Eau potable

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La formation sur l’Outil d’aide à la décision lors de dépassement de normes ou de contaminations chimiques de l’eau potable, offerte en 2015 sur le campus virtuel de l’INSPQ, est maintenant disponible pour consultation sur l’Environnement numérique d’apprentissage (ENA) provincial.

Objectif général : S’approprier les connaissances essentielles, les stratégies et les documents pratiques présentés dans l’Outil d’aide à la décision afin de les supporter dans leur travail de gestion des risques pour la santé.

Objectif d’apprentissage : Être en mesure d’appliquer la démarche de gestion des risques proposée et savoir comment gérer une situation de dépassement de norme ou de contamination chimique dans l’eau potable.

Public cible : Le public cible de la formation est constitué des intervenants (professionnels et médecins) des 18 directions régionales de santé publique du Québec, en particulier ceux qui sont responsables de la réponse (des interventions) de santé publique en lien avec la qualité de l’eau potable sur leur territoire. La formation s’adresse aussi bien aux intervenants de santé publique néophytes (les nouveaux venus ou ceux qui amorcent la prise en charge et le suivi des demandes de santé publique reliées à l’eau potable) que les initiés (ceux qui cumulent plusieurs années d’expérience).

Mise en garde : Il est à noter qu’aucune mise à jour n’a été effectuée depuis 2015, soit la date où elle a été offerte en ligne pour la dernière fois. Depuis 2015, des changements importants ont été apportés à certaines notions présentées dans la formation (p. ex. nouveau cadre de référence en gestion des risques en santé publique, modification à certaines normes, etc.). Le contenu de cette formation demeure néanmoins utile afin de familiariser l’utilisateur à l’évaluation et à la gestion des risques lors de contamination chimique dans l’eau potable. Il demeure donc possible de la consulter, en tenant compte toutefois de cette mise en garde. 

Le GSE était présent lors de la journée thématique « L’eau comme premier choix de boisson : enjeux de qualité, d’accessibilité et de consommation » le 5 décembre 2018 à l’Hôtel Bonaventure de Montréal.

À cette occasion, Denis Gauvin, conseiller scientifique à l’INSPQ, a présenté sur la qualité physicochimique de l’eau au Québec. Pour consulter la présentation, visitez : https://www.inspq.qc.ca/jasp/l-eau-comme-premier-choix-de-boisson-enjeux-de-qualite-d-accessibilite-et-de-communication

Le GSE était responsable de l’organisation de la demi-journée thématique « Contamination virale et parasitaires de l’eau potable : indicateurs et gestion des risques » le 21 novembre 2016 à l’Hôtel Bonaventure de Montréal.

Pour consulter les présentations de la demi-journée thématique, visitez : https://www.inspq.qc.ca/jasp/contamination-virale-et-parasitaire-de-l-eau-potable-indicateurs-et-gestion-des-risques

Références utiles

Portail sur l'eau potable
Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC)
Ce site contient une foule d’informations sur le cadre réglementaire et ses exigences, l’analyse de l’eau potable ainsi que divers registres sur les réseaux régit par le Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec (RQEP), dont :

Santé Canada
Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada - Documents techniques
Plusieurs paramètres chimiques et microbiologiques font l’objet de recommandations de Santé Canada, appelées « concentrations maximales acceptables » (CMA). Ces recommandations prennent en compte les limites de faisabilité technique (limite analytique ou de traitement).

Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Guidelines for Drinking-water Quality, 4th edition
Ces recommandations de l’OMS prennent en compte les limites de faisabilité technique (limite analytique ou de traitement) dans une perspective mondiale. Les chapitres 11 et 12 du guide rassemblent de courtes fiches techniques sur plus d’une centaine de contaminants microbiologiques et chimiques dans l’eau potable, auxquelles sont intégrées les recommandations de l’OMS.

Voir aussi :
Chapter 11 – Microbial fact sheets
Chapter 12 – Chemical fact sheets

United States Environmental Protection Agency (US EPA)
National Primary Drinking Water Regulations
Les « Maximum Contaminant Level Goal » (MCLG) correspondent à un niveau de contamination en-dessous duquel il n’y a pas d’effets pour la santé connus. Les MCLG pour les contaminants reconnus cancérigènes chez l’homme sont fixés à 0. L’US EPA fixe également des normes appelées « Maximum Contaminant Level » (MCL). Les MCLs sont fixés au plus bas niveau qu’il est possible d’atteindre, en considérant les limites de coûts et de faisabilité technique (limite analytique ou de traitement).

United States Environmental Protection Agency (US EPA)
Health Advisories (HA)
Les « Health Advisories » (HA) de l’US EPA sont des valeurs-guide basées exclusivement sur des considérations sanitaires et ne prennent pas en compte les limites de faisabilité analytique ou de traitement. Plusieurs types de valeurs-guide sont calculées pour des durées d’exposition variables et différentes populations cibles. Il est important de préciser que l’utilisation des HA de l’US EPA doit être faite avec circonspection. Bien souvent, ces valeurs-guide ont été élaborées il y a plusieurs années (la plupart à la fin des années 1980) et n’ont pas été mises à jour. De plus, la base de ces recommandations n’est pas présentée dans le tableau synthèse des HA et les fondements de leur élaboration ne sont souvent pas disponibles au public.

Office of Environmental Health Hazard Assessmen (OEHHA) de l’Environmental Protection Agency de la Californie (CalEPA)
Public Health Goals (PHGs)
Les « Public Health Goals » (PHGs) correspondent à une concentration de contaminants chimiques dans l’eau potable qui ne représente pas de risque pour la santé humaine. Ils ne remplacent pas les normes américaines (MCLs). Lors de l’élaboration du PHG, des valeurs sanitaires pour les effets cancérigènes et les effets non cancérigènes sont calculées en parallèle, et la valeur la plus conservatrice est retenue. Ces objectifs de santé publique sont basés exclusivement sur des considérations sanitaires et ne prennent pas en compte les limites de faisabilité analytique ou de traitement.

Minnesota Department of Health (MDH)
Human Health-Based Water Guidance
Les valeurs-guide élaborées par cet État sont basées exclusivement sur des considérations sanitaires et ne prennent pas en compte les limites de faisabilité analytique ou de traitement. L’organisme développe divers types de valeur-guide avec des objectifs distincts : Health-Based Values (HBVs), Health Risk Limits (HRLs) et Risk Assessment Advices (RAAs). Les objectifs poursuivis par ces valeurs-guide sont décrits sur la page Guidance Values and Standards for Contaminants in Drinking Water. Du côté réglementaire, les états américains doivent, au minimum, se conformer aux normes américaines (MCLs). Ils peuvent également adopter des valeurs plus strictes que les MCLs.
Pour plus d’information sur la méthode d’élaboration des valeurs guide du Minnesota, consultez la page How Health-Based Values and Health Risk Limits are Calculated.

National Health and Medical Research Council (NHMRC)
Australian Drinking Water Guidelines 6
Les valeurs-guide élaborées correspondent aux concentrations qui ne résultent pas en un risque significatif pour le consommateur pour une exposition durant la vie entière. Le document contient diverses « Fact sheets » qui abordent plusieurs contaminants d’intérêt de nature microbiologique et chimique.

Water Research Australia (WaterRA)
Cet organisme indépendant rassemble des experts des milieux de l’industrie, gouvernemental et de la recherche afin d’identifier et de partager des connaissances sur des enjeux communs liés à l’eau. Il publie une revue mensuelle (Health Stream) faisant le tour de l’actualité sur l’eau et la santé mais qui est maintenant payante.

Voir aussi :
Les Factsheets qui portent sur une variété de sujets d’intérêt, incluant les résultats de projets de recherche et les mises à jour sur les enjeux liés à l’eau.

Lignes directrices pour la réalisation des évaluations du risque toxicologiques d’origine environnementale au Québec
Ces lignes directrices, publiées par l’Institut national de santé publique du Québec (2012), s'adressent à tous ceux qui ont à réaliser des évaluations du risque toxicologique pour la santé humaine au Québec. Élaborées en vue d'harmoniser les processus d'évaluation du risque, ces lignes visent à favoriser un maximum de cohérence entre les évaluations du risque toxicologique et elles présentent une procédure adaptée au contexte québécois.

Integrated Risk Information System (IRIS)
Cette base de données de l’US EPA regroupe des informations descriptives et quantitatives sur les effets à la santé humaine découlant de l’exposition environnementale pour plus de 550 contaminants chimiques, dont des valeurs toxicologiques de référence pour différentes voies d’exposition et différents effets (cancérigènes et non cancérigènes).

Agency for Toxic Substance and Disease Registry (ATSDR)
Ce registre tenu par l’agence fédérale de santé publique américaine (CDC) regroupe plusieurs documents d’information pour plus de 300 substances environnementales pouvant présenter un danger pour la santé publique. Les documents les plus complets sont les Toxicological Profiles.

Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC)
Cet organisme est une agence de l’Organisation Mondiale de la Santé se concentrant sur la recherche sur le cancer. Elle publie entre autres des monographies sur plusieurs substances pour lesquels une évaluation de la cancérogénicité est faite par des groupes d’experts internationaux. La liste des évaluations est également disponible sur la page Monographies du CIRC sur l'identification des dangers cancérogènes pour l'homme.

Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Les missions de l'Anses couvrent l'évaluation des risques dans le domaine de l'alimentation, de l'environnement et du travail, en vue d'éclairer les pouvoirs publics dans leur politique sanitaire. Elle évalue notamment les impacts de l’environnement sur la santé pour mieux identifier les risques sanitaires liés aux pollutions des milieux de vie (air, eaux, sol) ou aux agents physiques (champs et ondes). Certains documents produits par cet organisme peuvent donc constituer une source d’information pertinente en français.

Voir aussi :
Eaux et risques chimiques
Bulletin de veille scientifique
Avis et rapports d’expertise de l’ANSES sur saisine - EAUX

Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS)
Le Portail des Substances Chimiques de l’INERIS présente un répertoire de fiches de données toxicologiques et environnementales pour plusieurs substances chimiques en utilisant en priorité des informations publiées et reconnues, à caractère scientifique ou réglementaire. Ces fiches rassemblent les données et informations techniques facilitant le travail d'évaluation des risques.

European Food and Safety Authority (EFSA)
Cet organisme, fondé par l’Union européenne, fournit des conseils scientifiques et de communication relatifs aux risques associés aux aliments. Il présente des valeurs toxicologiques de référence pour beaucoup de contaminants présents dans l’eau.

La gestion des risques en santé publique au Québec : cadre de référence
Institut national de santé publique du Québec, 2016
Ce document propose un processus systématique afin d’accompagner le jugement professionnel des intervenants qui évaluent ou gèrent des risques variés en santé environnementale, santé au travail ou maladies infectieuses. Différents outils accompagnent ce guide, dont un Aide-mémoire, l’outil Démarrage du processus d’évaluation et de gestion des risques en santé publique : cadrer la situation de risque et l’outil La communication des risques à la santé.

Référentiel de valeurs pour soutenir l’analyse éthique des actions en santé publique
Institut national de santé publique du Québec, 2015
Ce document a pour objectif d'éclairer les valeurs les plus souvent soulevées par les interventions en santé publique, de manière à soutenir la réflexion sur celles-ci. Il vise aussi à favoriser une communication plus claire entre les acteurs en santé publique ainsi qu'avec les groupes concernés par les mesures que ces valeurs sous-tendent.

La communication des risques à la santé
Institut national de santé publique du Québec, 2018
Ce document s’appuie sur des ouvrages phares en communication des risques à la santé, mais aussi sur l’expérience et l’expertise d’acteurs de santé publique. Ces derniers œuvrent en évaluation et en gestion des risques et ont accepté de partager les leçons apprises au fil du temps. Ce document s’adresse principalement aux professionnels, aux médecins et aux gestionnaires qui évaluent et gèrent des risques en santé environnementale, santé au travail et maladies infectieuses. L’outil traite des risques significatifs à la santé, qu’ils se manifestent par des effets aigus ou chroniques.

The Public Notification Rule: A Quick Reference Guide
United States Environmental Protection Agency (US EPA), 2009
Cette fiche a pour objectif d’aviser le public des violations ou situations qui peuvent poser un risque pour la santé publique.

Drinking Water Advisory Communication Toolbox
Centers for Disease Control and Prevention, 2016
Cette boîte à outils est produite conjointement par les grands organismes américains des domaines de la santé publique et de l’eau, soit les CDC, l’US EPA et l’American Water Works Association (AWWA). Elle inclut les procédures pour préparer, émettre et évaluer les avis d’ébullition de l’eau. Elle propose également des questions-réponses et des lignes directrices pour divers établissements tels que les écoles et les garderies ainsi que les milieux de soins.

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