Infection transmissible sexuellement et par le sang

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2010 à mars 2011

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à des indicateurs standardisés. Le présent rapport fournit une analyse des statistiques pour la période d'avril 2010 à mars 2011.

Depuis l’année 2009, la mise à jour de la liste des CAMI se fait directement dans le Répertoire des ressources en santé et de ser…

Évaluation de l'implantation du Programme de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) chez les adolescentes du Québec

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec lançait à l'automne 2008 le Programme de vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH) (Programme VPH) ciblant à l'école les filles de la 4e année du primaire et de la 3e année du secondaire. Le programme prévoyait aussi la vaccination gratuite des adolescentes de moins de 18 ans par des modalités déterminées dans chacune des régions. La présente évaluation, réalisée à la demande du MSSS, s'intéresse au volet du programme visant les adolescentes de 3e secondaire et celles de moins de 18 ans, et plus particulièrement, à la vaccination hors du milieu scolaire. L'évaluation concerne l'an 1 (2008-8009), l'an 2 (2009-2010) et dans une moindre mesure l'an 3 (2010-2011) du programme. Les objectifs de l'évaluation sont de : 1) connaître les facteurs favorables et les difficultés rencontrées dans l'implantation de la vacci…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2011

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place en avril 2002. Il est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif.

Le LSPQ effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique et l'enregistrement du cas, si ce dernier n'a jamais été enregistré au programme.

Le programme s'assure d'un enregistrement unique pour une même personne. Le numéro d'assurance maladie (NAM) est utilisé pour éliminer les doublons. L'encryptage du NAM permet de savoir si le cas a déjà été enregistré ou s'il doit faire l'objet d'une enq…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2011

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec a été mis en place en avril 2002. Il est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage confirmé positif.

Le LSPQ effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique et l'enregistrement du cas, si ce dernier n'a jamais été enregistré au programme de surveillance.

Le programme s'assure d'un enregistrement unique pour une même personne vivant avec VIH (PVVIH). Un numéro d'assurance-maladie (NAM) est exigé pour enregistrer un cas d'infection par le VIH dans le système actuel. L'encryptage du NAM perm…

Rapport intégré : épidémiologie des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Québec

Ce rapport présente un recueil de toutes les données disponibles à propos de l'épidémiologie des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec. En regroupant ainsi toutes les sources de données en un seul document, nous espérons être utiles aux décideurs qui sont à la recherche de données épidémiologiques québécoises. Ce document sera également très utile pour soutenir le développement de la surveillance des ITSS au Québec et alimenter la réflexion sur la prévention.

La première partie du rapport décrit brièvement le contexte social, la population générale et ses comportements documentés par les grandes enquêtes de santé. Le portrait épidémiologique de chacune des ITSS est ensuite présenté : ITS bactériennes à déclaration obligatoire (chancre mou, granulome inguinal, lymphogranulomatose vénérienne, infections génitales à Chlamydia trachomatis, infections gonococciques et syphilis) et ITSS virales (virus du papillome humain, virus de l'her…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2011

Le nombre de cas d’infections à Neisseria gonorrhoeae augmente de façon importante depuis quelques années. Le contrôle des gonococcies représente une priorité importante et un défi majeur en santé publique. Les programmes de contrôle incluent la prévention, le diagnostic et le traitement des patients et de leur(s) contact(s).

La surveillance de laboratoire des infections à N. gonorrhoeae permet de suivre l’évolution du nombre de cas confirmés, de l’utilisation des différentes méthodes diagnostiques utilisées dans le réseau des laboratoires du Québec et de la résistance aux antibiotiques.

Le rapport de surveillance met l’emphase sur les résultats obtenus en 2011 et présente également une comparaison des résultats obtenus pour les années 2010 et 2011.

En 2011, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • parmi les 89 laboratoires participants, 68 ont déclaré au moins un…

La vaccination contre les VPH au Québec : mise à jour des connaissances et propositions du comité d'experts

Les virus du papillome humain (VPH) appartiennent à la famille des Papillomaviridae, qui comprend au moins une centaine de génotypes affectant la peau ou les muqueuses. Parmi ces derniers, une quarantaine affectent plus particulièrement la région anogénitale et une quinzaine sont oncogènes. Les génotypes 16 et 18 sont responsables de 70-76 % des cancers du col utérin dans le monde. Les génotypes 6 et 11, non oncogènes, sont responsables de la plupart des cas de condylomes.

Les données de prévalence et d'incidence des infections aux VPH sont estimées à partir d'études épidémiologiques et sont mieux documentées chez les femmes que chez les hommes. La prévalence des VPH varie largement selon la région géographique, l'âge, la sous-population sélectionnée et la méthode de détection des VPH utilisée. Chez les femmes, la prévalence globale des infections génitales au niveau mondial (ajustée pour l'âge) est estimée à 11,7 %. Elle présente un pic chez les j…

Comité sur l'immunisation du Québec

Avis sur le projet de Plan ministériel de surveillance multithématique - volet hémovigilance

C’est en vertu de son mandat particulier à l’examen des plans de surveillance de l’état de santé et de ses déterminants que le Comité d’éthique de santé publique (CESP) a été saisi du projet traité dans cet avis.

L’intégration d’un volet hémovigilance au Plan ministériel de surveillance multithématique (PMSM) vise à permettre la surveillance de la morbidité et de la mortalité associées à la transfusion sanguine et celle des principaux facteurs relatifs aux effets indésirables liés à la transfusion, soit les incidents et les accidents transfusionnels. Les premiers se définissent « comme tout évènement ou erreur décelé avant que le produit sanguin ne soit transfusé et qui aurait pu entraîner des conséquences sur l’état de santé de l’usager s’il n’avait pas été découvert avant le début de la transfusion ». Quant aux seconds, il s’agit de « toute erreur reconnue ou toute réaction dépistée après le début de l’administration d’un produit sanguin ».

Le suivi continu des eff…

Comité d'éthique de santé publique

Mémoire déposé à la Cour suprême du Canada sur le risque de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

À la suite de sa demande déposée en décembre dernier, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a obtenu l'aval de la Cour suprême pour déposer un mémoire dans le cadre des affaires Mabior et D.C, où le risque de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est au cœur du litige.

Dans ce mémoire, l'INSPQ présente le point de vue scientifique de l'organisation, l'évolution de la science quant au risque de transmission du virus et les impacts potentiels de la « sur-criminalisation » en matière de santé publique.

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine

Au Québec, comme dans d'autres pays ayant une épidémie concentrée (affectant particulièrement des populations vulnérables), l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) s'est propagée au sein de certaines populations sans s'être installée solidement dans la population générale. Elle touche particulièrement les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH), les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les personnes originaires de pays où l'infection par le VIH est endémique.

En 2009, 21,5 % des Québécois qui ont reçu un premier diagnostic d'infection par le VIH présentaient une infection symptomatique chronique ou étaient déjà au stade sida lors du dépistage, et seulement 10,8 % d'entre eux étaient au stade de primo-infection lors du diagnostic. Par ailleurs, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) estimait qu'à la fin de 2008, plus du quart des 65 000 Canadiens possiblement infectés par le VIH l'ignoraient.…

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang