Système d'information en santé au travail

Depuis 2006, sous l’autorité des directions de santé publique (DSPu) régionales, la Direction des technologies de l’information (DTI) de l'INSPQ assure l’hébergement, le maintien et l’évolution du Système d’information en santé au travail (SISAT).

Le SISAT constitue un système d'information visant à soutenir le réseau en santé au travail dans la réalisation d'interventions en entreprise pour identifier des risques potentiels (contaminants chimiques [métaux, poussières, etc.], physiques [bruit, vibration, etc.], biologiques [bactéries, moisissure, etc.], ergonomiques, psychologiques, etc.) et diminuer l’exposition des travailleurs et travailleuses aux risques identifiés.

Le SISAT permet la saisie et le stockage de diverses informations du domaine de la santé au travail, notamment celles recueillies au cours des interventions, par exemple des données sur l’organisation des milieux de travail, sur la caractérisation des risques identifiés et sur l’état de santé des travailleurs et travailleuses, etc.

L’exploitation de ces données permet ensuite de répondre à divers besoins, par exemple le soutien à l’intervention et à la gestion, le suivi des interventions, l’identification et l’ajustement des priorités, ainsi que la connaissance et la surveillance de l’état de santé des travailleurs et travailleuses.

Le SISAT permet plus particulièrement :

  • de gérer les demandes de retrait préventif par des travailleuses lors d'une grossesse ou en période d'allaitement;
  • d'effectuer la reddition de comptes annuelle à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) selon les indicateurs demandés;
  • d'effectuer, via un service Web, la mise à jour des établissements hebdomadairement en lien avec les données des établissements de la CNESST;
  • d'envoyer et de recevoir, via un service Web, les demandes d'analyse et résultats correspondants à l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité au travail (IRSST);
  • de produire les données nécessaires aux activités provinciales de vigie surveillance, d’évaluation, de planification et de programmation.

Il y a près de 800 personnes utilisatrices du système qui occupent différentes fonctions (ex. chefs de service, coordonnateurs et coordonnatrices, conseillers et conseillères, agents et agentes de recherche, médecins, infirmiers et infirmières, ergonomes, hygiénistes industriels, techniciens en hygiène industrielle). Ces personnes proviennent des directions de santé publique, de l’Institut national de santé publique et du ministère de la Santé et des Services sociaux.