Promotion de la santé mentale et prévention des troubles mentaux

Travailler à améliorer la santé mentale de la population concourt à l’épanouissement des individus dans diverses sphères de leur vie. Cela est associé à un risque plus faible de développer des symptômes d’un trouble mental et permet de retarder leur apparition. Promouvoir la santé mentale contribue également à atténuer les symptômes des personnes qui vivent avec un trouble mental, d’améliorer leur qualité de vie et de favoriser leur rétablissement.

La promotion de la santé mentale suppose d’agir sur les conditions favorables à la santé mentale de toute la population, de façon équitable, sans minimiser le soutien nécessaire pour les personnes qui éprouvent des problèmes particuliers. La perspective dans laquelle nous travaillons implique:

  • Une approche de promotion de la santé mentale de toute la population, à l’intérieur de laquelle s’inscrivent des interventions de prévention universelle des troubles mentaux courants et de prévention du suicide
  • Une lentille d’équité
  • Une considération pour l’ensemble de la trajectoire de vie
  • Une vision complète de l’individu au sein de laquelle la santé physique et mentale sont indissociables

Les travaux de l’équipe visent à rendre plus explicites le rôle de la promotion et de la prévention pour l’amélioration de la santé mentale ainsi que l’importance d’agir en synergie. Ils documentent notamment les meilleures pratiques permettant de créer des environnements favorables à la santé mentale dans divers milieux de vie, comme les municipalités et les établissements d’enseignements du préscolaire au postsecondaire. L’équipe collabore également à diverses productions en lien avec la surveillance de la santé mentale, des troubles mentaux courants et du suicide. Enfin, elle mène des activités de transfert de connaissances afin de répondre notamment aux besoins du personnel de santé publique qui soutient divers milieux en ce qui a trait à la promotion de la santé mentale et la prévention du suicide.

Nos projets

  • Veille scientifique en promotion de la santé mentale et prévention des troubles mentaux et du suicide

    L’équipe de l’INSPQ dédiée à la promotion de la santé mentale la prévention des troubles mentaux et la prévention du suicide réalise une veille scientifique. Cette veille, diffusée au moyen de bulletins périodiques, est destinée en premier lieu aux personnes décideuses, gestionnaires, professionnelles ou intervenantes du réseau de santé publique et à leurs partenaires. Les publications scientifiques recensées sont choisies pour leur pertinence en regard des enjeux de santé mentale populationnelle. La veille porte sur des publications récentes afin d'actualiser les connaissances dans le domaine.

    Consulter les derniers numéros, ainsi que le contexte et la méthodologie de la veille

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  • Trousse média sur la santé mentale

    Le personnel de santé publique et ses partenaires, notamment ceux des médias, peuvent bénéficier, en particulier dans un contexte de rétablissement post COVID-19 et de manière générale, d’un accès à de l’information et à des outils pour aborder la santé mentale. L’objectif du projet vise à leur fournir de l’information sur les meilleures pratiques concernant la santé mentale afin de les soutenir dans la diffusion d’une information juste, exempte de préjugés et de dramatisation.

  • Stratégie de prévention du suicide en contexte scolaire dans une perspective de santé publique

    En contexte scolaire, l’approche globale et concertée de promotion de la santé et de prévention offre l’ancrage nécessaire à l’implantation des meilleures pratiques de prévention du suicide destinées aux jeunes. L’objectif du projet est de recenser les composantes recommandées d’une stratégie de prévention du suicide en contexte scolaire primaire et secondaire et de les situer dans le cadre québécois du référent Santé, bien-être et réussite éducative des jeunes (référent ÉKIP).

  • Synthèse rapide des connaissances sur les meilleures pratiques de restriction de l'accès aux moyens en prévention du suicide

    La restriction de l’accès aux moyens compte parmi les composantes efficaces à inclure dans toute stratégie de prévention du suicide. Celle-ci a largement été étudiée pour la prévention des suicides par armes à feu et moins pour d’autres moyens souvent utilisés pour s’enlever la vie au Québec. Dans ce contexte, ce projet de synthèse rapide des connaissances vise à identifier les meilleures pratiques en lien avec la restriction de l’accès aux moyens les plus souvent utilisés pour s’enlever la vie au Québec.

  • Caractéristiques de l’usage des écrans liés à la santé mentale ou aux troubles mentaux des jeunes de 12 à 17 ans

    Plusieurs enquêtes tendent à montrer que l’état de santé mentale des jeunes se détériore depuis quelques années. L’augmentation parallèle de l’usage des écrans dans cette population amène à se questionner sur la relation entre l’usage des écrans et l’état de santé mentale des jeunes de 12 à 17 ans. L’objectif du projet est d’apporter un éclairage sur cette relation, selon les caractéristiques de l’usage comme le type d’appareil ou leur contenu. Le projet vise également à aborder brièvement ce qui pourrait expliquer cette relation.

  • Promotion de la santé mentale et prévention du suicide chez les Premières Nations et les Inuit

    Ce projet vise à sensibiliser les Directions de santé publique aux principes qui sous-tendent les actions de promotion de la santé mentale et de prévention du suicide chez les Premières Nations et les Inuit. Une synthèse des connaissances sera d’abord réalisée sur les principes de promotion de la santé mentale et de prévention du suicide chez les Premières Nations et les Inuit. Un outil de transfert de connaissances sera par la suite proposé issu de cette synthèse pour soutenir les Directions de santé publique dans une perspective de sécurisation culturelle. Ce projet est mené conjointement avec l’équipe Santé des Autochtones de l’INSPQ et bénéficie de l’appui d’un comité consultatif constitué notamment d’organisations autochtones partenaires de l’INSPQ.

Nos publications

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