Immunisation

Hospitalisations d'enfants de moins de cinq ans pour gastro-entérite au Québec : analyse de la fraction attribuable au rotavirus et des complications associées

Les objectifs du projet de recherche étaient

  1. de déterminer la proportion des hospitalisations pour gastro-entérite chez les enfants de moins de cinq ans attribuable au rotavirus et
  2. de faire une analyse descriptive de la morbidité associée à ces hospitalisations. La population à l'étude se composait de tous les enfants de moins de cinq ans hospitalisés pour gastro-entérite entre le 1er décembre 1999 et le 30 mai 2000 dans sept centres hospitaliers du Québec.

Durant la période à l'étude, 944 hospitalisations éligibles ont été identifiées. La recherche de rotavirus dans les selles a été demandée à 565 occasions (59,9 %). Cette proportion variait de 27,1 à 94,4 % selon les hôpitaux. Sur les 565 épisodes pour lesquelles la recherche a été faite, 405 (71,7 %) se sont révélées positives (étendue : 47,1 – 79,8 %).

Les hospitalisations, les recherches de rotavirus et les recherches positive…

Prévention et contrôle des infections à méningocoque au Québec

En 1993 s'est terminée une campagne d'immunisation de masse au cours de laquelle plus de 1,6 millions de jeunes québécois ont été vaccinés contre les infections invasives causées par le méningocoque de sérogroupe C. Huit ans plus tard, les études portant sur l'évaluation des effets du programme s’achèvent et certains résultats nous incitent à réévaluer la pertinence de certaines interventions préventives. De nouveaux vaccins conjugués ont également été développés et sont présentement utilisés en Grande- Bretagne, dans le cadre d'une campagne d'immunisation de masse et du programme régulier d'immunisation des enfants. Ces nouveaux vaccins seront un jour disponibles au Canada et il est intéressant d'évaluer leur utilité potentielle. Le 26 septembre 2000, s'est tenue à Montréal une journée scientifique visant à analyser l'épidémiologie des infections à méningocoque au Québec, faire le bilan des connaissances sur les vaccins et identifier les actions à entreprendre pour assurer le contr…

Comité sur l'immunisation du Québec

Évaluation du coût et des avantages potentiels d'une campagne d'immunisation contre le méningocoque de sérogroupe C au Québec

Suite à la recrudescence des infections invasives causées par le méningocoque de sérogroupe C (IMC) au Québec depuis le début de l’année 2001, le Directeur de la protection de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé au Comité sur l’Immunisation du Québec (CIQ) de prévoir, dans la mesure du possible, l’évolution de l’épidémiologie des IMC dans la province et de donner un avis sur les stratégies de contrôle qui peuvent être envisagées, tenant compte de l’homologation au Canada d’un nouveau vaccin conjugué. Afin de répondre à cette demande, une analyse épidémiologique et économique a été réalisée afin de définir un nombre restreint de scénarios concernant l’évolution de l’incidence des IMC durant la période 2001-2006, d’estimer la probabilité de réalisation de chacun des scénarios, d’évaluer l’impact potentiel d’une campagne d’immunisation de masse, son coût et ses indices coût-efficacité. Les résultats devraient éclairer les décideurs sur l’…

Comité sur l'immunisation du Québec

Choix d'un vaccin contre l'hépatite B chez les travailleurs

Suite à une demande de la Montérégie portant sur le choix du vaccin contre l’hépatite B le plus approprié chez les travailleurs, la Direction de la protection de la santé publique du Ministère de la Santé et des Services sociaux a demandé au Groupe scientifique en immunisation de l’Institut national de santé publique du Québec de préparer une réponse à cette demande. L’avis était demandé rapidement en raison du début prochain de programmes de vaccination chez des policiers-pompiers.

Il est recommandé suivant la vaccination contre l’hépatite B chez des travailleurs à risque de vérifier si les titres protecteurs d’anticorps contre l’hépatite B ont été atteints. Suite à l’administration du vaccin chez certains travailleurs, les responsables de la santé publique de la Montérégie ont constaté une proportion relativement élevée d’échecs vaccinaux. Certaines publications faisant état de meilleurs résultats avec le vaccin Engérix B qu’avec le vaccin Recombivax HB chez les adultes, o…

Comité sur l'immunisation du Québec

Syndrome oculo-respiratoire observé après la vaccination contre l'influenza

La survenue du syndrome oculo-respiratoire (SOR) lors de la campagne de vaccination contre l’influenza 2000-2001 a affecté considérablement le programme de vaccination contre l’influenza. Plusieurs travaux ont été menés depuis lors pour mieux comprendre le phénomène et préparer adéquatement la campagne de vaccination 2001-2002 et les campagnes à venir. Malheureusement, la majorité de ces travaux ne sont pas encore publiés, la circulation de l’information a été entravée par diverses contraintes et les décideurs ont disposé de très peu de temps pour évaluer les implications de ces résultats.

Devant cette situation, le Groupe scientifique en immunisation de l’Institut national de santé publique du Québec a jugé utile de préparer le présent avis qui se veut essentiellement un appui aux décisions qu’auront à prendre les responsables du programme d’immunisation du Ministère de la Santé et des Services sociaux dans les prochains mois. Les objectifs de l’avis sont les suivants :

Comité sur l'immunisation du Québec

Dépistage de l'immunité contre la rubéole

Durant l’année 2000, il s’est avéré que les tests de dépistage de l’immunité contre la rubéole pratiqués dans certains laboratoires n’étaient pas conformes aux recommandations du « National Committee on Clinical Laboratory Standards » et des notices d’utilisation des fabricants. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a donc demandé à l’Institut national de santé publique de préparer un avis scientifique qui lui permettrait de faire les démarches nécessaires pour corriger cette situation et en mitiger les conséquences. L’avis a été préparé par un Comité scientifique ad hoc et validé par le Comité sur l’Immunisation du Québec.

La poursuite du programme d’immunisation systématique des enfants et le rattrapage chez les immigrants constituent le meilleur investissement des ressources de santé publique pour atteindre l’objectif d’élimination de la rubéole au Québec.

Une étude réalisée il y a quelques années a révélé qu’une proportion importante des femmes trouvée…

Comité sur l'immunisation du Québec

Projets spéciaux de vaccination influenza - pneumocoque 1999 - 2000

La mise en place, à l’automne 1999, des projets spéciaux de vaccination contre l’influenza et le pneumocoque fut une première. Les projets ont permis de mobiliser les CLSC et les CH du Québec afin d’améliorer l’accessibilité à la vaccination pour une petite portion de la population ciblée par les programmes. Même si la contribution des projets spéciaux semble modeste, les personnes nouvellement rejointes par ce type d’intervention ne le sont qu’au prix d’efforts importants. Il s’agit, en effet, bien souvent, d’une population plus réfractaire. Il reste donc encore beaucoup à faire afin d’améliorer les couvertures vaccinales. L’autre moitié des Québécois de 65 ans ou plus qui n’ont pas été vaccinés contre la grippe en 1999-2000, est probablement composée d’individus encore plus difficiles à rejoindre ou à convaincre.

La reconnaissance du besoin d’ajouter des ressources financières à la mise en oeuvre d’activités d’immunisation a été fort appréciée des responsables régionaux et…

Rapport sur l'utilisation d'un vaccin contre la varicelle au Québec

La varicelle est une maladie virale qui touche 90 % des enfants avant l'âge de 10 ans. Le virus reste présent dans l'organisme. Il produira un zona chez 10 à 20 % des personnes atteintes. Généralement bénigne, la varicelle comporte un risque de complications plus élevé que ce qui est perçu généralement. Ces complications sont surtout cutanées, pulmonaires, neurologiques, digestives et hématologiques. Elles sont particulièrement sévères chez les personnes immunodéprimées. L'infection chez la femme enceinte durant la première moitié de la grossesse peut provoquer une varicelle congénitale grave chez le nourrisson. Les données recueillies au Québec sont comparables à ce qui est observé ailleurs en Amérique du Nord.

La varicelle produit environ deux décès par an au Québec et 400 à 500 hospitalisations, soit un pour 200 cas de varicelle. Chez les enfants, les surinfections cutanées constituent 50% des complications observées. Parmi celles-ci, on note depu…