Espace ITSS

Formation "Prévention du VIH”

Nouvelle cohorte en mars-avril 2024

À l’automne 2022, par une collaboration entre CATIE et l’INSPQ, une cohorte pilote de la formation “Prévenir la transmission sexuelle du VIH” a été offerte à l’intention du personnel infirmier qui pratique au Québec.  Avec le succès de ce premier partenariat, la pertinence d’une offre régulière est claire, et il nous fait plaisir d’annoncer de nouvelles cohortes en 2024-2025!

Cette formation sur la prévention du VIH soutient les prestataires de soins de santé à discuter efficacement et avec précision des risques liés à la transmission sexuelle du VIH, à améliorer leurs connaissances sur les stratégies efficaces de prévention, et leurs habiletés pour en discuter avec les personnes qui fréquentent leurs milieux de soins.

Le personnel infirmier qui travaille déjà au quotidien dans le domaine du VIH n’est pas spécifiquement ciblé par cette offre de formation, qui vise plutôt le personnel infirmier œuvrant dans le domaine des ITSS, mais pas spécifiquement du VIH.

Formation: Adapter nos interventions aux réalités des personnes de la diversité sexuelle et de genre, de leurs familles et de leur entourage

Mise à jour de la formation

L’INSPQ est heureux d’annoncer le retour de la formation Adapter nos interventions aux réalités des personnes de la diversité sexuelle et de genre, de leurs familles et de leur entourage.

En raison de méconnaissances des réalités spécifiques et d'un manque encore répandu de compétences culturellement adaptées, les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer (LGBTQ+) expérimentent encore des préjugés et de la discrimination aux conséquences importantes dans leurs besoins de services et de soins. Cela peut compliquer l’accès au soutien pourtant crucial, lié à l’acceptation de soi, l’initiation de relations amoureuses et familiales, l’intégration sociale, le vieillissement, ou encore la santé mentale et physique.

Journée mondiale de lutte contre le sida 2023

L’autotest du virus de l'immunodéficience humaine, un outil pour autonomiser les communautés.

« Il est possible de mettre fin au sida, c’est à notre portée. […] Pour emprunter la voie qui met fin au sida, le monde doit confier le leadership aux communautés. »

- Winnie Byanyima, Directrice générale de l’ONUSIDA

Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2023, l’ONUSIDA appelle la communauté internationale à confier le leadership aux communautés pour arriver à atteindre ses cibles d’éradication de l’épidémie. À cet effet, l’ONUSIDA déclare que :

 « Les organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH, exposées au risque ou touchées par le virus sont en première ligne des progrès de la riposte au VIH. Les communautés relient les personnes aux services de santé publique centrés sur la personne, instaurent la confiance, innovent, surveillent la mise en œuvre des politiques et des services et responsabilisent les prestataires. » (ONUSIDA, 2023).

Le chemsex et les hommes gais, bisexuels ou queer+ : mieux comprendre pour adapter les services

Une nouvelle formation pour favoriser la sensibilité et la compétence culturelle dans les services en santé sexuelle et dépendance

Le chemsex ou party and play (PnP) désigne l’utilisation de certaines drogues synthétiques par des hommes gais, bisexuels ou queer+ (cis et trans) avant ou pendant les relations sexuelles, dans l’intention spécifique de faciliter, de faire durer ou de rehausser l’intensité des rencontres sexuelles.

Le chemsex peut être notamment associé au risque accru d’ITSS, de problématiques de santé physique, mentale, sexuelle et psychosociale liées à l’utilisation de substances, et de surdose mortelle. Aussi, l’intervention auprès des hommes gais, bisexuels ou queer+ (GBQ+) concernés par le chemsex peut être un défi pour des prestataires de soins et de services qui ne sont pas adéquatement préparé·es à répondre aux besoins culturellement spécifiques des GBQ+ dans les champs croisés de la sexualité et de l’utilisation de substances.

Évaluation des besoins de formation en lien avec les substances psychoactives

Dans le cadre de la mise à jour du volet Substances psychoactives de la Programmation nationale de formations (PNF) de l’Institut national de santé publique du Québec, l’équipe de la PNF souhaite recueillir les observations de certain∙es professionnel∙les par rapport aux besoins de formation dans leur région. Cette démarche de consultation permettra d’offrir des formations mieux adaptées aux réalités actuelles.

Deux questionnaires permettront de réaliser cette évaluation.

Questionnaire pour l’évaluation des besoins ressentis

Qui peut participer?

  • Les professionnel∙les de la santé et des services sociaux qui interviennent directement auprès de la population en abordant des sujets reliés aux substances psychoactives ou aux ITSS (réseau de la santé et des services sociaux, organismes communautaires, organisations privées, établissements d’enseignement, travailleur∙euses autonomes)
  • Le personnel des milieux carcéraux qui intervient directement auprès des personnes détenues

Date limite