Hépatite C

Est-ce qu’une infirmière peut demander une recherche qualitative de l’ARN du VHC à la suite d’un résultat d’analyse positif pour les anti-VHC?

Dans un contexte de dépistage, l’infirmière peut procéder aux prélèvements pour la recherche de l’anti-VHC et la recherche qualitative de l’ARN du VHC sans ordonnance médicale. Le choix des analyses varie en fonction de la situation. L’annexe VI du Guide québécois de dépistage des ITSS précise les analyses auxquelles il faut avoir recours pour le dépistage de l’hépatite C.

Chez les personnes qui obtiennent un résultat positif pour l’anti-VHC, la recherche de l’ARN du VHC constitue la deuxième étape du dépistage du VHC.

Le professionnel doit indiquer sur le formulaire de demande d’analyse les raisons qui justifient la recherche de l’ARN du VHC (ex. : sérologie antérieure positive anti-VHC).

Source :

Est-ce que les trousses de dépistage rapide (TDR) du virus de l’hépatite C (VHC) sont disponibles au Québec?

Santé Canada approuve l’utilisation et la commercialisation d’OraQuick® HCV Rapid Antibody Test, une TDR qui pourra être utilisée dans les points de services.

Cette TDR permet de détecter des anticorps contre le VHC dans un prélèvement capillaire (piqûre au bout du doigt). Le test est fiable à plus de 98 % et le résultat est disponible en 20 à 40 minutes. Le prix de cette TDR est fixé à 30 $.

Un résultat réactif indique que la personne a été exposée au VHC dans le passé. Cependant, une recherche qualitative de l’ARN du VHC est nécessaire pour préciser si la personne est encore infectée. Pour le moment, il n'y a pas d'arguments suffisants pour promouvoir l'utilisation des TDR-VHC au Québec dans tous les milieux de dépistage. Toutefois, elles sont utilisées dans certaines régions, principalement dans le cadre de projets de recherche ou d’activités ponctuelles.

Qui encadre l’utilisation des trousses de dépistage rapide (TDR) du virus de l’hépatite C (VHC) au Québec?

Il n'y a pas de programme provincial d'assurance de la qualité pour les TDR-VHC tel que celui qui est coordonné par le Laboratoire de santé publique du Québec pour les TDR-VIH. L'encadrement des TDR-VHC relève donc des laboratoires de votre territoire.

Les laboratoires de biologie médicale doivent planifier et élaborer les processus nécessaires pour encadrer l'utilisation des examens de biologie médicale délocalisée (EBMD). Un groupement de professionnels de la santé (par exemple, un Comité consultatif en matière de biologie médicale) détermine quelles EBMD sont autorisées (selon les besoins cliniques, les implications financières, la faisabilité technique et l’aptitude de l’organisme à répondre aux besoins).

Source :

  • Examens de biologie médicale délocalisée (EBMD) – Exigences concernant la qualité et la compétence de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) 22870:2016