Infection transmissible sexuellement et par le sang

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2008

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ. Celui-ci effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été déclaré au programme de surveillance.

Le LSPQ a confirmé la positivité au VIH de 0,61 % sur 287 643 spécimens prélevés en 2008 et analysés par les laboratoires hospitaliers qui font partie du Programme québécois de diagnostic de l'infection par le…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2008

Le nombre d’infections à Neisseria gonorrhoeae, comme celui de certaines autres infections sexuellement transmissibles, augmente depuis quelques années(1, 15). Le contrôle des gonococcies constitue une priorité en santé publique, puisqu’elles sont une cause importante de maladies inflammatoires pelviennes dont les conséquences potentielles sont l’infertilité et les grossesses ectopiques.

La surveillance de laboratoire des infections à N. gonorrhoeae permet de suivre l’évolution des cas confirmés, de l’introduction et l’utilisation des nouvelles méthodes diagnostiques et de la résistance aux antibiotiques. Instauré en 1988 par le LSPQ, le programme de surveillance des gonococcies repose sur le réseau des laboratoires hospitaliers du Québec. Les objectifs du programme sont d’étudier les tendances évolutives du diagnostic des gonococcies confirmées en laboratoire d’une part et la sensibilité des souches aux antibiotiques d’autre part.

En 2008, le programme de surveillan…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2008

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test de dépistage du VIH.

Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ, lequel effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif au LSPQ, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit pour obtenir le numéro d'assurance maladie (NAM) si celui-ci n'est pas déjà disponible. Le NAM est encrypté pour avoir un identifiant unique permettant de savoir si le cas a déjà été déclaré ou s'il doit faire l'objet d'une déclaration. Dans ce dernier cas, l'ISP téléphone au professionnel de santé en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas.

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2007

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui lui a prescrit le test de dépistage confirmé positif. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ. Celui-ci effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été déclaré au programme de surveillance.

En 2007, comparativement à 2006, on note une diminution de 4 % dans le nombre des spécimens analysés par les laboratoires hospitaliers qui font partie du programme québécois de diagnostic de l'infection par le VIH et de…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : épidémiologie du VIH de 1995 à 2007 : épidémiologie du VHC de 2003 à 2007

Le réseau SurvUDI a été implanté en 1995 au Québec. Ce réseau s'intéresse à la surveillance des infections au VIH et au virus de l'hépatite C (VHC) parmi les utilisateurs de drogue par injection.

Le recrutement se fait dans plusieurs environnements différents. La plupart des participants sont rencontrés dans des programmes qui donnent accès à du matériel d'injection stérile. D'autres sont recrutés par exemple dans des centres de détention et des cliniques de désintoxication ou de réhabilitation.

Ceux qui rapportent s'être injecté des drogues dans les six mois précédents sont éligibles à l'étude s'ils se montrent capables de donner un consentement éclairé. Un questionnaire est administré et deux prélèvements de salive enrichie sont faits pour détecter l'infection par le VIH (depuis 1995) et par VHC (depuis 2003). La codification utilisée permet la détection des visites multiples faites par des répéteurs à l'étude. (Les lecteurs intéressés trouveront plus de détails da…

Facteurs de risque pour l'hépatite C : analyse des enquêtes épidémiologiques faites lors de la déclaration des cas d'infection par le VHC au Québec  : avril 2002 à mars 2004

Les résultats présentés dans ce document proviennent d'une enquête nationale sur l'épidémiologie du virus de l'hépatite C (VHC) réalisée à la suite d'un diagnostic transmis au registre des maladies à déclaration obligatoire (MADO). Entre avril 2002 et mars 2004, les directions de santé publique se sont engagées à réaliser des entrevues auprès des personnes atteintes du VHC afin de cerner, entre autres, les facteurs de risque liés à la transmission de cette infection.

Durant la période à l'étude, 4 918 cas d'infection par le VHC ont été déclarés au registre MADO. De ce nombre, 2 482 ont fait l'objet d'une enquête épidémiologique, pour un taux global de participation de 50 %.

Les personnes infectées par le VHC rapportent l'usage de drogues par injection ou par inhalation dans 78 % et 72 % des cas respectivement. L'usage de drogues est la cause la plus fréquemment identifiée comme source de transmission de leur infection. Les risques liés aux transfusions sanguines…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du VIH et des hépatites B et C auprès des personnes UDI au Québec : avril 2006 à mars 2007

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile, des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. La plupart des CAMI récupèrent les seringues usagées. Le réseau des CAMI a été mis en place au Québec à la fin des années 1980. Ce sont des organismes communautaires, des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des pharmacies.

Au Québec, la notion de réduction des méfaits liés à l’usage de drogues s’est développée vers la fin des années 1980 en réponse à la situation alarmante de la transmission du VIH chez les personnes faisant usage de drogues par injection. Depuis, les efforts de prévention se sont multipliés et des projets d’intervention dans les milieux de vie, de pairs aidants et de mobilisation des usagers de drogues en vue d’améliorer les services de prise en charge des personnes…

Avis de l'Institut national de santé publique du Québec : les vaccins contre le virus du papillome humain

En septembre 2007, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec annonçait l’implantation d’un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) pour l’automne 2008.

Le Comité sur immunisation du Québec (CIQ) a déposé en octobre 2007 le rapport « Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec ». Au moment de la rédaction du rapport, seul le vaccin Gardasil était homologué au Canada. Ce rapport ne faisait pas la comparaison directe entre les vaccins Gardasil et Cervarix.

Compte tenu de l’homologation probable du vaccin Cervarix, la Direction générale de la santé publique du MSSS a demandé le 19 décembre 2007 à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de produire un avis sur la question suivante : « Est-ce que les deux vaccins contre le VPH sont considérés équivalents pour l’atteinte du but énoncé pour le programme d’immunisation, soit de réduire l’incidence et la morta…

Comité sur l'immunisation du Québec

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2007

Les infections à Neisseria gonorrhoeae, comme certaines autres infections sexuellement transmissibles, sont en progression depuis quelques années. Le contrôle de cette infection constitue une priorité en santé publique, du fait de son importance chez certaines populations et de ses conséquences sur la fertilité.

Les infections à N. gonorrhoeae ont été marquées ces dernières années par une augmentation de leur incidence mais aussi par une augmentation importante des résistances à la ciprofloxacine tant au Québec (de 6,9 % en 2004 à 30,2 % en 2006) qu'ailleurs dans le monde.

L'analyse des données de surveillance présentées dans ce rapport permet de décrire l'épidémiologie des infections à gonocoque en fonction de tendances temporelles depuis 2001 et de décrire les caractéristiques des souches de gonocoque isolées en 2007.

L'accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l'hépatite C au Québec : document synthèse

Au Québec, près de 2000 cas d’hépatite C sont diagnostiqués chaque année et la population des utilisateurs de drogues par injection est la plus touchée par cette infection. Les personnes infectées par le virus de l’hépatite C ne ressentent généralement pas les effets à court terme, mais bon nombre d’entre elles deviennent des porteurs chroniques et peuvent continuer de transmettre l’infection. De plus, un certain nombre de ces porteurs chroniques développeront des complications au cours des décennies suivant la primo infection. Depuis quelques années, il existe un traitement pour les personnes séropositives au virus de l’hépatite C (VHC). Le traitement comporte des effets secondaires importants nécessitant une prise en charge des individus à traiter pour en assurer l’efficacité. Dans les conditions actuelles, il semble que le système de santé ne permette pas de répondre adéquatement à la demande des personnes infectées dont le nombre s’accroît chaque année. D’une part, les clientèle…