Les infections invasives à Streptococcus pneumoniae (IIP) sont moins courantes que les pneumonies pneumococciques non bactériémiques mais leur diagnostic est posé sans ambiguïté. On utilise donc souvent l’incidence des IIP comme indicateur du fardeau des pneumococcies. L’analyse des souches invasives permet d’étudier les distributions des sérotypes à l’origine des formes les plus sévères de pneumococcies et les profils de sensibilité aux antibiotiques. Le suivi des sérotypes circulants est indispensable pour évaluer l’impact des programmes de vaccination.
Surveillance globale pour l'ensemble de la population du Québec
L'incidence des infections invasives à pneumocoque, basée sur la déclaration des laboratoires hospitaliers, grimpe à 17,8 cas/100 000 habitants en 2011 tandis qu'elle se situait entre 11,5 et 16,5 depuis 2004.
Le sérotype 19A est le plus fréquent depuis 2007 et représente 19,4 % des souches de 2011 avec un recul co…