couverture d’un tel évènement est bien souvent révélatrice des préjugés ambiants d’une société, faisant ainsi en sorte qu’un reportage peut par inadvertance prendre des raccourcis qui créeront un amalgame stigmatisant pour un pan entier de la population61.

  • Afin d’éviter ce type de stigmatisation, il serait possible de porter davantage attention aux conséquences de la tuerie, qu’à l’origine ethnique, nationale ou confessionnelle de son auteur, ou à celle de la population14,64.

Un cadrage de la nouvelle mettant l’accent sur les conséquences de la tuerie plutôt que sur le profil de son auteur ou des individus visés pourrait limiter les risques de stigmatisation qui, dans certains cas, peuvent mener à une hausse de crimes haineux envers une partie de la population.

7. Considérer le risque de traumatismes pour les journalistes pouvant découler de la couverture d’évènements violents.

La plupart des professionnelles et professionnels œuvrant pour un média d’information se verront assigner la couverture de crimes violents au cours de leur carrière. La très grande majorité des journalistes n’aura cependant jamais reçu une formation lui permettant d’être confrontée à ce type d’évènement50.

Une formation portant sur les risques de traumatisme découlant de la couverture d’évènements violents permettrait aux journalistes de mieux identifier les symptômes associés à la détresse, si elles ou ils viennent à en souffrir45,48,50,65.

  • En plus de militer pour l’inclusion de cet aspect au sein du cheminement pédagogique des journalistes en devenir, plusieurs groupes incitent les gestionnaires des médias d’information à introduire des séances d’information visant à sensibiliser les journalistes à la couverture d’évènements violents et aux traumatismes qui peuvent en découler45,48,50,65.
  • Il serait également nécessaire de s’assurer au minimum que les professionnelles et professionnels ayant couvert un tel évènement se portent bien et qu’une aide leur soit accessible au besoin65.

Pour le bien-être des journalistes, il est essentiel de les sensibiliser aux traumatismes pouvant découler de la couverture des tueries de masse ainsi qu'aux signes précurseurs de détresse.

8. Encourager la recherche d’aide et faire état des ressources disponibles.

La médiatisation d’une tuerie de masse permet une ample diffusion d’information portant sur les ressources disponibles pour les individus témoins et victimes du crime ou pour les personnes qui ressentent de la détresse à la suite d’une exposition à une violence médiatisée.

  • Il serait bien avisé d’encourager la recherche d’aide auprès d’organismes spécialisés dans les interventions auprès des victimes d’actes criminels, dans la prévention du suicide et dans les centres de références en santé mentale, tout en partageant ces ressources ainsi que les moyens d’entrer en contact avec elles.