Infection transmissible sexuellement et par le sang

L'infection au virus du papillome humain (VPH)

Ce document recense les connaissances sur l'infection au virus du papillome humain (VPH) afin de mieux comprendre l'ampleur et la nature des problèmes qui y sont liés, d'explorer des avenues de prévention et d'identifier les stratégies et interventions les plus susceptibles d'avoir un impact réel sur la santé de la population.

L’infection au virus du papillome humain (VPH) est reconnue comme une des plus fréquentes, sinon la plus fréquente, des infections transmissibles sexuellement. L’association du virus du papillome humain avec le cancer du col est aussi reconnue depuis plusieurs années et plus récemment, son association avec d’autres types de cancers est aussi observée, surtout au niveau de la sphère génitale. L’avancement des connaissances sur le VPH s’est accéléré au cours de la dernière décennie. En fait, il est maintenant plutôt question des infections aux virus du papillome humain qui, on le sait maintenant, comprend plus d’une centaine de virus dont la pathogenèse…

Les priorités nationales de santé publique 1997-2002 : une évaluation de l'actualisation de leurs principes directeurs : le cas des programmes de prévention du VIH/Sida chez les hommes gais dans la région de Montréal-Centre

Dans le présent cas, jusqu’à quel degré et comment les principes directeur des Priorités nationales de santé publique ont-ils été actualisés et avec quels résultats ?

Au palier central, principalement concerné par l’élaboration des politiques et programmes publics, l’analyse du cas nous montre l’instauration précoce dans le cycle de la planification, par le planificateur public, d’une dynamique participative associant les acteurs du champ. La dynamique participative a opéré d’abord par la mise en place des interlocuteurs, soit la création du CQCS par le MSSS et, dans la région montréalaise, le soutien du CQCS à l’émergence d’un acteur de l’action préventive avec la création de Action Séro-Zéro. Puis cette dynamique a opéré dans la tenue de vastes consultations entourant l’élaboration et le renouvellement des phases successives de la stratégie nationale de lutte au VIH/sida167. Cette démarche participative a favorisé l’échange d’informations et la mise à contribution des diff…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec - Rapport 2001

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

Le programme de surveillance a permis, en 2001, de mettre en évidence les points suivants:

  • Parmi les 104 laboratoires à qui nous avons envoyé un questionnaire mensuel, 61 ont indiqué avoir eu au moins un cas de Neisseria gonorrhoeae en 2001, nous permettant d'établir le nombre total à 829 souche-patients.
  • De ces 61 laboratoires, 48 nous ont fait parvenir 454 souches (54,8 %) des 829 cas signalé…

Choix d'un vaccin contre l'hépatite B chez les travailleurs

Suite à une demande de la Montérégie portant sur le choix du vaccin contre l’hépatite B le plus approprié chez les travailleurs, la Direction de la protection de la santé publique du Ministère de la Santé et des Services sociaux a demandé au Groupe scientifique en immunisation de l’Institut national de santé publique du Québec de préparer une réponse à cette demande. L’avis était demandé rapidement en raison du début prochain de programmes de vaccination chez des policiers-pompiers.

Il est recommandé suivant la vaccination contre l’hépatite B chez des travailleurs à risque de vérifier si les titres protecteurs d’anticorps contre l’hépatite B ont été atteints. Suite à l’administration du vaccin chez certains travailleurs, les responsables de la santé publique de la Montérégie ont constaté une proportion relativement élevée d’échecs vaccinaux. Certaines publications faisant état de meilleurs résultats avec le vaccin Engérix B qu’avec le vaccin Recombivax HB chez les adultes, o…

Comité sur l'immunisation du Québec

Portrait national de la gestion de l'accès au matériel d'injection et de la récupération des seringues

Sur les 14 régions à l’étude, 13 disposent d’un système structuré régional d’approvisionnement en matériel d’injection dont les avantages sont la possibilité de posséder un inventaire du matériel acheté et distribué permettant ainsi de savoir le nombre de seringues distribuées sur le territoire (monitorage), les coûts d'achat plus avantageux de même que la gestion facilitée par la centralisation du matériel. Le principal désavantage est le surcroît de travail pour les établissements gestionnaires. Devant l'idée d'adopter un système structuré d'approvisionnement national en matériel d'injection similaire à celui utilisé dans le cadre de la distribution des vaccins, 13 des 14 répondants sont favorables.

À la suite d’une rencontre de la table nationale de concertation en maladies infectieuses (TNCMI), tenue le jeudi 19 octobre 2000, les participants ont recommandé la mise sur pied d'un comité d'étude composé des responsables des PRAMIRS en vue de la création d'un système struct…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec continue d'assurer la surveillance épidémiologique des souches de Neisseria gonorrhoeae productrices de pénicillinase (NGPP) et des autres souches résistantes aux antibiotiques avec la collaboration, en 2000, de 108 laboratoires hospitaliers et privés de la province de Québec.

En 2000 toutes les souches de Neisseria gonorrhoeae envoyées au LSPQ ont été caractérisées selon leur sensibilité vis-à-vis les antibiotiques suivants : pénicilline, tétracycline, spectinomycine, ceftriaxone et ciprofloxacine. Les souches présentant une résistance à au moins un des antibiotiques listés précédemment sont envoyées au Laboratoire de lutte contre la maladie, à Winnipeg, pour une caractérisation plus poussée (profil plasmidique, auxotypie, sérologie ou amplification génique) dans le cadre du programme de surveillance canadien.

Le nombre de cas de gonorrhée répertoriés en 2000 s’est élevé à 661, une augmentation de 10,2% par rapport à l’anné…

Perceptions de la population québécoise en lien avec les programmes de prévention de la toxicomanie et du VIH

La toxicomanie est un problème de santé important pouvant entraîner plusieurs conséquences néfastes pour l’individu et la collectivité. Les efforts de répression n’ayant donné peu de bénéfices reconnus, le ministère de la Santé et des Services sociaux s’affaire à proposer de nouvelles orientations qui misent sur la promotion de la santé et la prévention en matière d’usage inapproprié de substances psychotropes. Cette approche plus pragmatique vise en fait la réduction des méfaits liés à l’usage de drogues. L’absence de données pouvant servir à l’évaluation du degré d’ouverture de la population québécoise au regard des programmes de réduction des méfaits justifie la tenue d’un sondage en population générale. En second plan, une telle enquête permettrait de dégager les perceptions de la population en lien avec les drogues et surtout du phénomène de la toxicomanie.

Ces différentes perceptions ont été étudiées dans le cadre d’un sondage téléphonique réalisé en février 2001 par l…

Gestion de l'accès au matériel d'injection et de la récupération des seringues sur les plans canadien et international

Cette revue de littérature sur les plans canadien et international, décrivant les modalités d'accès au matériel d'injection et de la récupération des seringues ainsi que les divers éléments qui, dans le contexte de la prévention du VIH et des hépatites B et C, sont recommandés pour la distribution du matériel d’injection stérile auprès des UDI, appuie les recommandations émises dans le Rapport d’enquête – Portrait national de la gestion de l’accès au matériel d’injection et de la récupération des seringues.

De façon générale, les renseignements obtenus nous permettent d’affirmer que l’accès au matériel d’injection est varié. Divers centres ou modes d’accès ont été identifiés tels que les PES, les pharmacies, les automates et les collecteurs de seringues simples. Les éléments distribués aux UDI varient d’un endroit à l’autre, mais ce sont généralement des seringues, des aiguilles, des bouteilles avec ou sans eau stérile, des bouteilles d’eau de Javel, des tampons d’a…